Dentelle Rouge // Neymar x Oc

63. Toi et moi, nous

Cinq jours plus tard...

                        Emmy
Dans ma chambre, 10h33, Paris.

Pour la millième fois de la journée, mon réveil sonna bruyamment, fessant un horrible son, le plus horrible du monde.

Je ferma mes yeux et appuya violemment sur le bouton de celui-ci pour qu'il s'arrête enfin.

—( en portugais ) Ta grand mère le réveil... râlais-je.

Je passa mes deux mains sur mon visage, laissant échapper un long soupire. Je frotta mes yeux et les entre ouvris. Les rideaux de la grande fenêtre de ma chambre laissaient les rayons soleils pénétrer doucement dans la pièce.

Je balaya la chambre vide du regard. C'était comme abandonné, aucune trace de vie depuis que je vivais seule.

Ben avait récupéré presque toutes ses affaires mais il lui en restait quelques unes tout de même.

Je ne m'étais toujours pas habituée à habité sans personne, avec seule compagnie, moi.

Mais de fil en aiguille, je commençais tout doucement ne plus ressentir ce manque. Bon, ce n'était pas réglé mais le plus important c'est que j'avançais.

Je finis par tout de même par me lever puis, je pris une trentaine de minutes pour faire ma toilette. Malgré la douche que j'avais prise, j'étais toujours à moitié endormie.
Je ne dormais plus beaucoup, j'étais terriblement stressée a cause de l'argent.

Ma mère avait demandé mon aide, elle avait besoin d'argent et je me devais de lui répondre. Je lui donnait presque tout mon salaire, je n'arrivais même à payer mes courses. J'étais juste à bout.

Mon seule espoir était que mon banquier m'appelle et qu'il me dit que mon prêt est accepté.

J'alluma mon téléphone dans l'espérance que mon vœux se réalise mais dommage pour moi, il n'y avait toujours rien.

Ça devrait normalement s'envoyer dans pas longtemps.

Je soupira mais cependant quand j'allais éteindre pour la dixième fois mon téléphone, celui-ci sonna.

Je fronça mes sourcils dès que le nom de la personne s'affichait. Pourquoi il m'appelle, lui ? Je décrocha et dis d'une voix sèche :

—Qu'est-ce qu'il y'a Neymar ?

—Ouvres moi, je suis devant.

J'étais perdue. Comment ça il était devant ? Devant où ? Devant chez moi ?

Sans dire un mot de plus, je me dirigea vers ma porte d'entrée. Je l'ouvris et le vis tout sourire, son téléphone à la main, pendant que l'autre était dans son dos. Il raccrocha puis, déclara :

—Salut Emm-

Il s'arrêta brusquement dans sa phrase, me détaillant d'haut en bas, bouche bée.

—Wow... ricane t-il, bah alors là, je suis pas déçu. Je peux rentrer ?

—Vas-y.

Je ne pus m'empêcher de rire, levant mes yeux au ciel. Je me tourna, lui disant de me suivre.

—Double wow. souffle t-il.

—Tu m'fatigues, Ney. riais-je.

—C'est pas de ma faute.

Arrivés dans le salon, je me retourna vers lui et le vis avec un énorme bouquet de roses à la main, un petit rictus collé au visage. Mon cœur fondit. Je mis mes deux mains sur mon visage, très agréablement surprise.