Chapitre 28 : Affreuse réalité.

557 16 2
                                    

En descendant dû taxi un sourire étire automatiquement mes lèvres, en apercevant la façade de ma maison.

Le jardin n'a pas changé. Comme dans mes souvenirs.

Je m'apprêtai à sonner, quand j'aperçois que la porte est déjà ouverte, c'est étrange car en temps normal.

Ma mère fait partie de cette catégorie de personnes à avoir ce tic de vérifier systématiquement que toute les portes soit bien fermées.
Bizarre.

Je pénètre dans la maison les poumons comprimés, aucun bruit ne raisonne où est-elle ?

Arrivé au salon, j'aperçois ma mère allonger sur le fauteuil en train de dormir, je n'ose pas la réveiller, mais je suis excité à l'idée qu'elle me voit.

- Maman, dis-je en lui tapotant légèrement l'épaule.

Elle ne cille pas, mon rythme cardiaque commence à s'affoler et la micro goutte de sueur dévale lentement matant

Ma respiration se met sur pause empêchant toute filtration d'aire dans mes poumons.

- Maman, c'est Alma, dis-je une seconde fois, elle se réveille toute déboussoler, je reprends enfin ma respiration avec un sentiment de soulagement.

Elle m'a fait une belle frayeur, à cet instant, j'oublie toutes mes préoccupations quand j'aperçois son magnifique visage en train de sourire.

- Alma ? Dit-elle en me prenant dans ses bras, bordel ce-qu'elle m'avait manqué, je regrette de n'être pas venu plus tôt.

- Mais qu'est-ce que tu fiche ici ? Je ne pensais pas que tu allais arriver aussi rapidement ! S'exclame-t-elle prise au dépourvu.

- Ma maman me manquait trop, tu m'as fait une belle frayeur quand j'ai vu la porte ouverte et toi qui ne te réveilles pas !

- J'étais dans le jardin, la fatigue à pris le dessus, je suis rentré en me reposant sur le canapé, j'ai dû m'endormir, se justifie-t-elle.

- Tu dois vérifier que les portes soient bien fermées, n'importe qui pourrais rentrer ! Lui rappelé-je en m'assaillant près d'elle.

Je vois à sa petite mine qu'elle a l'air fatiguée, ça tombe bien je suis là pour la chouchouter.

- Chérie, je vais aller préparer ta chambre, m'annonce-t-elle en se levant, je la stoppe rapidement elle a l'air assez épuisée comme ça, c'est à moi de m'occuper d'elle.

- Je vais m'en charger, tu as l'air fatigué, je vais m'occuper de toi, d'accords ?

- Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une fille aussi parfaite, soupire ma mère.

Je suis loin et très loin d'être parfaite.

- Regarde-toi chérie, tu es tellement belle, tes cheveux ont poussé depuis la dernière fois, il t'arrive presque aux fesses maintenant ! Elle me complimente toujours sur mes cheveux depuis ce fameux jour.

- Et toi maman, on dirait que tu as toujours vingts-ans, je me demande si je suis vraiment ta fille ou bien ta mère...

- Arrête de mentir, je sens que mon corps commence à vieillir, je ne sais même plus c'était quand la dernière fois que j'ai fait l'amour, là c'est le moment de couper la conversation avant que ça deviens trop embarrassent.

- STOP JE NE VEUX RIEN SAVOIR, grondé-je en me bouchant mes oreilles.

Je la vois pouffais de rire, ils y a des choses que les enfants ne souhaitent pas savoir sur leurs parents, je me dirige vers ma chambre, dans laquelle j'ai grandi durant mon enfance.

Blood FragmentsWhere stories live. Discover now