La fille des Astres

Course folle à dos de Sarlans✨

_Nous voilà dehors... Estre, tes pouvoirs sont exceptionnels. Tu as réussi à contourner le dôme divin, de la reine elle-même ! Me dit fièrement Erato.

_Merci. Dis-je, le rouge aux joues.

_C'est absolument prodigieux. Fais toi un peu confiance. Tu es plus forte que tu ne l'imagine. Reprit-elle admirative.

_Comment on fait pour aller chez Aphrodite ? Dit Orphée.

_Détends-toi l'ami. Toujours tu stresses. Tu auras des rides et ne pourras, jamais atteindre la paix interieure dans ces conditions. Dit Erato imitant la posture du lotus.

_Je te ferais remarquer ma petite dame que je suis IMMORTEL. Donc JE serai jeune ÉTERNELLEMENT.

Elle s'en va sans lui prêter la moindre attention, marchant droit devant elle. Que voulez-vous ? Elle est comme ça Era.

_On ira à dos de Sarlans. Dis-je.

_Hein ? Quoi ? Non, hors de question. Je refuse de mourir si tôt. Dit Orphée peu enthousiaste.

_Gros béta. Tu es déjà mort. Je te signale monsieur "je vivrais ÉTERNELLEMENT". Répondit Erato.

_L'aura de lumière de mes pouvoirs va nous faire repérer. En eux-mêmes, ils sont une sorte de balise, tu comprends ? Lui dis-je.

_Tu m'en diras tant. Répondit mollement Orphée bâillant.

Bah bravo la solidarité.

_Je nous aurais volontier téléporter chez Aphrodite. Mais cela alerterai direct mes parents. Ils pourraient retracer le parcours de l'aura de lumière.

_Tous les membres de la famille royale ont une aura de lumière n'est-ce pas ? Me questionna Erato curieuse.

_Oui, toute la famille royale. C'est comme un traceur divin. Alors, j'ai besoin des Sarlans pour qu'on ne nous retrouve pas. Eux, ils pourront brouiller les pistes. Dis-je.

_Tu préparais ta fuite depuis longtemps toi ! D'où tu en sais autant. Dit Erato.

_Super, monter sur ces animaux-esprits plein de fougue et impossible à contrôler. Je suis charmé. C'est tout bonnement enchanteur. Dit alors Orphée en levant les yeux.

_Orphée, tu es dangereux pour le moral. Tu sais ? Dit Erato.

_Je ne t'entends pas... Dit Orphée faisant mine de se boucher les oreilles.

Elle lui donna une petite tape dans le dos :

_Suis-nous en silence, arrête de plomber l'ambiance. Pour Estre.

Mon meilleur ami devint encore plus bougon, et prit le visage le plus renfrogné qu'il pouvait.
Pourtant, moi, rien ne pouvait m'atteindre. Je sifflai alors aussi fort que je le pouvais dans le sifflet dont tante Artémis se servait pour chasser.

Aussitôt, une horde de sarlans se dirigea dans notre direction.
Sur leurs corps étaient représentés des hiéroglyphes. Leurs épaisses crinières colorées étaient pleines de joyaux. Et une sorte d'orbe lumineuse les entouraient. Leur donnant, un aspect saisissant.
Ils s'arrêtèrent devant nous. Ouah !

_Ferme la bouche, tu vas finir par gober un djinn. Chuchota ma conscience.

_Change de disque. Tu veux ?