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Marie

(un de ces jours tu devras arrêter de mentir et être toi-même. peut-être qu'aujourd'hui devrait être ce jour)

" Tu as le droit d'aller de l'avant. Tu as le droit d'avancer en laissant ton passé derrière toi. Tu as le droit de saisir ta chance, ouvrant grand la porte à de nouvelles possibilités. Tu mérites d'être heureuse, de sourire et de rire de manière incontrôlable. Tu mérites d'être entourée de personnes qui se battent pour toi, sans même penser à abandonner. Tu mérites d'être entourée d'amis qui voient la meilleure partie de toi, qui croient inconditionnellement en toi. Tu devrais être entourée de personne qui te regarde et son capable de dire qui tu es au plus profond de toi-même.
Tous les jours. Tout le temps. Tu mérites tellement plus que des promesses vides de sense, de faux espoirs.
Tu devrais te réveiller chaque matin le cœur et l'esprit léger, sans avoir peur de montrer qui tu es réellement. Tu mérites ces conversations qui durent jusqu'à trois heure du matin. Tu mérites d'avoir quelqu'un sur qui tu peux compter, quelqu'un que tu pourrais appeler n'importe quand et serait toujours là pour toi. Tu mérites des amis qui te font oublier ta peine et tes chagrins. Tu mérites quelqu'un qui recolle tes morceaux, inlassablement.
Tu mérites la liberté d'être toi-même et d'apprécier ce que la vie a à t'offrir de plus beau.
Tu mérites l'aube et le crépuscule. Tu mérites l'univers et toutes ses étoiles. Tu mérites le calme de la mer et l'éclat du soleil.
Marie, tu mérites d'avoir le monde à tes pieds et la tête dans les nuage. Tu mérites la paix intérieure. Tu mérites d'être aimée pour ce que tu es vraiment.
Tu mérites d'être toi, et il est temps que tu le croit."

Mercedes plia doucement la feuille de papier et la rangea dans une enveloppe fine.
Tu écriture penchée elle inscrit le nom de la jeune fille en lettres capitales.
Marie Thompson. Cette jeune fille qui n'avait jamais eu le droit d'être elle-même. Elle n'avait eu de cesse de répondre aux attentes de ses parents, de ses camarades, sans se satisfaire elle-même. Aux yeux de tous, elle était Marie "taille-zéro". Aux yeux de Mercedes, elle était Marianne Thompson, jeune fille timide et peu sûre d'elle.
Un jour aussi, elle avait été comme cela. Elle craignait les regards des autres, tout comme la jeune thaïlandaise. Mais elle, Mercedes, croyait aux deuxièmes chances. Il n'était jamais trop tard pour tout quitter, tout recommencer. Peut-être que les gens parleraient, jugeraient, mais qu'importe! À quoi bon vivre sa vie si l'on est pas heureux? Éventuellement les gens se tairont et accepteront la décision.
Après tout, on a qu'une vie, avait-elle tendance à dire.

▽

Plus tard, la jeune brune ouvrirait son courriel, le lisant d'une main tremblante.
Elle était aujourd'hui étudiante en psychologie et faisait tout pour s'éloigner de sa figure lycéenne. Elle tentait de s'ouvrir aux autres, dévoilant sa vraie personnalité.
Mais elle était peu sûre d'elle. Peut-être que les autres n'aimeraient pas qui elle était vraiment. Mais qui était-elle d'ailleurs? Comment faisait-elle pour être elle-même? Elle avait tellement prétendu être quelqu'un qui ne lui ressemblait pas, qu'elle en avait presque oublié ce qu'elle était avant.
Elle méritait d'être elle-même. Peu importe le regard des autres.

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Je trouvais intéressant que pour ce chapitre ce soit Mercy qui prenne du recul et conseil quelqu'un d'autre.