Peter

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avant de partir pour l'université, Mercy rend visite à chacun de ses anciens amis, leur faisant ses adieux. Les chapitres suivants (plutôt courts) représenteront chacun de ces personnages et leur réaction face aux aux-revoir de l'héroïne.

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(j'avais besoin de toi, et tu n'étais pas là)

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(j'avais besoin de toi, et tu n'étais pas là)

Le jeune brun ouvrit péniblement la porte de sa maison, toujours endormit. Il n'était vêtu que d'un bas de sur-vêtement noir et de fines pantoufles.
Cela lui prit un instant avant de réaliser qui se tenait devant sa porte.

- Mercy.
- Peter.
- Il est 4h50, rentre chez toi. marmonna-t-il
- Je pars demain à Boston. Pour l'université.
- Je sais.
- Je venais te dire au revoir. On ne se reverra peut-être plus jamais.

Il allait refermer la porte, puis se ravisa.

- L'une des plus merveilleuses choses qui peut nous arriver, est de trouver quelqu'un qui voit le meilleur en nous. Ils ne laisseront jamais quelqu'un d'autre essayer de nous rabaisser, de nous humilier. Cette personne voit toutes nos qualités, toutes les choses que nous pourrions faire grâce à nos différentes habilités. Et petit à petit, à travers leurs yeux, on commence à se considérer comme quelqu'un d'important, qui peut changer le monde à sa manière.
- Je suis désolée.
- Non tu n'es pas désolée Mercy. Tu es fière de toi. Tu as réussi à tout détruire sur ton passage. Qu'est-ce qu'on t'as fait?
- Peter....

Il referma la porte. Lentement, il se laissa tomber au sol, fermant les yeux. Il repensa à cette dernière année de lycée.
Cette nuit là, adossé contre sa porte d'entrée, il pensa à elle, et à tout ce qui n'avait pas marché. Il cherchait désespérément le moment où ils avaient cessé d'ignorer le regard des autres, où ce n'était plus eux contre le monde.
Peut-être cela faisait parti du processus de la vie. Un jour on grandissait, et les regards des autres se faisaient plus persistants. Impossible de les éviter.
Il avait cru changer pour se plaire à lui-même, alors qu'il n'avait voulu que plaire aux autres. Il avait changé pour satisfaire les regards des autres, devenant alors l'un des garçons les plus populaires.
Que ce serait-il vraiment passé, s'il n'avait jamais changé sa façon d'être? Cette dernière année aurait été bien différente.
Il aurait été ce garçon chétif, collé aux basques de Mercy. Elle n'aurait pas "miraculeusement" disparu. Personne n'aurait souffert.

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