(2) Chapitre 21

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Lundi 1er Janvier 2024 - 13h00 - Nice

POV Juliette

En rentrant chez moi, la première chose que j'ai faite a été d'aller me prendre une bonne et longue douche.

Je m'allonge dans mon lit en attendant le retour de Marie. Alors que je suis sur le point de m'endormir, j'entends le bruit de la clef dans la serrure.

En entrant, Marie dépose ses affaires dans sa chambre et passe la tête par la porte de ma chambre.

- T'as l'air épuisée Juju !

- Merci, bonne année à toi aussi, me moque-je.

Elle rentre, s'installe dans mon lit et dépose un bisou sur ma joue. Elle a l'air contente et mon regard se pose avec fierté sur elle. Après un long silence, elle continue.

- Faut que je te raconte ! dit-elle avec enthousiasme.

- C'est ce que j'attend, Marie, ricane-je.

Elle se tourne vers moi et me raconte. Elle a l'air contente et ça me fait plaisir. J'ai qu'une envie c'est de m'écrouler de sommeil mais elle parle tellement que c'est impossible.

- Et du coup, qu'est ce que j'ai raté de la suite de la soirée ? demande-t-elle curieuse.

- Franchement ? Pas grand-chose.

- C'est ça, tu mens aussi mal que moi, se moque-t-elle. Vas-y raconte !

Je ricane et je lui raconte la fin de ma soirée.

- Et du coup ?

- Bah du coup, rien, fin c'est tout. Tu t'attendais à quoi, Marie ?

- Non non, rien. Enfin, tu lui avoues que t'es encore super amoureuse de lui...

- J'étais bourrée ! la coupe-je.

- Justement ! Donc d'abord ça, ensuite vous couchez de nouveau ensemble, vous êtes jaloux l'un pour l'autre, mais tu vas me dire qu'il y a rien ?!

- Non Marie, ça ne change rien entre lui et moi.

- Je peux être franche ? Au point de sûrement te blesser ?

- Vas-y, je t'en voudrais pas si c'est ce que tu crains, dis-je en soupirant.

- Ok, alors lui je le trouvais relativement stupide de t'avoir laissé partir, même si finalement c'est grâce à lui qu'on s'est retrouvées. Et puis, ça se voit qu'il déborde d'amour pour toi. Mais toi, Juju, je pense que t'as un petit pois à la place du cerveau. Je ne vois que ça...

- Merci...

- Non mais Juliette... Je sais même pas comment t'expliquer. Je comprends, il t'a blessé mais vous vous comportez comme un petit couple complètement entiché d'amour mais tu continues à lui faire payer...

Je lui avais dit que ça ne me blesserait pas mais finalement, je crois qu'elle appuie là où ça fait mal.

- Mais je lui fais rien payer ! Toutes mes relations sans exception se sont terminées comme ça !

- Pas vraiment...

- C'est-à-dire ?

- Oui, tes relations se sont terminées à cause de ton état de santé mais une fois que c'était fini, c'était fini... Sauf avec lui.

Je ne dis rien parce qu'elle a raison et lui répondre ne ferait que le confirmer. Mon regard se fixe sur le plafond.

- Tu sais que j'ai raison, Juliette...

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