68. Longue nuit ( part.2 )

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                        Emmy
Dans ma salle de bain, ???, Paris.

J'ouvris un placard et y sortis sept brosses à dents toutes neuves. Je les tendis à Neymar, qui avait la tête baisser, essayant de se calmer.

—( en portugais ) Tu veux laquelle ? demandais-je.

Difficilement, il releva sa tête.

Pourquoi t'as autant de brosses à dents, toi ?

—Pour mes cheveux, debilos. répondis-je. Mais j'les ai pas utilisées cette-cis.

Il en prit une au hasard, puis commença à se brosser les dents. Il voulait m'avouer que sa tête tournait de plus en plus, qu'il avait envi de vomir, et c'était finalement sortit.

C'était rassurant. Son corps était en train d'évacuer l'alcool et tout ce qu'il avait fumé. Mais il fallait que je sois sur mes gardes, c'était loin d'être finit.

Peut-être que son corps dit tout autre chose. Peut-être que je me trompe ?

Trop d'incertitude pour conclure qu'il est hors de danger.

Je me trompe, c'est sûr.

Cette pensée m'avait suivie pendant plusieurs années, et elle n'arrêtait visiblement pas de me rongé de l'intérieur.

Quand il eut finit de se laver les dents, je lui tendis une autre bouteille d'eau fraîche. Il la prit, s'appuyant sur le lavabo.

Tu te sens un peu mieux ? demandais-je.

Il ne me répondit pas, et sortit un join de sa poche arrière. Il l'alluma, puis tira une latte sur celui-ci.

Après ça, je le lui arracha littéralement la cigarette des mains, énervée.

Hé oh, moi j'essaye de te faire rester en vie, de te dégrisé, et toi tu fais ça ? lui reprochais-je. Enfaite toi, tu veux te suicider c'est ça ? Va te suicider ailleurs de chez moi, alors. Bouge.

Sans que je ne m'y attende‚ il me prit dans ses bras.

Je resta bouche bée‚ je ne savais pas quoi faire. Soudain‚ je l'entendis renifler. Il était à deux doigts de craquer. Je pouvais ressentir tout son mal être juste à l'entendre.

J'eus l'impression que mon cœur allait exploser. Ma gorge se noua violement. Je lui rendis aussitôt son étreinte.

—... j'suis trop con.. sanglote t-il.

Il était en crise émotionnel, sûrement à cause de ce qu'il avait mit dans son corps.

Normalement, il ne réagirait pas comme ça. Il a bel et bien fumé.

T'inquiète le rho. soufflais-je en essayant de dédramatiser la situation.

Il se recula un peu pour me regarder droit dans les yeux qui eux, étaient rouge et remplis de larmes. Cependant, il essayait de ne rien laisser transparaître.

En réalité, nous nous ressemblons. On veux chacun tout contrôler, ce qui mène tout le temps au chaos.

Il essuya les quelques larmes qui menaçaient de coulés cependant aussitôt, elles revinrent.

Rah ouais, t'es devenue un pelo, toi ? ricane t-il la voix cassée. Tu connais des potes qui se font des bisous ?

Je mis mes deux mains sur ses joues et sans me contrôler je l'embrassa. Directement, il répondit.

Dentelle Rouge  // Neymar x Oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant