Partie 9

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Reza s'est d'un coup levé en furie, a tiré son petit frère dans par la main pour ensuite se diriger vers la sortie des gratins. Le pauvre, ça se voyait il était trop énervé et mal à la fois. On sentait le mal à l'aise qui planait autour de nous, on entendait même les mouches volés. J'avais envie d'aller le voir mais j'avais peur qu'il me refoule, il doit trop nous détester à cette heure-ci. Ortense était limite paralysé, elle bougeait plus, tu m'étonnes miskine wAllah c'est pas bien ce qu'elle a dit même si elle savait pas.



Zayane - Tu sais pas fermé ta bouche comme tout le monde de temps en temps ?


Ortense - Mais wAllah je savais pas toi aussi me deuh pas je suis déjà mal là Tship



Zayane - Encore heureux que tu l'est.Ça t'apprendra à la fermer sah.Il nous doit tellement nous détester..



Ortense - Grave moi je parle même plus wAllah.




Si ce que t'as à dire n'est pas plus intéressant que le silence ferme ta guele comme dit Despo.
Du coup, j'étais grave silencieuse, je pensais à Reza comment il s'est transformé alors qu'à son arrivé il m'a sourit et on parlait plutôt bien. Mais ça se comprends, c'est sûrement pas facile à vivre pour lui autant que pour son frère. Miskine. On se plaint tout le temps mais les gens qui ont des maladies ou des handicap, eux c'est encore moins facile pour eux comme pour leur proche.

Zayane se retourne vers moi, un sourire en coin. Qu'est ce qu'elle prépare encore celle là ?




Zayane - Allez Rokia cours va le rattraper, c'est sûre toi il t'en veux pas !



Moi - Tu veux je lui dise quoi ?



Zayane - Je sais pas tu trouvera vasy allez obligé nous il aura des envies d'égorgement alors que quand il te voit il sourit instantanément


Moi - Tu jactes n'importe quoi comme d'habitude mais asy j'y vais parce que miskine.



Je me lève et dévale les escaliers des petits gratins. Une fois dehors, je regarde à gauche à gauche puis à droite dans quel direction Reza a pu partir. Je le vois au loin près de sa voiture en train d'attaché la ceinture de son petit frère sur les sièges arrière puis refermé sa porte. Je cours en sa direction, il s'apprête à monter dans sa voiture côté conducteur. Je crie alors son prénom mais il ne m'entends pas. J'arrive à la limite de sa voiture mais il avait déjà démarré. Je rejoins les filles en leur expliquant que je l'est ratée, elle me conseille de l'appeler plus tard pour en parler avec lui. La vérité, c'est que, je sais pas trop quoi lui dire. M'excuser pour Ortense ? Non, c'est pas le but. Je voulais juste lui faire savoir que j'étais là pour lui, je sais pas pourquoi ça me touchait autant. Après le match, Baky avait demandé à Ortense après Reza et elle lui avait dit qu'elle lui expliquerait tout plus tard. Elle m'avait déposée chez moi avec Zayane puis elle était rentrée à la suite.



Le soir, en arrivant chez moi, j'entendais des rires de gars depuis la porte d'entrée, j'avançais alors vers le salon et je découvrît que les potes de mon frère de ce matin était encore là dans mon salon accompagné de mon frère. C'était bizarre parce que c'était la première fois que des amis à Fousséni se pointait chez moi. À vrai dire, je ne pensais pas qu'il en avait tellement. Je n'en avais jamais rencontré aucun et ça depuis toute petite, il doit vraiment leur faire confiance s'il les ramène chez nous. Mon frère me fait signe depuis le couloir où je l'observais lui et ses amis. J'étais toute façon obligé de passée par le salon pour rejoindre ma chambre. Je n'avais pas trop le choix. Je m'avance vers mon frère sans calculer ses potes, je suis pas sociable mais vous l'avez déjà compris depuis un moment je pense maintenant.


Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें