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Moi : je t'arrête tout de suite c'est pas vraiment ce à quoi tu fais allusion. Certes y'a eu des choses mais c'est pas ce à quoi tu penses.
Fin bref parlons pas de ça. Réfléchissons je vais me lever petit à petit en attendant.

Sofiane : réfléchir à quoi ? Tu crochètes la serrure de l'hangar et on bouge d'ici

Moi : on sais pas exactement où on est et je te rappelle que j'avais entendu un coup de feu tout à l'heure

Sofiane : tu penses avoir entendu un coup de feu, t'en est pas sur. Si ça se trouve c'est rien c'est juste ton cerveau qui t'as fait des phases

Moi : mes oreilles tu veux dire ?

Sofiane : qu'est ce qui gère tes oreilles ?

Moi : gneugneugneu chipote chipote

Sofiane : bref tu te sens de te lever ? On devra courir si t'es hallucination auditive s'avère être réelles

Moi : Ça m'épuise vraiment mais j'imagine que ce sort est préférable à la mort

Sofiane : bonne réponse. Aller appuis toi sur moi on s'en va

Aussitôt dit aussitôt fait.
J'avais peur de me prendre une balle mais j'étais obligé de continuer d'avancer. Premièrement, parce qu'il allait me tuer l'autre fou.
Deuxièmement, parce que je le devais bien à Sofiane.
Dernièrement, parce que je veux savoir si les garçons vont bien.

Alors je pousse dans mes retranchement et je continue d'avancer. Ça faisait deux jours que j'avais pas mis le nez dehors en plus de ça j'étais complètement paumée avec aucune notion du temps donc c'est lui qui me disait quand est ce qu'on était quand il venait me nourrir.

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Moi : putain fait chier

Sofiane : concentre toi tu vas y arriver. Il suffit que tu te repose un peu. Les autres aussi ont cédées y'a pas de raisons pour que celle ci reste accrochée

Moi : mais doigts sont morts

Sofiane : on faut une pause alors

Moi : on fait comment si il reviens ou j'en sais rien

Sofiane : ça sert à rien de penser au pire, dans tout les cas on peut rien y faire si t'en peut plus s'acharner ne sert à rien faut que tu te reposes c'est tout

Moi : mais merde met moi un coup de pression j'en sais rien je comprend pas comment tu peux être aussi chill alors que la situation est critique

Sofiane : aller respire calme toi on peut pas être tout les deux sur les nerfs

Plus on avançait dans le hangar, plus y'avais des serrures. Je commençais à en avoir sérieusement marre, j'ai l'impression que c'est interminable.
Si jamais j'avais su, je serai jamais rester.
J'aurai du rester à l'hôpital ou forcer pour les voir mais au lieu de ça ? J'ai foncé avec lui et j'ai été totalement conne.

Sofiane : tu fais quoi là ? Repose toi tu reprendre quand tu seras remise

Moi : hors de question, je dois fournir encore plus d'efforts si je veux qu'on sorte de là. Cette serrure résistera pas éternellement

Sofiane : bon état d'esprit tiens

À un moment donné, sans qu'il est d'évènement important j'ai eu une révélation. Tout ceci n'est qu'une machination.

Moi : c'est un piège Sofiane

Sofiane : qu'est ce que tu racontes ?

Moi : toutes ces serrures putain  j'aurai du réfléchir merde

~Estelle~Where stories live. Discover now