Partie 32

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On a les même codes, le même vécu, pas du style à s'embrasser dans la rue. Je te lâcherai pas et pour moi c'est tout vue. Pour toi, je peux même finir en garde à vue. Moi je m'en fou de tous les autres. Je n'ai besoin de rien d'autres. Je suis pas le genre de meuf à laisser tomber , je peux assumer arrête de me protéger. Je t'aime comme tu es..





Moi - Quoi ? Pardon? Répète ? Non, c'est impossible toute façon.

J'étais pas prête, en vérité j'avais du mal à y croire. Non, j'y croyais pas en fait.


Nessîl - Ta copine la blonde, même elle s'appelle Zeyenne.

Mais comment elle connaîtrais son prénom d'abord et à quoi elle ressemble physiquement. Non. Mon frère lui avait déjà glissé dans une de leur conversation peut-être bien. Non. C'est pas possible, non, même improbable, pas elle tout mais pas ça. Je sentais le regard de mon frère sur moi, lui aussi avait du mal à y croire. C'est vrai quoi...Il arrivait qu'elle vienne dormir, manger, se servir de mes affaires, se chamailler avec mon frère, lui gratter de l'argent, squatter tout ce qu'il y'avait à squatter. Elle n'était pas une invitée, non, s'en était presque devenue un membre à part entière de la maison. Mon frère l'a toujours préférée à Ortense, il disait qu'elle au moins était naturelle. Allez le comprendre, j'ai jamais saisi naturelle en quoi peut-être en son trop plein d'aisance. Tandis que Ortense était un peu sur la réserve, elle restait au stade de visiteurs disons. Je vous promets que c'est pas possible, je suis même prête à mettre mes deux bras au feu. Oh quoi que dans toute cette aisance j'oublie..un jour, elle avait fait livrée un colis à elle chez moi parce qu'elle ne pouvait pas le réceptionner chez elle de peur que sa mère pète un bleca et la cogne. Pourtant, sa mère oh..mon...Dieu est un vrai sucre du jamais vu, la douceur enjouée, elle respire la malgré la perte de son mari. Tout le contraire de Tata Nafissa, la mère d'Ortense..hum..amies ou pas amies..elle est comment dire euh..FÉROCE. On l'aime à fond mais faut dire la vérité quand il y a.

J'étais dans mes vagues et folles pensées quand j'entends le parquet grincer. Mon frère était en train de traîner Nessîl jusqu'à la porte d'entrée.

Fousseni - Allez va sucer des bites, tu te feras peut-être un nom.


Il a pas dit, il n'aime pas lacrim mais frère tu ments et très mal en plus. Bon Rokia, c'est pas le moment regarde comment il traite la pauvre fille.

Moi - Arrête wesh, arrête.


Fousseni - Plus de hlel demain, aller va dormir et casse pas la tête.

Il faut que je dise quelques choses pour crée un impact dans son cerveau. Enfin, ce qu'il en reste parce que c'est pas comme ça qu'on traite l'enfant des gens.


Moi - Grand frère tourne toi s'il te plaît.

Je sais que quand je l'appel comme ça, il peut rien me refusée. Il se retourne petit à petit et lâche le col de la veste à Nessîl qu'il tenait.

Fousseni - Joue pas à ça avec moi.

Il secoue son index en me pointant maladroitement du doigts. Quand il fait ce geste, ça signifie qu'il s'agit de son dernier avertissement avant de prendre cher.

Moi - Imagine une seconde que Reza me traite de cette manière. Oublie pas, Nessîl c'est la fille d'autrui et la sœur de quelqu'un.

Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]Where stories live. Discover now