VI | Kisses

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Dis-moi ma douce,

Pourquoi ta gorge est-elle oppressée ? D'où proviennent ces larmes insensées ?

D'ici, je vois que tu souffres,

Des cascades et des torrents dans tes cris et tes pleurs. Qui a brisé cette enfant ? Qui a brisé ce cœur ?

Ô mon art, ma poésie,

J'ai le vertige et les joues en feu. Quand tu m'embrasses, quand tu m'enlaces. Je ne quitte jamais ma muse, j'aurais trop peur qu'elle se brise, qu'elle se casse.

Ô mélodie,

Tu es une anomalie anonyme, la plus belle des choses, un immense cœur. En mille morceaux, il survit, il aime. Et comme un témoin, comme un confident, tu me laisses l'approcher.

Qu'il en soit ainsi,

J'aime un ange sans ailes. J'aime ces lèvres discrètes. J'aime ces yeux fuyants et cette âme d'enfant.

Et si tu ne m'avais jamais aimé et si je n'avais jamais croisé ton chemin, que serais-je devenu ?

Ton cœur saigne mais soigne le mien chaque jour et chaque nuit. Et dans le noir, je ne vois plus si tes larmes coulent avec cette pluie. Qu'as-tu vu ? Que me laisserais-tu connaître de toi ? Offre-moi une pensée, un baiser. Donne-moi ta main. Laisse-moi t'aider, t'aimer. Laisse-moi un lendemain.

L'amour en noir [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant