Pour Les Yeux D'un Ange...Je Suis Là Partie 1

Chapitre 51 Un Cadeau... Et Une Lettre

BILLIE

Le temps est magnifique. Je bois mon déca dans la cuisine face à la fenêtre. Je vois un camion se garer.
Je regarde Tyler qui me rejoint.
— Tu sais ce que c'est ?
Il me regarde et secoue la tête.
On voit Jim et Phil arriver.
— Comment vont nos jeunes mariés ?
— Bien merci et vous ? Mais qu'est-ce que vous faites là ? Je souris de surprise.
— Ma chérie on t'apporte ton cadeau voyons. Biquet tu peux ouvrir le portail qu'on puisse reculer ?
— Hein ?
Tyler les suit mort de rire.
— Moi c'est Tyler ou Ty pas Biquet hein !
Je rigole aussi. Il les suit et leur ouvre. J'observe le camion faire marche arrière dans notre cour. Je les rejoins dehors et lorsque je vois les portes s'ouvrir je porte mes mains à ma bouche.
Tyler a la bouche ouverte et me rejoint, en m'attrapant par la taille.
— C'est un piano ? Vous êtes dingues !
— T'excites pas chérie, il n'est pas neuf. Phil rigole. Tu joues tellement bien qu'on n'a pas résisté.
Jim est tout excité.
— Ty, MON BIQUET, on a besoin de bras.
Tyler lève les yeux au ciel mais rit de bon cœur.
— Ok j'arrive ...                                                                                                                                                                          Il m'embrasse alors que les larmes me montent aux yeux. On le met dans le bureau. Il est magnifique. C'est un piano à queue blanc.
— Vous êtes fous tous les deux... C'est beaucoup trop !
— Ça nous fait plaisir.
Je joue quelques notes. J'en reviens pas. Tyler est tout sourire.
— On vous invite au restaurant, vous allez pas vous barrez comme ça ! Dit Tyler.                                     
— Oh oui ! C'est une super idée. Dis-je
— Si Biquet nous invite ... Alors !
Ils le font exprès pour taquiner Tyler qui m'embrasse dans le cou. Je caresse la surface lisse du piano. Et c'est moi qui me cache dans son cou.
Je vais serrer Phil et Jim dans mes bras. Ils sont dingues, ils sont devenus nos amis et ont rejoint notre clan depuis le mariage de Stephen. Ils ont beaucoup d'humour et sont d'une générosité incroyable. On les apprécie énormément.

Le soir même Tyler s'approche de moi et m'entraîne vers notre canapé.
— J'ai besoin de savoir ce que mon père t'as dit...
Merde. Je n'ai pas envie de lui cacher mais d'un autre côté je sais parfaitement comment il va réagir.
Je soupire. Je le regarde.
— Il ...
Je n'arrive pas à parler, je sais qu'il va s'énerver.

TYLER

Je sais que ce connard lui a dit quelque chose de méchant. Je me raidis.
— Il m'a dit que je n'avais pas intérêt à te faire souffrir et m'a demandé.
— Quoi ? Qu'est ce connard t'a demandé ?                      Je respire fort. Je le savais. Ça commence à monter.
— Si tu étais vraiment le père de notre fille.
— Tu déconnes ? Putain ! Je vais lui bousiller sa tronche de merde à lui !
— Écoute. J'ai été vraiment blessée c'est vrai, mais ta mère m'a parlé après. Je ne lui ai pas raconté, mais elle m'a dit qu'il est comme ça.
— Non ! Il n'a en aucun cas le droit de te dire ça ! Je suis pas d'accord ! Que tu sois ok ou non rien à foutre, je vais aller le trouver. C'est terminé. Je le raye de ma vie. Je lui dois rien et il n'a pas à insinuer des trucs dégueulasses sur toi.
— Calme-toi mon ange. Je m'en fous de ce qu'il pense de moi, je te l'ai déjà dit. C'est avec toi que je me suis mariée. Tu me connais mieux que quiconque sur cette terre. Je n'ai pas envie de me pourrir à nouveau l'existence alors que je suis en train de me relever.

Ouais, c'est vrai qu'elle fait tout pour aller mieux et c'est loin d'être facile. Mais merde, il fait  chier !
— Ok, mais c'est mort je ne veux plus le voir.
— Je ne te demanderai jamais rien dans ce sens tu sais, si tu veux continuer à le voir, tu en as le droit. Par contre, moi, je ne lui adresserai plus jamais la parole, parce que je refuse qu'il insinue des choses dans la tête de notre fille plus tard.
— Viens là. Il ne la connaîtra pas de toute façon. T'as pas à t'en faire.
Je la serre dans mes bras. Elle s'endort. J'attrape mon téléphone énervé.