Chapitre 7

8.3K 460 8
                                    

CHAPITRE 7 :

Mon cœur s'emballe comme mes pensées. Je reste figée. Je le regarde avancé vers moi. La démarche assurée, le sourire ravageur, les yeux pétillants. Il est celui que j'attendais. Mon cœur bat la chamade. Je peux sentir mon sang qui pulse contre mes tempes. Mon corps s'anime a chaque pas qui réduit notre proximité. J'aimerai ne pas sourire bêtement mais c'est plus fort que moi. Le vent fait bouger élégamment mes cheveux et cette brise qui devrai me rafraîchir n'en fait rien. Je suis bouillante d'un désir que je ne m'en savais pas capable. Je l'ai désiré toute la matinée. J'avais en mémoire chaque trait de son visage, chaque expression, chaque son qu'il émettait. J'avais en bouche sa langue, ses lèvres. J'avais sur ma peau, ses mains qui me caressaient, son souffle chaud. J'ai essayer de le sortir de ma tête mais chaque lieux, paysages, odeur me ramenait à lui. J'ai par un coup de tête décider de faire cette petite chasse pour pimenter nos retrouvailles. J'espère qu'il est tout aussi heureux que moi de le voir. Je l'attends avec impatience... J'ai l'impression que les secondes deviennent des heures. Ma diablesse fait voltiger tout son dressing et enfile une petite robe rose bonbon, qui met ses formes en évidence. Des Louboutins aux pieds, les cheveux qui descendent en cascadent sur ses épaules, les lèvres qui brillent avec son gloss hors de prix, elle attend patiemment que Nathan nous rejoigne. Je me demande qui d'elle ou de moi est la plus pressée à le retrouver. Moi c'est certain, pas cette petite dévergondée qui essaie tant bien que mal de lui faire du charme.  Je n'en peux plus d'attendre et il l'a remarqué. Je sautille d'un pied à l'autre. Il ralentit, le salaud il sait que je l'attends et que je ne rêve que de l'embrasser. Mes lèvres sont sèches, ma gorge souffre...c'est un supplice de devoir le regarder s'avancer lentement. Si je pouvais je lui sauterai au cou et lui donnerai un baiser qu'il ne serai pas prêt d'oublier.

Mais j'ai une fierté et en temps que tel je me dois de réprimer mes pulsions.

« Ce mec faudrait l'attacher et ne plus le laisser partir », propose ma diablesse. Et je dois dire qu'elle a raison.

Son tee-shirt blanc moule parfaitement son torse musclé. Son short de bain bleu s'uni parfaitement avec le bleu de ses yeux et la mer qui nous entoure. Plus il avance plus mon corps réagit favorablement. Mes muscles se détendent, mes jambes ne sont plus flageolantes, mes mains ne sont plus moites. J'ai soif, soif de lui. Quand il arrive à ma hauteur, il me regarde tel un prédateur qui admire sa proie. Et j'aime être sa proie.

-Salut, dit-il d'une voix suave.
-Salut, répondis-je.
-Je suis désolé, murmure-t-il.

« Je suis désolé » je n'ai jamais autant aimé des excuses. Son regard est suppliant, triste même. Je n'aurai jamais pensé qu'il puisse ressentir ça. Sa main droite caresse ma joue et l'autre mes cheveux. Je ferme les yeux, j'aime qu'il me touche, j'aime sa manière subtile de s'excuser, j'aime sa façon de me regarder. Ses mains descendent à ma taille et resserre son étreinte. Je suis agréablement surprise. Ma poitrine contre son torse, nos respirations s'accordent peu à peu. Mes mains se posent sur ses bras, les siennes effleurent la fermeture de ma robe.

-J'ai cru comprendre que tu avais encore des problèmes avec ta fermeture, demande-t-il en souriant.

Il fait référence à mon deuxième message :
« Le café s'est refroidi,
Les fruits se sont égarés,
Et moi je ne fais que patienter...
La fermeture de cette robe bien trop étroite s'est encore coincée,
Oh tiens, ce jeune pourrai m'aider... »

-Oui comme d'habitude, c'est bien dommage que tu n'étais pas là..., fais-je en le défiant.
-Vraiment ? S'interroge-t-il en arquant les sourcils.
-Oui j'ai du faire appel à un brave jeune homme qui était dans le coin, le taquiné-je.
-Tu n'es pas sérieuse ? Demande-t-il sérieusement.

*Entretiens et plus si affinités*Where stories live. Discover now