59. Une longueur d'avance

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Emmy
Dans le salon de Neymar, 13h10, Paris.

—( en portugais ) Oh Emma, il pleut tu sais ?

Je me regardais une fois de plus dans le miroir, pour revérifier si tout étaient ok. J'inspira longuement, expirant par la suite.

Dans le reflet du miroir, je le vis se placer derrière moi. Ses mains se posèrent sur mes hanches pendant qu'il déposa un léger baiser sur ma joue.

T'es tendue, quelque chose ne va pas ? dit-il en caressant ma taille.

Tout va bien, Ney. souriais-je faussement,

Ne me mens pas, s'il te plaît. J'aime pas les mensonges.

Et pourtant... t'es celui qui mens le plus entre nous deux.

Je suis stressée mais c'est normal, je stresse toujours pour rien. Ça va passé.

Pour seule réponse, il m'embrasa le cou, le mordillant quelques fois. Ses yeux levèrent sur le miroir, croisant mon regard.

Il me sourit, passant sa main sur mon ventre qui se retournait presque immédiatement.

Sentant que je perdais le contrôle, je me retourna, embrassa rapidement son nez et lui souris.

On a oublié le plus important ! dis-je en ramenant une casquette et des lunettes de soleil.

Je les lui enfila alors qu'il me mangeait littéralement du regard. Il fallait que je change de sujet au plus vite.

Je t'avais dis qu'il fallait choisir le film maintenant et pas là-bas. riais-je nerveusement. Tu vois, maintenant, je stresse.

N'importe quoi. ricana t-il. Tu te fais trop d'inquiétude, on a le temps.

C'est ce que je me dis à chaque fois, mais après je n'ai jamais le temps.

J'haussa mes épaules, l'air de dire « Je m'en fou ». Il me prit la main, entremêlant nos doigts.

Il ouvra la porte d'entrer et nous nous retrouvâmes sur le pas de la porte. Il se retourna pour fermer l'accès de sa maison et je me rendis compte de quelque chose.

Ah mais il pleut ? soufflais-je, le visage orné d'une grimace.

Bah nan tu vois pas il neige, sale conne ?

—Mais va te faire foutre. dis-je en le poussant.

Il rit, puis étonnamment mit un bras sur mon épaule. Il pleuvait des cordes, le ciel était plus gris que le pull non changé de mon ancienne prof de maths.

Ney, il est loin l'arrêt du bus ?

—Comment ça, Emma ? demanda t-il.

Bah ouais on va en bus. affirmais-je.

Nan j'prends la vago.

—Viens on va en bus, ça va être drôle. forçais-je.

Y'a quoi de drôle dans le fait de prendre le bus ?

—Bah le truc drôle dans le fait de prendre le bus c'est que TU vas prendre le bus. ricanais-je.

Si c'est comme ça, on reste chez moi et on s'pose tranquille.

—Qu'est-ce t'as tu nous fait le mec aigrit ? râlais-je. Tu vas pas mourir, tu sais.

—Non, j'ai dit non, force pas Emma. souffla t-il. Maintenant j'assume que si je rentre dans un bus, je suis une grosse pute.

Dentelle Rouge  // Neymar x Oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant