Release ✔

•Chapitre 13•

                  •NAIN DE JARDIN•

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Je me réveille doucement, fatigué de ma nouvelle nuit blanche, j'ai du dormir deux heures pas plus. Hier j'ai rangé les quelques coupes et médailles que j'ai rapporté de chez moi, ça a fait un sacré poids dans ma valise mais je trouve qu'elle sont très bien dans ma petite chambre universitaire.

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Une fois vêtus d'un jogging ample de couleurs gris ainsi qu'un top bleu du même genre et de mes fidèles chaussettes hautes, j'enfile mes veilles converse de la même couleurs et attrape finalement mon sac à dos avant d'enfilé ma petite veste. Je referme derrière moi la porte à clé puis je m'engage dans les escaliers, après tout, si je suis revenue c'est pour m'entrainer, non ?

Je m'engage dans les escaliers lorsque je croise le regards interrogateur de cette chère tête de mouton. Je lève mon index en sa directions puis ouvre mon sac me rappelant soudainement du texte que j'ai écrit durant la nuit. Je lui tend le bout de papier froissé, j'ai un sourire fière collé au lèvres alors que lui, hausse un sourcils, sérieusement je me demande comment les gens arrives à faire ça !

- «C'est le texte pour la rédactions que l'on devait faire ensemble. J'insiste bien sur le dernier mots avant de continuer. Tu n'as plus qu'as faire la mise en page.»

Je me tourne et commence a descendre lorsqu'Edden m'interpella.

- «Il faut que je lise pour savoir si t'as écrit un truc cohérent.

- Et qu'est-ce-qui t'en empêche ? Demandai-je en soupirant.

-  Ton écriture de Macaque.»

Je hausse les sourcils me demandant s'il se fou de ma gueule où s'il est belle et bien sérieux.

-«Eh bien tu te débrouille parce-que la tout de suite, je dois aller m'entraîner.

- Il est dix heure du matin, tu vas pas t'entraîner maintenant, si ?»

Je souris rapidement avant de descendre ces foutu escaliers pour de bon cette fois, le bâtiment de danse étant proche, je m'y rend en marchant. Les rues du campus son désertes, tous les étudiants doivent être en famille, c'est quand je pousse la porte du bâtiment D que je sursaute.

- «Abruti ! Criai-je rapidement.

- T'aurais vue ta tête !» Dit-il entre deux rires.

Franchement je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, j'ai faillis faire un arrêt cardiaque en le voyant dans le reflet de la porte en verre. Je soupire en pénétrant dans le haule, le blond me suis encore et je lui lance un regard interrogateur.

- «J'attend que tu me lise ce que tu as écrit.»

Je lui tend mon majeurs, il a des yeux non ? Je grimpe les deux étages me séparent de la salle de danse mise a dispositions des danseurs qui souhaite s'entrainé, elle est ouverte vingt-quatre heure sur vingt-quatre à conditions que l'on ne mette pas le souque.

J'ignore complètement l'individu derrière moi et entre dans mon nouveaux chez moi pour les deux semaines à venir. Je pose mon sac au pied du meuble sur lequel est posé la chaine hi-fi avant de m'approché de la glass pour attaché mes cheveux blond jusqu'à maintenant lâché en queue haute. J'observe du coin de l'œil mon voisin de pallier s'assoir au coin de la grande pièce, sur le parquet, essayant de décrypté mon écriture. Pour ma défense, il était plus de minuit passé et j'avais pour seul lumière ma petite lampe de chevet lorsque je l'ai écrit.

J'allume finalement le poste et introduit le disque de musique qui était dans mon sac, je monte le sons pour immergé puis je commence a m'échauffer. Pour aujourd'hui je vais plutôt travaillé la technique en jazz. Après une bonne dizaine de minute, je me lance dans une improvisations, c'est bien l'une des choses les plus difficile qui existe dans le monde de la danse, savoir inventé une danse entière au file des mouvements et de la musique, ne jamais s'arrêter et avoir une certaine cohérence entre les pas, ne pas faire de fautes techniquement et surtout être en rythme.

Je reste immobile, assise sur le sol, fixant un point imaginaire essayant de reprend ma respirations, c'est lorsque j'entends​ des applaudissement que je relève brusquement la tête, j'aperçois Edden, frappant dans ses mains avant de s'arrêter sous mon regards noir. Je déteste que l'on m'observe lorsque je danse de la sorte, je suis dans mon monde, ma bulle, je ne danse jamais en improvisations devant les autres. C'est le seul moment où j'exprime absolument tout, ma véritable humeur du moment est retransmis dans cette seul et unique danse et visiblement, ce n'est pas la joie.

                                   •

Cela fait une semaine que je suis de retour au Campus, il est toujours aussi désert d'ailleurs. Une semaine que je m'entraîne tout les jours, une semaine qu'Edden y assiste pour je ne sais quel raison. Je lui es demandé pourquoi mais a chaque fois, il se contente de haussé les épaules.

Aujourd'hui nous somme dimanche et j'attends mon voisin de pallier, assise a la même table que d'habitude dans cette bonne veille bibliothèques, je surf sur le profil internet de mon anciens club de danse et je tombe finalement sur une vidéo qui date de très longtemps. A l'époque, je n'avais que douze ans et c'était la chorégraphie que nous avions dansé pour nous qualifier au championnats national. J'étais la plus petite de taille de mon groupe et vêtus de ce fameux costume violet, je m'en rappel très biens car j'avais mis au moins trois heures a l'enfiler.

_«On dirait un nain de jardins.»

Je relève brusquement la tête pour apercevoir le bouclé qui rigole a sa propre "Blague", je lève les yeux au ciel avant de fermer mon petit ordinateur.

_«Tu avais quel âge ? Six ans ?

_Douze ans. Répondit-je en le fusillant du regard.»

Il me regarde sûrement attendant que je lui dise que je plaisante mais son sourire s'agrandit encore plus lorsque je n'argumente pas. Ce garçons a une case en moins je pense, soit il ne sourit jamais soit il n'arrête pas de rire toute la journée.

_«Je préfère quand tu fait tout le temps la gueule.»

Il me tire finalement la langue avant de s'assoir en face de moi pour me montré sa mise en page. Je sens que la journée va être longue.