Bleeding Love (TO/TVD)

Chapitre 24 : Goodbye New-Orleans

À écouter avec le média.

Après la merveilleuse scène entre Davina et Kol qui n'ont mon absolument pas remarqué, beaucoup trop occupé à enfoncer leurs langues dans la gorge de l'autre, je décide de faire une petite escapade nocturne dans les rues de la Nouvelle-Orléans.
Je scrute les rues à la recherche d'une proie idéale. Je n'ai pas spécialement soif mais il faut que je défoule ma rage sur quelqu'un...
Alors je repère une jeune femme brune, elle ne semble pas se douter du danger qui la guette.

J'attends que celle-ci passe près de moi, encore quelques pas et elle sera morte...

Elle est à un mètre de moi lorsque je l'attrape par la gorge, empêchant ainsi les cris de sortir de sa bouche. Je la plaque contre le mur d'une ruelle adjacente, bien trop sombre pour que quelqu'un essaie de s'y aventurer. En temps normal, je l'aurais hypnotisé pour qu'elle se calme mais là j'ai besoin que quelqu'un souffre. Alors que des larmes ruissellent sur ses joues et que ses yeux m'implore de l'épargner, je plante mes crocs dans sa gorge. Je la vide de son sang en seulement en moins d'une minute.
Elle s'écroule dans mes bras, comme Dahlia un peu plus tôt... Dahlia, la famille Mikealson, Kol...Il faut que je me tire de cette ville à la con et vite.

Je me rends donc pour la dernière fois au manoir Mikealson.

Lorsque j'arrive la grande cour est déserte. Parfait ! Je déteste les adieux larmoyants.
Je me dirige rapidement dans ma chambre et mets toutes mes affaires dans mon sac de voyage. Je suis tellement concentré que je n'entends pas tout de suite Klaus entrer dans ma chambre.

-Je suppose que tu t'en vas Diana.

-Oui je ne peux pas rester ici plus longtemps, je dois retrouver mon frère.

-C'est à cause de Kol, n'est-ce pas ?

Je ne réponds pas, mon silence est assez explicite.

Je continue de remplir mon sac tandis que Klaus m'observe. Je suis fatiguée de me battre constamment, j'aimerais pouvoir vivre tranquillement et je ne pourrais pas faire ça tant que je n'aurais pas quitté cette maudite ville.

-Au revoir, Diana.

Sur ces mots, Klaus se volatilise. Cela ne ressemblait pas tellement à des adieux... Je ne suis pas encore au bout de mes peines.

Mon sac est finie, je m'avance pour sortir de la chambre et je m'arrête net. Si je passe cette porte, je vais devoir faire mes adieux à toute la famille Mikealson et je n'en ai vraiment pas envie.
Je décide donc de passer par la fenêtre ; je saute et atterris dans la rue, à quelques mètres de ma voiture. Il est temps pour moi de partir.