Avance toujours / Bajifuyu X Male OC

Chapitre 15

Bonsoir !

Voici le nouveau chapitre. Comme toujours, laissez vos commentaires et vos impressions, je suis toujours preneuse. Pour ceux et celles qui sont intéressé(e)s, voici le lien de mon serveur discord, pour parler un peu de tout : https://discord.gg/FwMc8GCMQv

Bonne lecture à vous !

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- Qu'est-ce qu'il t'a pris de faire ça ? Demandais Draken en fronçant les sourcils. Tu sais que c'était vraiment idiot de ta part ?

Ryuji et Draken étaient dans la chambre du premier. Ils avaient installé un futon à côté du lit du violet. Draken se trouvait assis sur le futon, alors que Ryuji était assis sur son lit, les deux se faisant face. Ryuji ne regardait même pas son ami dans les yeux. Il était mal à l'aise et n'arrêtait pas de soupirer.

- Je... Je voulais avoir la paix. Je savais qu'ils allaient m'appeler pour me poser des questions encore et encore et me prendre la tête, râlait l'adolescent.

- Et c'est normal. Ils s'inquiètent pour toi ! Tu aurais pu tout simplement les prévenir par message et leur dire que tu allais être occupé ou autre. Mais là, tu as vraiment fait de la merde. Tu leur as foutu la peur de leur vie, encore.

- Ouais, encore, tu l'as dit... De toute façon à part inquiéter tout le monde, je ne sais rien faire d'autre, rétorquait-il en tirant la tronche.

Le second du Toman ne put que soupirer, comprenant que son ami faisait preuve de mauvaise volonté. D'un autre côté, il comprenait aussi le point de vue de son ami, mais il s'y prenait vraiment de la plus mauvaise des manières. Tout le monde prenait soin de lui, peut-être un peu trop. Il devait être un peu trop couvé et ne savait plus comment s'y prendre pour rassurer son entourage, pour leur prouver qu'il pouvait très bien vivre comme tous les autres. Il allait falloir trouver un équilibre, rapidement et aussi faire en sorte que le violet perde sa sale habitude de couper tout contact quand quelque chose n'allait pas.

Après réflexion, Draken se demandait s'il n'était pas dans mission impossible. Ils étaient tous tellement têtus, lui y compris... Ça allait être compliqué. Le portable de Ryuji ne cessait de sonner encore et encore, les sms de Keisuke et Chifuyu, devinait sans problème le grand blond. A la vue et à l'entente des soupirs de son ami, Draken devinait aisément que Ryuji ne savait même plus quoi leur répondre et qu'il était agacé par eux. Le plus grand fini par prendre les choses en main. Il prit son propre portable en main et envoya des messages incendiaires aux deux perturbateurs, leur demandant de se calmer sur les messages s'ils voulaient recevoir des nouvelles de leur âme sœur pour les prochains jours. En fait, soit ils s'arrêtaient et devenaient un peu plus raisonnable sur le nombre de messages à la minute, soit Draken prenait le portable de Ryuji, l'éteignait et ils pouvaient se brosser pour avoir des nouvelles venant d'eux. La menace eut l'effet escompté, vu que le violet eut enfin un peu la paix et les oreilles de Draken aussi. Les deux avaient failli balancer le portable par la fenêtre.

- Ça fait du bien quand ils la ferment, fit remarquer Draken avec un soupir soulagé.

- J'avoue. Ils commençaient à me taper sur les nerfs.

- A qui la faute ?! Franchement... T'es vraiment un crétin quand tu t'y mets tout de même.

Ryuji soupira, il l'avait assez entendu depuis le temps de midi... Il était maintenant relativement tard et les deux avaient décidé qu'ils iraient faire un tour à la décharge le lendemain, histoire d'installer le futon, de s'installer un peu aussi et passer un peu de temps avec la mère de famille. Draken lui avait offert la peluche qu'il avait trouvé et la mère lui avait sauté dans les bras de joie. Pour le coup, il ne s'attendait pas à une telle réaction et s'était figé sur place, sous les éclats de rire de son pote. Dès qu'Eiko relâcha sa victime, elle partit poser sa nouvelle mascotte sur l'étagère derrière le bar avec toutes les autres qu'elle possédait déjà. Le grand blond, lui, avait pris ses jambes à son cou et s'était éloigné le plus rapidement possible de son agresseuse. Les deux adolescents passèrent tout de même du bon temps avec la femme.