Chapitre 39 Ses Vingt Quatre Ans

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BILLIE

J'ai rendez-vous vendredi pour vérifier si tout va bien. Je sais que Tyler s'inquiète. Il ne tient pas en place, il est nerveux et oublie des trucs. Même de me faire un bisou lorsqu'il sort un peu. Ça me fait rire car il revient sur ses pas.
— Désolé bébé.
Il m'embrasse et quand il le fait, il ne peut plus s'arrêter.
— Arrêtes de t'inquiéter. Je lui souris.
J'aimerais bien sortir un peu plus loin que dans le chemin de la fraternité dont je commence sérieusement à me lasser.

Éloïse doit venir aujourd'hui. Stephen va la déposer et revient après. Je suis contente de la voir. Elle s'est prise de passion pour les gâteaux. Elle en fait à chaque fois qu'elle vient.
— Coucou, me dit Éloïse en entrant.                                                                                                                       
Elle est radieuse. Je suis tellement contente pour elle.
— Hey salut. Je suis contente de te voir. Alors ces préparatifs ? Ça avance.
— Ouais... Je stress à mort. Stephen est adorable. Je l'aime tellement tu peux pas savoir.
— Bein si ... Je rigole
— Ah merde. Oui c'est vrai, elle rigole aussi
— Je suis tellement sur mon nuage avec lui que j'oublie que le monde existe.
Elle a des étoiles dans les yeux. J'aime la voir heureuse. Elle reprend
— Euh... Il me manque quelque chose pour mon mariage ...
— Quoi ?
— Ma sœur en demoiselle d'honneur.
Elle me sourit de toutes ses dents.
— C'est vrai ? Tu veux que je sois ta demoiselle d'honneur ?
— Bein évidemment ! Qui d'autre ?
Merde elle me fait chialer cette nouille.
— Bein c'est malin je chiale à cause de toi.
Mais en même temps je souris de bonheur.
— Arrêtes je vais pleurer aussi ... T'es con merde.
On éclate de rire et on se serre dans les bras.
Tyler rentre à ce moment-là. Il nous voit en larmes et tout de suite s'inquiète.
— Qu'est ce qui se passe ?
— Éloïse m'a demandé d'être sa demoiselle d'honneur.
— Bein oui et elle m'a fait chialer cette conne.
On rigole.
— Ah ... J'ai eu peur. C'est cool bébé.                                Il m'embrasse dans le cou et passe ses bras autour de moi. Il regarde Éloïse.
— T'as fait des gâteaux aujourd'hui ?
Il lui sourit
— Oui, mais pas touche... on attend Stephen.
Elle lui tape la main quand il l'approche pour choper la boîte.
— Aïe.
Je rigole.
— Fais gaffe elle mord aussi.
Éloïse me fait une grimace que je lui rends.
— Je vais préparer du café.

Il me suit. Je me retourne et je sors le petit paquet de la poche de ma robe, que j'ai reçu depuis une semaine. Il me soulève sur le plan de travail pour m'asseoir devant lui.
— J'ai quelque chose pour toi mon ange.
— De quoi ?
Il ne comprend pas. Je plisse mon nez.
— Je pourrais jamais faire aussi beau que ce que tu as fait pour moi mais... Je te souhaite un bel anniversaire mon amour. Ce n'est pas grand-chose, je te préviens et je ne sais pas si tu vas aimer.
Je lui tends et reprends.                                                      — Si tu ne l'aime pas c'est pas grave.                                                                                                                       
Je lui souris, je regarde mes pieds qui pendent et se balancent. Il le prend. Il est surpris... Je vois ses yeux briller et il se pince les lèvres. Il ouvre la petite boîte. Il bloque en découvrant ce que c'est.
— Oh merde (il caresse le métal) ... Putain tu sais (il avale un sanglot) ...Ça représente tellement pour moi. Je l'adore bébé. Elle est superbe et je la garderai toujours à mon poignet, je t'aime trop, merci ma petite puce.                                                                              Il m'embrasse et me serre encore très fort.
— Je t'aime aussi (je souris mais les larmes me montent aux yeux). C'est vrai ça te plaît, c'est vraiment pas grand-chose ?
— Je te le promets, c'est très important pour moi...Tu m'aides à la mettre.
— Oui.
C'est une gourmette en argent et cuir noir avec des ailes d'ange et nos deux prénoms enchaînés l'un à l'autre en gravure noire.
— À l'intérieur, j'ai fait aussi graver la date de notre rencontre.
Je ne pensais pas qu'il serait si ému. Il me prend dans ses bras encore une fois et glisse son visage dans mon cou. Il reste comme ça et j'adore. J'enroule mes mains autour de son cou.
— On n'a pas préparé le café. Je rigole.
Il relève sa tête et m'embrasse doucement mais longuement. Il regarde sa gourmette puis me regarde droit dans les yeux avec son regard profond.
— Me regarde pas comme ça ... Je me mords la lèvre inférieure.                                                                   
Il me chope par la taille pour me descendre et que je puisse préparer le café.

Pour Les Yeux D'un Ange...Je Suis Là     Partie 1Where stories live. Discover now