Chapitre 19 : Menotte.

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J'entends quelqu'un frappé à la porte pendant un long moment.
Au début, je pensais que c'était dans mon rêve, jusqu'à ce que les coups deviennent de plus en plus forts.

Je réalise que ce n'est pas un rêve, mais bien dans la vraie vie.

Je me lève tant bien que mal, en jetant un coup d'œil à l'heure. Je m'aperçois qu'il est déjà 13 heures. Merde, j'ai dormi tant que ça ? Le décalage horaire m'a assommé.

En ouvrant la porte, j'aperçois Alec me toiser de toute sa hauteur, accompagné d'un gobelet de café à la main.

Mais pourquoi il frappe alors qu'il à la carte pour déverrouiller la porte ?

- Pourquoi tu frappes alors que tu à la carte pour ouvrir la porte ?

- Je l'ai oublié, déclare-t-il.
- Ah non, elle était dans ma poche, dit-il en la sortant lentement de sa poche.

Cornard.

Je décide d'aller me laver avant d'avaler quoi que ce soit, l'eau froide qui coule le long de mon corps m'aide pour me réveiller et me remettre les idées en place.

Toujours privilégier des douches froide le matin en plus de me réveiller, ça stimule la circulation sanguine et raffermie la peau ça n'a que des avantages.

Une fois mes dents brossées, je sors de la salle de bain, pour regagner l'espace de vie si on peut appeler ça comme, ça, pour rejoindre Alec à table.

- Je t'ai pris un cappuccino glacé, supplément poison, m'informe ce dernier très rassurant.

Je vois qu'il a retenu ce que j'ai l'habitude de prendre, peut-être que la journée va bien se passer finalement.

- Merci, après on va visiter Rio ?
Je vois, ses traits d'expressions déformé son visage, comme si ma question l'irrité.

- Mais tu crois qu'on ici en mode touriste ou quoi là ? Gronde ce dernier, agacé.

J'ai parfaitement conscience que nous sommes en fuite, et que nous sommes à l'autre bout du globe.
Je ne vais pas rester enfermé dans cette chambre d'hôtel toute ma vie.

Malgré le fait que je suis de nature casanière, solitaire, mais là avec cette situation, j'ai besoin de contact avec le monde extérieur.

- Je ne vais pas rester dans cette chambre toute ma vie, je sortirai avec ou sans toi, lui affirmé-je, j'avale difficilement ma salive, en soutenant son regard.

Sa mâchoire se crispe davantage et son regard s'assombrit, me défiant, attendant de voir si je vais me lever ou non.

Il se lève lentement, s'approchant de moi d'un pas lent et menaçant.

Je reste sur mes gardes, loin d'être rassuré, surtout face au regard meurtrier qu'il me lance.

- Tu vas fermer t'as gueule et faire ce que je te dis pour une fois t'as compris ! Dit-il en haussant la voix.

Mais c'est quoi son problème aux dernières nouvelles, je suis pas sous sa coupe.
Nous sommes à des centaines de kilomètres de Brooklyn et il fait jour.

- Je crois que tu n'as pas compris que ton avis m'importe peu, donc je vais aller me changer à tout t'a leur, lui dis-je en lui tapotant l'épaule.

C'est au moment où je lui tourne le dos que je me rends compte que je viens de lui tapé l'épaule.

J'essaye de garder la face et de ne pas me laisser marcher dessus, ni dominer par qui que ce soit.

Blood FragmentsWhere stories live. Discover now