Chapitre 2

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Lilith

Le bruit des lames qui s'entrechoques, les vibrations dans mon corps à chaque coup parés, le sable sous mes pieds. Cette sensation de puissance...

J'étais à ma place parmi ces valeureux Guerrier, je m'étais entrainer dur pour arrivé a un tel niveau. La meilleure, je ne visais rien de moins.

Je venais de justesse d'éviter un coup d'épée fatale et je venais de mettre en colère mon adversaire.

-Bon sang Lili! Concentre-toi ! Tu serais morte à l'heure qu'il est !

Je regardais mon unique frère et mentor, lui souris et l'attaquait

Nos lames faisaient un bruit assourdissant, nous menions la plus belle danse, se tournant autour attaquant et évitant l'autre.

Notre père fit son entrée dans l'arène, il venait souvent surveiller l'entrainement de ces soldats, Arthur le Grand, était comme son nom l'indiquait, Grand, une carrure imposante. Il était très beau pour son âge, malheureusement un voile de tristesse demeurait constamment dans ces yeux depuis le décès de maman. Il l'avait aimé de tout son cœur et elle le lui avait bien rendu. Hélène avait été sa source de bonheur pendant de nombreuses années. Aujourd'hui il ne lui restait que nous, ces enfants pour qui il vouait un amour sans bornes. J'aimais mon père et j'étais très fier de tout ce qu'il avait accomplis dans se monde ou toute les créatures de nos cauchemars existait.

Ethan et moi, arrêtâmes l'entrainement, nous regardions notre père avancer vers nous la mine sombre. Il avait du se passer quelque chose sur nos terres.

-Père que ce passe-t-il? Ethan était inquiet, c'était marqué sur son visage d'ange.

Arthur ne répondit pas, il regarda ça magnifique fille, ça guerrière au cœur tendre. Il n'avait pas eu le choix... Elle allait être en colère il le savait. Mais s'il voulait sauver ces terres, le choix n'en était plus un.

Il caressa tendrement la joue de ça fille bien aimé.

- Ma petite fille, j'ai bien peur de devoir t'annoncer une mauvaise nouvelle, j'espère que tu comprendras ma décision et que tu me pardonneras.

Je fis un pas en arrière et regardais mon père interloquer, qu'avait-il pu bien faire pour être aussi triste?

-Papa? Que se passe-t-il? Est ce grave ? Dit moi!

-Suis moi, allons à l'intérieur en discuter.

Elle suivit son père docilement, mille questions tournoyaient dans sa tête, de quoi pouvait-il bien s'agir ?

Arthur emmena sa fille dans la salle à manger de leur modeste demeure, depuis la venue des Créatures et les guerres qui fit rage, les humains avait hérité du plus modeste des logements, mais elle ne s'en plaignit pas, elle adorait cette endroit. Il était plein de vie et de Chaleur.

Elle s'installa en face de son père et attendit en silence...

- Lilith... Je ne vais pas passée par quatre chemins... Dans trois semaines tu épouseras Valrym fils de Zalith, Leadeur du clan des Roemiens...

Je me levais d'un bon, faisant tomber ma chaise au passage, mon poing s'abattis sur la grande table. J'étais en rage.

-Non !! Je refuse ! Tu n'as pas le droit père ! Je suis une Guerrière pas une épouse et tu le sais ! Je n'épouserais pas cette espèce d'animal sans cœur ! Se sont des monstres pères! Comment peux tu me marié de force à ça?? Est ce une punition?

Les larmes aux yeux je regardais se père que j'aimais temps, me livrer en pâture a ces monstres. Comment avait-il pu?

- Mon enfant... Calme toi, je n'avais pas le choix, la guerre est a nos portes, nous avions besoin d'allier, tu le sais autant que moi. Nous devons protéger nos terres. Les Roemiens on acceptés l'Alliance a condition de leur promettre une épouse a leur futur Leadeur. Et qui mieux que toi ma Lilith pour tenir se rôle...

-Mon dieu père... Je ne sais quoi te dire, laisse moi du temps, je n'ai pas le choix je l'ai bien compris. Ta volonté est la mienne. Pour le peuple.

Je quittais la pièce précipitamment, me dirigeant vers les écuries, une chevauchée à travers bois m'aiderait à réfléchir à mon destin...

Une fois les écuries atteinte je préparais mon étalon Emir, enfin prêt je montais sur son dos et partit au galop. Le vent fouettait mon visage, cette sensation de liberté, allais-je la perdre? Me laisserait-on emmener mon cheval ? Pourrais-je continuer mon entrainement?

Je traversais les champs, les prairies, fonçait à travers bois pour atteindre une petite clairière caché. Cet endroit était magnifique, féerique, un endroit à ciel ouvert ou le soleil pouvais darder ces rayons toute la journée. Je descendis de cheval et laissait Emir se balader, me dirigeant a pas lent vers le lac. L'eau était calme, je m'accroupis et mis une main a l'eau, elle était si bonne.

Je me dévêtis en hâte, laissant mes vêtements en tas sur le sol, une fois en petite culote et débardeur, je plongeais tête la première.

Je refis surface quelque instant plus tard, dos a la clairière, ma tête offerte au soleil.

Je comprenais la décision de papa, mais la comprendre ne m'obligeais pas a l'accepté... Qu'allait-il m'arriver? Serais-je bien traité? Ou serais-je considéré comme une faible? J'en étais là de mes réflexions quand j'entendis un toussotement dans mon dos.

Je me retournais et poussais un cri en voyant l'homme qui se tenait devant moi.

Il était immense, prêt de deux mètres, atrocement bien bâtis, des cheveux noir bouclé s'arrêtant juste à l'épaule, une mâchoire carré, des pommettes haute, un nez fins et ces yeux...Mon dieu ces yeux, d'un vert émeraude. Ils étaient a coupé le souffle. Mon regarde dériva le long de se corps d'Apollon, tanné par le soleil, il était simplement vêtu d'un pantalon de toile noir et d'un t-shirt le collant comme une seconde peau...

Je relevai la tête et croisait son regarde amusé. Mais qui était-il?

- Ce que tu vois te plait?

Abasourdie je le regardais, je n'aimais pas se genre de personne sur de sois. Idiot!

-Bien plus quand ce que je vois est silencieux...

Son rire guttural m'atteignis en plein ventre, putain de merde, se type dégageait une virilité puissante.

-Que fais tu ici jeune demoiselle? On ne t'a jamais dit qu'il ne fallait pas se promener seule? Il arqua un sourcil pour marquer son incompréhension.

Je ris et sortit de l'eau avec lenteur, il ne savait pas qui j'étais... Bien, très bien... Son regarde s'enflamma quand il se posa sur mon corps dégoulinant. Moi aussi je savais jouer de mon charme, je n'étais pas en reste.

- Ferme la bouche preux chevalier, tu as l'air idiot.

Dans un claquement sec il referma la bouche, fronçât les sourcils, rouvris la bouche mais aucun son n'en sortit.

- Qui es tu donc femelle?

-Femelle? Et toi qui es tu? Ou plutôt qu'es-tu?

J'étais presque certaine qu'il n'était pas humain, je ne l'avais jamais vu sur nos terres...

- Roemiens... Humaine je suppose?

Son air dédaigneux en prononçant le mot humaine me fit bouillir le sang. Sale petit prétentieux

- Tiens Tiens, Que vient faire une bête comme toi sur notre territoire?  Tu n'as pas ce qu'il te faut chez toi ?

Son regard se fit coléreux, oups je crois l'avoir mis en colère. Un sourire satisfait étira mes lèvres.

-Fait attention femelle, tu ne sais pas à qui tu as affaire. Qui es-tu? Répond!

Tout en parlant je m'étais rapproché de mes vêtement au sol ou se trouvais mon épée, qu'il n'avait sans doute pas remarqué. A ces yeux je n'étais qu'une faible femme sans défense! Il allait voir de quel bois je me chauffais.

Je m'accroupis, dégainais mon épée, me relevait la pointant sous son menton en quelque secondes à peine. Son regard surpris fut pour moi source de satisfaction. Lui souriant de toutes mes dents je le provoquais un peu plus.

-Suis-je toujours une pauvre femelle sans défense? Mais dit moi Guerrier qui viendra te sauver?

Il allait me essayé de me désarmé je le savais, son regard en disait long sur ces intentions, je reculais d'un bon, toujours en position d'attaque et attendis son premier mouvement.

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