*Entretiens et plus si affinités*

Chapitre 17

Chapitre 17 :

L'excitation que j'avais s'est transformer en gêne. L'ambiguïté est d'autant plus marquer à cet instant précis par la situation. Il est un employeur potentiel, ce qui était à la base un dilemme. Mais maintenant qu'il est le beau frère de ma sœur, cela complique encore plus les choses. Il faut que cela cesse. Ma vie est déjà assez compliqué, je ne vais pas rajouter d'autres problèmes au tableau.

-Tu es magnifique, splendide même, me murmure-t-il à l'oreille puis dépose ses lèvres sur ma joue pour y laisser un doux baiser.
-Merci tu l'es aussi, le complimenté-je en lui souriant.

Mon père nous fait signe de le rejoindre. Les flash ne cessent de crépiter ce qui me met un instant mal à l'aise. Il a sentit ma réticence, alors il resserre son étreinte en me prenant par la taille et me dirige vers les marches où mon père répond à une interview. Une foule impressionnante se presse autour de nous, ce qui m'intimide.

-Je vous présente ma dernière fille, Mila, dit mon père en me prenant par la taille. Ce club a été spécialement créer pour elle. Chacune de mes filles, le jour de leur vingt cinquième anniversaire ont reçu les clés d'un édifice. Mon aînée possède un restaurant le Méli-Melo. Ma cadette un institut de beauté, le Malyable. Et ce soir je donne les clés du club La Milanaise à ma benjamine. Je lui souhaite un très bon anniversaire et lui souhaite de continuer à briller comme elle le fait si bien jusqu'à maintenant.

Émue par ses quelques mots je ne peux que l'étreindre et le remercier. S'ensuit d'interminables séances photos. Avec mes parents, mes sœurs, mes amis et enfin avec Nathan. Je me détends et prends goût à poser devant l'objectif des paparazzi. La proximité que nous entretenons Nathan et moi suscite beaucoup de questions autour de nous. En m'aidant à monter les marches jusqu'à l'entrée du club qui je dois dire est spectaculaire, nous sommes interpellés par plusieurs journalistes.

-Vous confirmez que vous êtes en couple, s'empresse de demander une jeune femme.

Je souri à Nathan. Il est hors de question de confirmer quoique ce soit. Nous ne sommes pas en couple même si cela peut porter à confusion.

-Je ne peux pas confirmer ce que vous me demander mademoiselle puisque qu'il n'y a rien, lâché-je en souriant.
-Comment vous connaissez-vous ?
-Mademoiselle Moore est ma nouvelle directrice commerciale. C'est la seule chose que vous devez savoir, interrompt Nathan.

Je ne m'attendais pas du tout à cette révélation. Continuant à gravir les marches je reste perplexe à ce qu'il vient d'annoncer.

-Maintenant je suis ta nouvelle directrice commerciale ? Je croyais que nous devions en discuter avant.
-Il n'y a plus besoin d'en discuter. Je t'ai dit que je te voulais dans mon équipe.
-Je n'ai pas accepter Nathan ! Tu ne peux pas me forcer à venir travailler avec toi, m'indigné-je.
-De quoi as-tu peur Mila ? Que je te saute dessus au travail ? Plaisante-t-il.
-Qui te dit que ce n'est pas l'inverse ? Murmuré-je à son oreille.

Resserrant son étreinte au niveau de ma taille, je sens son désir monter en flèche. Il se crispe pour s'empêcher de me toucher je souri à l'effet que je lui fait. C'est une évidence que si je travaille à ses côtés réfréner mes ardeurs serai impossible. Je penserai à chaque instant à sa peau, à sa bouche, à ses caresses, à ses lèvres, à son corps musclé...

-Êtes-vous en train de m'allumer mademoiselle Moore ? Me demande-t-il amusé.
-Exactement monsieur Reynolds, susurré-je à son oreille.
-M'hébergerez-vous pour la nuit ? Demande-t-il en souriant.
-Avec plaisir. Vous pourrez jeter un coup d'œil à mon appartement pendant mon absence, rigolé-je
-Vous partez ?
-Je serai à Ibiza tout le week-end avec eux, poursuivis-je en désignant mes sœurs, Noah, Adam, Lucie et mes parents. Je vous aurez bien proposé de nous accompagner mais étant donner que je suis votre nouvelle directrice commerciale je ne peux me permettre d'entretenir une relation personnelle avec mon employeur..., fais-je remarquée.
-Tu es très maligne ..., constate-t-il.
-C'est une de mes qualités, monsieur Reynolds.