Chapitre 21 : I want blood

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À écouter avec le média.

Je suis dans les rues de la Nouvelle-Orleans en train de me diriger vers le Loft de Marcel après ma petite fuite improvisée...
Les Mikealson doivent me prendre pour une folle tout juste sortie de l'asile. Je rigole toute seule dans la rue en imaginant leurs têtes. Cette fois c'est les passants qui me regardent bizarrement : je dois vraiment avoir le rire d'une chèvre qu'on égorge vu leurs têtes ; ou ils sont cette face au naturel et dans ce cas je les plains d'être aussi moches.

J'aperçois au loin le Loft de Marcel, je cours à vitesse vampirique et entre en trombe à l'intérieur.
- Marcel ! C'est moi !!!-je hurle pour être sur qu'il s'aperçoive de ma présence.
J'entends des pas se rapprocher et je découvre Marcel, le téléphone à la main.
-Je viens d'avoir Klaus. Dis-moi que tu ne t'es pas enfui en criant comme une hyène enragée...-me demande Marcel, dépité.
-Comme une hyène enragée ? Il aurait pu trouver une meilleure comparaison quand même ! Un millénaire pour s'exercer au langage et il est même pas capable de s'exprimer avec un minimum de délicatesse c'est quand même...
- Diana ! Tu peux la fermer cinq minutes s'il te plait !
- Pourquoi ? Ma voix est tellement mélodieuse ! Je ne vois pas pourquoi je t'en priverais.
- Et tu t'étonnes que tes parents ne te supportent pas...
Il aurait mieux fait de se taire...
Je sens la rage monter en moins. Je le saisis violemment par la gorge et le plaque contre un mur qui se fissure sous le choc de l'impact. Je sens mes crocs percer mes gencives.
- Ouvres encore la bouche et je t'arrache la langue Marcel Gerard.
Ma voix a pris des tonalités plus grave, mes mains se resserrent au fur et à mesure autour de la gorge de Marcel. Je le sens se débattre mais il a l'air impuissant et faible.
D'un mouvement habile de la main je lui brise la nuque ce qui créer un bruit de craquement horrible. Marcel s'effondre comme une poupée désarticulée au sol.

Marcel est à terre pourtant la rage continue de gronder dans mes entrailles et la soif de sang se fait pressante au point de m'empêcher de penser correctement. Je dois tuer.

Les rues de La Nouvelle-Orléans sont éclairés par les rayons du soleil. J'ai faim, je dois tuer, je dois me nourrir. Mes pas me conduisent à une ruelle occupée par quelques ados boutonneux mais ce qui attirent le plus mon regard c'est leur pouls battant à tout allure. Je sens d'ici l'odeur alléchante du sang qui coule sous leur peau. J'entends une voix au loin.
- Hey ? Ça va ? T'as l'air pas bien...-m'interpelle un des jeunes
- Je crois qu'elle est shootée.- intervient un autre.
Leur s voix me parviennent comme des échos au loin. J'ai soif, je veux du sang.
- Putain de merde !! Regardes ses yeux !!-crie la seule fille du groupe.
Je peux ressentir la peur les submerger. Je ne peux plus attendre.
Ils sont trois, j'aurai vite fait de les vider de leur sang.
Je me jette sur ma première victime, je perce sa chair avec mes crocs et je sens le goût du sang : le sien est sucrée et légèrement alcoolisée. Il est enivrant. Je bois de grande goulée et le vide en quelques secondes. Ses yeux sans vie me fixe d'horreur juste avant que son cadavre n'atterrisse sur le sol.

Les deux autres pleurent dans un coin à chaude larmes, je les entends me supplier de les épargner mais je m'en fiche je ne peux pas m'arrêter. Je cours à vitesse vampirique vers la fille et lui arrache la carotide, laissant un torrent de sang se déverser le long de ses épaules. Je bois autant que je peux jusqu'à qu'elle soit vide.

J'entends un bruit derrière, le dernier gamin tente de s'échapper mais je plonge rapidement sur lui et plante mes crocs dans sa veine et le vide en quelques secondes.

J'empile les cadavres dans un coin, heureusement la rue est totalement déserte, personne ne m'a vue. Et heureusement pour la population de la Nouvelle-Orléans, mes pulsions sanguinaires ont disparues. Le seul problème c'est que je suis couverte de sang mais normalement je suis proche de la Villa des Mikealson donc si je cours à vitesse vampirique, j'y arriverai en quelques secondes.

Je m'élance donc à travers les rues et me retrouve donc comme prévue à la Villa. Le seul problème c'est Marcel, gesticulant dans tout les sens devant les Mikealson.
- Il faut la rattraper avant qu'elle ne fasse un massacre.-s'écrie Marcel.
- Trop tard.- je répond sur un ton froid.
Tout le monde écarquille les yeux en me voyant couverte de sang. Je dois vraiment fair peur en ce moment.
- Comment as-tu pu ?! C'est ma ville ! Mes règles !-s'énerve Marcel en se rapprochant dangereusement.
Avant que celui-ci est pu m'atteindre, il s'écroule sur le sol en hurlant de douleur. Ses entrailles doivent le bruler de l'intérieur. Comment je le sais ? C'est moi qui jette le sort.
- Je respecterais tes règles quand tu arrêteras de parler de choses qui te dépassent. Retiens bien ça Marcel, si tu es encore au pouvoir c'est grâce à moi qui tué tout tes adversaires parce que tu n'étais pas assez fort pour les battre. Je peux t'écraser comme une mouche Marcel. Ne me donnes pas une raison de le faire.

J'arrête le sort et le laisse reprendre ses esprits. J'ai besoin d'une bonne douche, il faut que j'enlève tout ce sang !
Je monte dans ma chambre sous les regards étonnés de tout le monde.

Une fois dans la salle de bain je peux observer mon reflet : ma bouche est recouverte de sang séché, mes cheveux sont poisseux a cause du sang tout comme mon tee-shirt d'ailleurs. Je retire rapidement mes habits, je ne suis plus qu'en sous-vêtements lorsque la porte de ma salle de bain s'ouvre brusquement sur Kol.
-Tu m'as presque fait faire dans mon caleçon tout à l'heure.- me dit l'Originel.
- Pauvre petit Kol.-je me moque.
- Tu as tué combien de personnes ?-me demande Kol.
-Trois.
-C'est tout ? Moi qui pensais que t'avais presque décimé la Nouvelle-Orléans !
-C'était juste une petite crise. J'ai déjà fait pire.
Sans que je m'en rende compte, Kol s'est rapproché de moi et me fixe intensément.

Passage légèrement holé holé.

La chaleur dans la pièce devient oppressante. Mon cœur s'accélère sous l'effet de l'excitation. Ses yeux chocolats me scrutent sous toute les coutures. Ses lèvres m'appellent dans une prière sourde. D'un coup je suis pressée contre le corps puissant de Kol. Celui-ci est légèrement voûté pour permettre à nos lèvres de n'être qu'à quelques centimètres l'unes de l'autre.
Et comme si une force nous poussait je me suis jetté sur ses lèvres. Elles ont un goût sucrée ou c'est peut être le sang que j'ai encore sur moi mais je m'en fiche. Une douce chaleur se répand dans mon bas-ventre. Ses mains se retrouvent sous mes jambes pour pouvoir me porter. Je croise automatiquement mes jambes autour de sa taille. Kol me plaque sauvagement contre le mur le plus proche. Il s'arrête pour me regarder dans les yeux. Un sourire en coin vient orner son visage et il s'attaque à mon cou en mordillant ma peau légèrement, l'embrassant. Je ferme les yeux sous le coup du plaisir.

Fin du passage légèrement holé holé

Kol et moi sommes rapidement rattrapés par la réalité lorsque Klaus réclame la présence de Kol en urgence. Probablement en colère d'avoir été interrompu, Kol abat sur poing sur le mur.
- On a pas finit mon cœur, crois-moi.-me glisse Kol avant de partir.

Si Katherine apprend ce qui vient de se passer...

 Bleeding Love (TO/TVD)Where stories live. Discover now