Chapitre 5/ The show must go on

641 94 2
                                    


Nouveau chapitre, nouveau point de vue! Je sais, je sais, ce chapitre est extrêmement court!! J'espère tout de même qu'il vous plaira :)

-°-°-°-°-

( m a r i e )

(j'ai été stupide de penser que ma vie pouvait être normale)

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

(j'ai été stupide de penser que ma vie pouvait être normale)

Février
Les journées se faisaient plus froides, plus courtes.
Les lycéens traînaient leurs carcasses à demie-éveillées le long des murs du couloir, avant de se rendre dans leur salle de cours. Puis au réfectoire avant de terminer leur journée avec une activité imposée par l'école. La même routine. Tous les jours de la semaine. Le vendredi soir étant réservé aux fêtes de dernière minutes; le samedi à la journée de "rétablissement" et le dimanche soir aux devoirs en retard.
Venir au lycée était comme regarder un même film en "slow-mo" encore et encore.

△▽△▽

Whitney me courait après comme un chien en laisse, déblatérant sur "la nouvelle tendance".
Qu'avais-je fais pour mériter ça? Whitney, Lindsay et tous ces noms en "ey"? Pourquoi moi? J'avais été placée sur ce piédestal sans qu'on ne m'eu demandé mon avis. J'étais une "fille de...", j'avais de l'argent, j'étais jolie et suffisamment intelligente. Le reste comptait peu. Marie, marche comme cela; ne mange pas ci; intéresse-toi à ça. J'étais enfermée dans ce rôle qui ne me correspondait peu: " Marie taille-zéro", comme ils disaient. J'avais eu du mal à me faire aux nombreux surnoms que l'on me donnait.
N'étais-je donc pas plus qu'une "taille-zéro", qu'une "Queen Bee", qu'une "accro de la mode sans cervelle"?
The show must go on! Je devais m'en tenir au script.
Le seul problème dans toute cette mascarade et ces clichés, fut que je n'étais ni blonde, ni "blanche"; mais qu'une simple thaïlandaise adoptée par une riche famille américaine. Rien de plus.
Je n'étais qu'une simple petite thaïlandaise qui avait passé l'âge de jouer à la poupée et aux défilés de mode, qui ne demandait qu'à être elle-même.

- Tu ne penses pas? m'interpella la voix aigue de Whitney
- Comment?

Elle soupira, rejetant ses cheveux oxydés sur son épaule gauche. Qu'est-ce qu'elle pouvait être cliché!

- Que cette robe m'irait à merveille pour le bal de promo?

J'acquiesçais rapidement.
Whitney et les autres filles continuèrent leurs conversations sans intérêt.

Popular | ✓Where stories live. Discover now