CHAPITRE 38

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Il me balance au sol.

-J'aimerais que tu dises la vérité.

-La vérité? je lui demande.

-Ouais je ne t'ai rien fait, on était à la piscine et je me suis à peine approchée de toi qu'on m'a traîné hors de l'eau et tabassé.

Je me mets à rire. Un rire nerveux, je me retiens de ne pas pleurer.

-T'es vraiment un enfoiré à demander ça. Ce n'est même pas la vérité.

Il se rapproche dangereusement, ce que je fais de même.

-Des couilles on poussé entre temps madame. dit-il.

-Oui les couilles que toi tu ne portes pas.

On est à quelque centimètre l'un de l'autre se fusillant du regard.

-Tu ne me fais plus peur et ne tente rien.

-Sinon quoi Esmée?

Il rapproche sa main de ma joue, je la repousse immédiatement.

-Ne me touche pas!

-On va passer un marché toi et moi. annonce-t-il.

-Qu'est ce que tu veux?

-Sois tu va dire aux autres que ta menti sois...

-Sois quoi? Parle! le coupais-je

Je commence à perdre patience

-Je dénonce que toi et le colonel vous avez une aventure.

Comment le sait-il? Putain le batard! Katsu risque d'avoir des putains de problème par ma faute.

-Tu raconte n'importe quoi! Il n'y à rien entre lui et moi.

-Je te laisse cette semaine pour réfléchir après tu devras donner ta réponse.Comme je suis convoqué, faut bien que je saches si je vous met dans la merde vous aussi, où si je peux être tranquille.

-T'es vraiment qu'un putain de fils de -

-Chut mon chaton...il sourit et pose son doigt sur mes lèvres. Ton mec me défigure et toi tu fais ton aguicheuse et après ta coincé. Je vais surement avoir des gros problèmes et en plus mon frère me fait la gueule.

Je le pousse et lui met une claque.

-Tu l'a mérité. Et puis si tu m'avais écouté tu aurais compris que je ne voulais pas aller plus loin. Ma gorge se noue à l'intérieur. T'es qu'un enfoiré.

Il lève la main.

-Touche là et tu crèves. Le même sort que la dernière fois mais en trois fois pires.

Kameron et moi on se regarde avant de tourner le regard vers le cadre de la porte. Mais rien que sa voix je l'avais reconnu. Il recule et sort de la salle. Il ferme la porte à clef et se rapproche de moi.

-Est-ce que ça va? demande-t-il.

Il me prend dans ses bras. Une larme...puis deux coules le long de mes joues.

-Il est au courant pour nous Katsu...

-J'ai entendu la conversation ne t'en fais pas.

-Tu va avoir des problèmes! certifié-je

-Ne t'en fais pas je m'en occupe. Je veux que tu profites de cette semaine d'accord.

-D'accord...

Je m'enlève de ses bras et ramasse mon sac pour me diriger vers la sortie.

-Je t'attend dehors. m'exclamais-je

Je sors de la salle et me dirige vers la sortie. Il me dit de profiter mais ma seule pensée revient au marché de Kameron, je ne veux pas que Katsu ait des problèmes par ma faute. Je marche le long de la rue puis je l'attends. Il arrive 5 minutes après, une lamborghini noir, il est riche?

La vitre se baisse, lui au volant.

-Monte principessa.

J'entre dans la voiture et m'y installe.

-M'as-tu caché que tu es riche?

-Mhm non, j'ai juste épargné ce léger détail. La vitesse te dérange?

-Non j'adore! lui souriais-je.

-Parfait, attache-toi bien.

Il roule bien au-dessus des limites, le vent dégage mes cheveux en arrière, l'air frais. Je chante sur le sons de la music à fond, mes yeux qui le fixe entrain de conduire, il est beau et son petit sourire au coin. Il le sait que je le regarde et je ne m'en cache pas. Je tourne la tête sur l'autoroute, la route à l'air bien longue mais c'est parfait. Je me sens tellement bien...

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Mon ColonelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant