*Entretiens et plus si affinités*

CHAPITRE 9 :

CHAPITRE 9 :

L'attraction entre nous est électrique, charnelle... Je ne saurai décrire cette sensation. Elle est puissante, intense. Cette alchimie, ce lien qui se créer entre nous me dépasse.

Je suis ensorcelée par cet homme que je connais à peine. Chaque geste, chaque caresse, chaque baiser me transporte dans une autre dimension. Et puis merde !

Je presse doucement mes lèvres contre les siennes. Elles sont sucrées, aromatisées à cet alcool que j'apprécie tant. Nos langues se rejoignent avec élégance. Tout est parfait, le lieu, l'homme, le baiser. Mes mains s'insinuent dans sa chevelure. J'aime jouer avec ses mèches, et je sais qu'il apprécie que je le fasse. Ses mains se baladent sur mon corps, je laisse échapper un léger gémissement. Je me presse contre lui, ma poitrine contre son torse. Je sens son coeur qui bat la chamade, sa respiration qui s'accélère comme notre baiser qui s'intensifie. C'est incroyable, je vais me perdre dans ce tumulte de sensations. Je lui transmet tout le désir que je peux ressentir quand je le vois, quand il me touche, quand il m'embrasse. Je n'avais jamais embrasser personne comme je le fais actuellement. C'est vrai, intense, puissant, et agrémenté d'une pointe d'érotisme. Je sais exactement où poser mes mains, comment jouer avec sa langue qui était jusqu'à maintenant si timide. Je veux lui montrer toute ma gratitude pour ce qu'il fait pour moi. J'ai envie de lui prouver qu'il m'a pour lui entièrement durant 48h.

-Waouh, on ne m'avait jamais embrassé comme ça, fait-il en détachant ses lèvres des miennes.
-C'est l'effet souhaité, murmuré-je en souriant.

A bout de souffle, front contre front, nous essayons de reprendre notre respiration. Il n'avait pas envie d'interrompre notre baiser mais cette sensation le perturbe tout autant que moi. Je n'arrive pas à expliquer ce qu'il déclenche en moi mais j'aime ce que je ressens. Mes mains descendent doucement vers son torse. Je les placent en bas de son tee-shirt et le retrousse pour pouvoir l'enlever. Il ne me stoppe pas au contraire il me laisse faire et me regarde les yeux fiévreux. Pour moi plus rien n'existe autour de nous et franchement j'aimerai que l'on soit totalement seuls... Mais nous sommes entourés de cinq personnes qui peuvent apparaître à tout moment. Je suis frustrée de ne pas explorer chaque partie de son corps, de sa peau comme bon me semble. Je me contre fiche de mes principes, de mes barrières, de la peur que j'ai de me donner à quelqu'un. Là à cet instant je suis prête à m'offrir à lui. C'est un désir profond que je ne connaissais pas avant de l'avoir rencontré.

Sa peau est douce, caramélisée parfaitement, son torse m'apparaît lorsque j'enlève entièrement son tee-shirt, il est superbe. Ses abdominaux travaillés montrent à quel point il prend soin de lui. J'effleure de mes doigts sa peau. Je peux constater les frissons qui le parcourt quand je le touche. J'aime ce pouvoir, je n'avais jamais eu une telle emprise sur quelqu'un. Je sais que je peux faire ce que je veux et qu'il me suivra sans broncher.

-Tu es tellement belle, chuchote-t-il en replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille.
-Et toi tu es tellement séduisant, fais-je en plaçant ma main sur son torse.

Il ne sursaute plus au contraire je sens sa respiration qui reste constante, calme et qui se cale à la mienne. Sa peau vient à la rencontre de ma main. Il a confiance en moi.

Je contemple son corps parfait. Mes doigts glissent de ces pectoraux à son flanc. J'effleure ses nombreux abdominaux. Je suis concentrée, fixant chaque détail de son corps. Je suis comme une petite fille devant un gâteau au chocolat. Je m'humecte les lèvres. J'ai faim, non je suis affamée... Je le dévorerai sur place s'il me laissait faire. Je pense qu'il est ma petite gourmandise, appétissante et exquise. Hum... J'ai des idées pleins la tête....

Ma petite diablesse est en extase, bouillonnante de désir. Elle a complètement enlevée ses vêtements et se pavane en porte jarretelle. Elle attend patiemment le moment fatidique où elle pourra enfin prendre son pied. Elle trépigne d'impatience. Si je la laissais elle l'aurait déjà déshabillé depuis belle lurette.