chapitre 6

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La mort peut-elle être aussi paisible? 

Est-ce que je rêve encore?

Pourtant je me sens bien, apaisé et réchauffé.

Une minute!

Réchauffé? Oui, j'ai même très chaud.

J'ai l'impression d'être allongé sur un nuage de plumes à l'odeur très masculine qui je dois l'avouer me perturbe un peu. Je l'a hume profondément. Je confirme c'est bien celle d'un homme. Un homme? Mais pourquoi?

Mais où je suis moi? Je n'arrive pas vraiment à ouvrir les yeux. Une terrible lumière m'en empêche. Ma tête va explosé et j'ai des picotements dans les mains et sur le visage. Il va pourtant falloir que j'affronte la triste réalité qui s'offre à moi. Mon cerveau ne doit pas vraiment être réveillé lui aussi car mes souvenirs s'arrêtent lorsque je courrais chez moi.

Ca y est, je panique!

J'ouvre les yeux en grand. Le soleil me brûle les yeux mais j'arrive à m'assoir. J'ai mal partout à présent. J'ai encore la nausée. Les larmes arrivent déjà. Qu'est ce que je fou là?

Apparement je suis dans un lit.

Mais une chose est sûr, je suis pas à l'hôpital. tant mieux. Je n'ai aucune envie d'affronter mes parents. Le lit est immense comme dans les hôtels de luxe. Les murs sont gris foncé. Celui qui est en face du lit est blanc ou beige je sais pas trop. Un grand dressing sur tout le mur de gauche. Tout est en bois brut. La décoration est minimaliste, voir inexistante. Très différent des goûts imposants de la maison où j'ai vécu. Mon mal de tête augmente. Je pose mes mains sur mon front. La douleur est horrible. Soudain, la pression familière de ma poitrine et le gouffre dans l'estomac s'éveille. J'ai du mal à respirer normalement. Nouveau moment de panique. Est-ce qu'un jour tout ça va t il cesser? 

Et puis la porte s'ouvre. Je sursaute au même moment et ma respiration se bloque. Un homme se tient debout à l'entrée de la chambre. Il a l'air essouflé et inquiét. Il a couru ou quoi?

Les secondes passent. Le temps s'est figé. Nos yeux sont absorbé l'un par l'autre. Comme si ils communiquaient entre eux. Il tient encore la poignée de la porte. Vêtu d'un jean foncé et d'un pull noir. Il est brun, les cheveux court. Mat de peau. Peut être Espagnol ou Sud Américain. Ses yeux sont d'un noir profond. Il a une carrure très dessiné sous son pull serré. Je déglutis. Je deviens folle ou quoi? je me mets à fantasmer sur un homme que je ne connais même pas et qui est bien trop beau pour être honnête. Mince comment j'ai attéri ici et pourquoi?

Nouveau moment de panique. Sans le quitter des yeux je sors du lit. Je recule jusqu'à heurter le dressing. Je me retiens de tomber. Je dois faire peur à voir. Il avance d'un pas mais s'arrête net en mettant ses mains en avant.

   - Non, non, ne panique pas. Je suis pas un criminel qui te séquestre. Soit tranquille. Je vais tout t'expliquer et tu pourras partir quand tu te sentiras mieux. Ok?

Il hésite et se frotte la tête.

     - Je veux dire. Je vie tout seul et la maison est grande alors... rien ne presse, prend ton temps.

Il a l'air mal à l'aise. Ce qui me fait sourire discrètement. Il se tourne pour partir, mais me fixe une dernière fois.

     - Je vais... faire du café.

Il a parlé lentement. Je n'arrive pas à lire entre les lignes. D'habitude je cerne assez vite les nouvelles personnes que je rencontre mais pas lui. Cette situation est très troublante. Je suis complètement perdu. Mais je crois que je ne suis pas la seule.

Son unique moitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant