Aвιgαιℓ

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Enfin de compte, nous avons opté pour un hôtel totalement basique sur la route menant à Chicago. La chambre demeure petite, et lugubre. L'éclairage ne semble pas à son top, la seule lumière qui nous éclair est celui d'un chandelier placé dans un coin de la pièce. Génial. Comme pour en rajouter, il n'y a qu'un lit deux places. Bien évidemment Caleb c'est porter volontaire pour dormir sur le mini canapé logé près de notre unique source de lumière.

Je m'allonge dans le lit auprès de ma sœur après mettre débarrassé de mon jean et de ma veste. Je reste là, dans la même position, sans trouver le sommeil. Ça fait depuis quelques temps que j'ai des insomnies, mais sincèrement j'en suis bien heureuse. Si je dors, je sais ce qui m'attend dans le pays des songes : des cauchemars, des rêves tourmentés à rendre fou n'importe qui. Toujours la même personne allongé sur le sol. Toujours cette homme au visage balafré. Toujours ce même couteau me transperçant l'abdomen. Je me persuade que ce n'est juste qu'un rêve, mais il y a toujours une petite partie de moi qui en doute. Je n'ai aucune idée de ce que tout cela présage, mais je souhaiterai juste que cela reste qu'un test de mon cerveau essayant de se confronter au pire scénario. Je ne supporterai pas de vivre dans la peur, même en fermant les paupières...

Lorsque Caleb se lève, le soleil n'est même pas levé qu'il nous demande de nous activer.

- On bouge, aller ! Nous presse-t-il.

Je n'ai pas dormi, juste somnolé, contrairement à Heather qui semble immergé de son sommeil. Nous enfilons nos vêtements, rassemblons nos deux trois affaires qui se résume à deux sacs : l'un de vivres, et l'autre de nos affaires personnelle.

Installé à l'intérieure, Caleb démarre immédiatement la voiture sans perdre de temps. Mon frère est très matinal, il ne connaît pas la grasse mâtiné. Non, sérieusement je l'admire de garder la tête froide vu tous les responsabilité qui pèse sur ses épaules. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais au fond je suis optimiste car j'ai un grand frère qui veille sur moi et ma sœur.

- Bon, où vas-t-on maintenant ? Ai-je quémandé d'une voix ensommeillé.

Il continue à fixé la route, tout en maintenant fermement le volant comme si sa vie en dépend.

- Chicago, la ville des lumières, dans tous le sens du termes, rajoute Caleb.

J'arque un sourcil, mais il semble que je ne sois pas la plus rapide à répliquer.

- C'est-à dire ? Rétorque Heather.

- C'est-à-dire qu'on va chercher des lumières, dit-il comme si cela demeure la chose la plus évidente du monde.

Je ne réponds pas, je ne cherche même pas à résoudre son énigme car mes paupières se ferme lourdement sans même que je ne m'en rendent compte.

Lorsque je sors de mon sommeil anormalement sans tourments, je me retrouve seule dans le 4x4 garé dans un parking d'air de repos. Je choisis de sortir du véhicule en quête de mon frère et de ma sœur. Quand je pénètre dans la boutique, quelque chose me frappai. Le bruit... Silence totale. Il n'y a même pas de caissière en vue. Je crie alors leur nom à travers tous les rayons de la petite épicerie.

- Caleb ! Caleb !

Silence.

- Heather ! Heather, répond !

Rien.

- Caleb, Heather... ?

J'allais abandonner, récupérer mon cellulaire pour appeler mon frangin, mais un fracas me fait sursauter et par la même occasion éclater mon cellulaire par terre. Mes pas me conduisent vers l'arrière boutique. Pourtant, j'aurai beau vérifier et fouillé de partout, il n'y a personne. Je me convainc alors que ce devait être le fruit de mon imagination, alors je retourne sur mes pas ayant oublié mon téléphone à terre. Néanmoins, une mauvaise surprise m'attend, mon téléphone a disparu. J'ai tenté de le cherché ailleurs probablement l'ai-je fait glisser sous les rayon sans le faire exprès, mais rien. Tous ça signifie une chose, je ne suis pas seule, et pas pour mon plus grand plaisir.

J'accours vers le 4x4, mais lui aussi a disparu. Merde, c'est un complot ou c'est comment ?
Je n'ai pas le temps de réfléchir à mon sort lorsqu'un cri suraigu retentit. Il provenait du magasin. Dès que j'atteins la porte d'entrée, un autre cri, sourd cette fois-ci, comme si quelqu'un agonisait se fait ourdir. J'attrape alors au passage un couteau dans un rayon avant de me diriger toute tremblante vers les sanitaires. J'ouvre brutalement la porte brandissant mon couteau tel un trophée. Un corps demeure étaler par terre. C'était un homme, mais je n'arrivais pas à distinguer son visage de profil caché par une mêlé de sans. Quand je suis sur le point d'identifier le visage de l'inconnue dans une position de mort, des pas lourds se manifestent dans mon dos. Je me retourne lentement mon couteau toujours en mains. Cependant un frisson d'effroi parcourt mes nerfs lorsque je découvre l'individu qui me faisait face. C'est bien lui, l'homme au visage balafré. Il me dévisage l'air moqueur comme si toute cette scène semble être un magnifique spectacle à ses yeux. Ses yeux d'ailleurs sont si sombre, qu'en un regard il pourrait me pétrifier d'un seul battement de cil. Mais je suis toujours là devant lui, les jambes flageolantes.

- Tu as peur ? Son ton rocailleux est empli de venin me transperçant de l'intérieur.

J'inspire, puis expire afin de retrouver mon calme. Mes jambes reprennent un comportement normal, mais pas mon cœur...

- Où sont mon frère et ma sœur ?

C'est à peine croyable que j'arrive à sortir une phrase sans bafouiller. Oui, j'ai la trouille, mais qui ne le saurais pas fasse à ce monstre.
Le monstre en question ricane avant de me regarder comme s'il avait en face de lui une pauvre fille.

- Je t'avais dis de ne pas t'emmêler Abigail.

Il connaît mon nom. De quoi il parle ? Comment me connaît-il ? Mais surtout :

- Qui êtes-vous ?

- Tu ne te souviens pas ?

J'hausse les sourcils.

- Me souvenir de quoi, articulai-je tant bien que mal.

Son regard devient subitement glaçante, pire qu'avant croyez moi. Il me dévisage pensant qu'il allait me foudroyer d'un seul regard.

- Souviens-toi Abigail ! Hurle-t-il en me secouant par l'épaule. Souviens-toi !

Je sentis, alors quelque chose de pointu s'enfoncer dans ma rate. Puis soudain, je fus éjecté à terre près du corps déjà présent.

- Me souvenir de quoi ? Murmurai-je d'un souffle court.

- Aby ? Aby... Abigail !

Je me réveille en sursaut. Je me tourne vers son visage familier. J'entends quelqu'un souffler de soulagement. Heather. Je les regardes tous les deux estomaquer. J'observe la route. On est loin d'être dans un air de repos, non je dirais dans une grande ville pareil à Chicago. Eh bien ce n'était qu'un rêve...
Juste un autre rêve, toujours ces rêves qui ce finissent tous de la même manière...



☣ ☣

Salut,
J'espère que ce chapitre vous aura plu. Bref que penser vous du rêve d'Abigail, étrange n'est-ce-pas?
Prémonitoire, avertissement ou juste un simple rêve ?
J'attends votre réponse !

RegretWhere stories live. Discover now