Chapitre 4

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Lilith

Je déteste se surnom! Mini-pouce , je lui en foutrais moi des mini-pouce! je le regarde interloquée par ca soudaine gentillesse, il doit caché quelque chose. Quand je pense que c'est lui mon futur époux !

Cela risque fort d'être épique...

- Bien, allons-y lui dis-je

Son sourire moqueur réapparait, pitié! N'a-t-il pas retenu la leçon au bord du lac? S'il croit m'avoir et bien je lui souhaite bonne chance a ce malotru!

- Lilith! Comporte toi bien.

Je lève les yeux au ciel et embrasse la joue de mon père. A ces yeux je suis toujours sa petite fille chérie. Pauvre papa, s'il comprenait la fille féroce que je suis...

Je m'avance vers Valrym, il me tend galamment sont bras, je souris et passe devant lui sans le touché, je l'entend ricané dans mon dos. Bien , au moins cette situation l'amuse plus que moi.

Nous retraversons la salle du trône, et sortons du palais. Valrym me suis sans un mot, attendant sans doute de voir ou je le mène, je me dirige vers la colline derrière le château, de là nous pouvons observer tout ce qui se passe alentour, j'adore cet endroit, il y a toujours une légère brise apportant avec elle l'odeur de la mer. De nos terre nous n'y avons pas accès, elle appartient au Deamars, se sont de grand Démons ailés , ils sont d'une puissance hors-norme et apparemment les meilleurs aux combats. Je ne me suis jamais approchée de leur terre, ont dit que pour garder leur forteresse ils auraient à leur services de terrible Gaarks, d'énorme démons se tenant sur 4 pattes, sans pitié et sans cœur. Ils font de très bon combattant sachant qu'ils détruisent tout sur leur passage...

Arrivé en haut de la colline, je fais un tour d'horizon, d'ici je peux observer nos Guerrier à l'entrainement, ils travaillent très durs pour être les meilleurs. Notre condition nous force à nous dépassés encore et encore, nous n'avons pas d'ouïe supérieur, ni de force herculéenne et encore moins de griffes à la place de nos ongles. Nous devons nous défendre avec le peu que nous avons.

Valrym me sort de mes pensée en tirant délicatement sur ma queue de cheval. Il va me mettre en rogne je le sens !

- Quoi Valrym?? lui dis-je sèchement pour lui faire comprendre qu'il m'agace au plus au point.

Il me regarde amusé

- Tout doux mini-pouce! Discutons comme tout être civilisé

Je fais la moue, s'il y a bien quelqu'un qui n'est pas civilisé c'est lui.

-Très bien , de quoi veux tu parlés?

Je n'ai rien à lui dire , vraiment. Je le regarde, mon futur époux , quel horreur. Ma moue dégouter ne lui échappe pas, il soupire et s'assoie sur l'herbe fraîche.

- Lilith... Cette situation ne m'enchante pas plus qu'à toi... Mais avons nous le choix? Il s'agit de notre peuple, devons nous le laisser a son sort sous prétexte que l'on ne s'aime pas? Regarde moi Lilith, serait-ce vraiment un supplice pour toi que d'être avec quelqu'un comme moi?

Je soupire a mon tour et m'installe a ces cotés, le regarde perdu a l'horizon. Serait-ce si grave? Ai-je envie d'être tout le temps en colère contre se Destin qui nous a joué un mauvais tour?

- Je ne sais pas Valrym, je ne sais rien de toi, de ton peuple et de vos coutumes. Qui vais-je être la bas? Pourrais-je continuer a être celle que je suis ou devrais-je me conforter dans l'idée que ton peuple se fait de moi? Une pauvre et faible humaine! Ca n'est pas moi ça... J'aime la liberté, j'aime entendre le son des lames qui s'entrechoque, j'aime ressortir courbatue de mon entrainement, couverte de terre et de boue. Serais-tu prêt a me laisse vivre ma vie comme je l'entend? Ou serais-je enfermer en haut d'une tour? Dit moi Valrym, qu'attend tu de moi?

Il me regarde pensivement, ces doigt replace une mèches échappée de ma queue de cheval derrière mon oreille, ils s'attardent un instant, glisse le long de ma joue, son pouce et son index attrape mon menton et relève mon visage vers le sien. Son regarde s'accroche au mien et j'y lis toute la sincérité dont il puisse être capable.

- Lilith, ma jolie Guerrière... Je ne veux pas te changé, la n'est pas mon souhait. Tu resteras tel que tu es je te le promet. Tout ira bien tu verras on s'en sortira. Il nous reste trois semaine avant notre mariage. Que dirais-tu de faire plus ample connaissance d'ici la hein?

Il me sourit tendrement et je le lui rend. Il a raison, autant faire de son mieux. Nous sommes coincée tout deux dans cette situation, autant en tiré profit.

- D'accord, mais si tu m'appelles encore une seule fois mini-pouce , je jure de t'arraché les couilles et de les données a mes chiens comme dessert! Est ce clair?

Il éclate de rire, me regarde malicieusement et me répond:

-Clair comme de l'eau de roche, mini-pouce, très très clair .

Je ne perd pas une minute et lui saute dessus en essayant de le bourrés de coup. Rapide comme l'éclair, il se retrouve a califourchon sur moi, mes poignet serré dans une de ces grande mains pendant que l'autre entour ma gorge. Je sens mon pouls s'emballer , non sous la peur... Une tout autre sensation envahie mon corps. Foutu Roeniens!

- Quel est donc cette manie de toujours vouloir m'attaqué mini pouce! Tu sais aussi bien que moi que le plus fort ici , n'est pas toi ma jolie.

- L'arrogance te perdra Valrym! Je le jure , un jour je t'aurais et ce jour la crois moi tu t'en mordras les doigts !

Il rapproche son visage du miens, son pouce vient caresser ma lèvres inferieur. Ces yeux sont emplis de désirs et je ne sais pas comment gérer ça.

- Je vais t'embrasser Lilith... Alors soit gentille et ne mord pas.

Oh non!!! Non, non, non! Il n'a pas le droit de faire ça

J'essai de détourné la tête mais il la maintiens d'une main ferme, il se rapproche dangereusement de mes lèvres et je ne sais comment réagir. Je sens son souffle chaud avant que ces lèvres ne se posent sur les miennes, elles sont douce et chaude... Il à un léger gout mentholé. Mes lèvres s'entrouvrent et il en profite pour y glisser sa langue. La mienne par a sa rencontre, d'abord timidement sensuellement , jusqu'à ce qu'un gémissement sorte du tréfonds de ma gorge.



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