Partie 18

4.6K 299 13
                                    









Tomber, s'relever, partir, tout le monde cherche sa voie. Un r'gard, l'amour, rentre dans ta vie sans l'savoir. C'monde, un grand mensonge, on cache les apparences. Un calvaire, du caviar, sa commence par une romance. Triompher, regretter, pas le temps d'souffler qu'ça recommence.

6h30 s'affichait sur l'horloge de ma chambre. Je n'avais pas dormi de la nuit, j'avais fait des cauchemars de fou. L'arme que j'avais trouvé dans la chambre de mon frère m'avait laissée des centaines de scénario en tête. Elle était lourde et j'imagine chargée. J'avais pas réussi à résisté et je l'ai empoigné de mes mains pour ensuite la remettre en place. La peur de me blessée bêtement avait surgi. Je l'ai remis en place, fermé le couvercle avant de sortir de sa chambre paniqué.

Que pouvait t-il bien faire avec un gun ? Peut-être qu'il la garde pour notre protection, pour sa protection au meilleure des cas.
À la maison ? À porter de main ? Chargée en plus ?

Impossible que le frère que je connais soit mêlé à la rue. Cette idée était à bafouée de mon esprit.
Je rêvais qu'il se faisait attrapé par la police pour braquage à main armé ou vente illégale d'armes à feu ou encore meurtre. À chaque fois je me réveillais en sursautant ainsi de suite et pendant les 2 jours qui ont suivi ma découverte. La possession d'une arme à feu est illégale enfin s'il à le permis de port peut-être bien qu'il l'a. Je suis pas naïf mais je vois très mal mon frère dans des affaires illicites. J'étais pas non plus dupe, je savais qu'il y a forcément quelques choses. Tout les soupçons qui s'accumulaient ses derniers temps n'était pas liée au hasard. J'étais effrayée, j'aurais même préféré ne rien voir. la curiosité aura eu raison de moi et c'est pas pour rien que c'est un vilain défaut. Le pire dans toute cette histoire, c'est que je pensais à l'autre encore plus qu'avant. Je pensais à mon frère mais je pensais à lui aussi. Considérablement intriguant alors que le gars me calcules pas mais je pense encore plus à lui. Plus conasse que conne, oh cher, connassitude. Oui, Reza ne m'avait toujours pas donné signe de vie.





J'ouvre le frigidaire pour regarder qu'est ce que je pouvais bien me faire à manger. Il était vide, plus rien à l'intérieur, j'étais dégoûtée. Il fallait donc que j'aille faire les courses à Carrefour et immédiatement. Mon ventre criait famine, moi sans manger je suis inconsciente. Je monte me changer et sort attendre le bus plus loin.


J'arrive à Carrefour 15 minutes plus tard sans problème. Il y'avait du monde c'est chiant comme c'est toujours blindé même en semaine. Je prends un petit panier à l'entrée et rentre dans le supermarché. Je commence mes courses en prenant des produits au fur et mesure. Mon panier était déjà bien remplie alors que je venais de commencer. Oh non ! Moi qui comptais pas ramassé tous le magasin. C'est mal parti..

Je marche dans la grande allée pour rejoindre un rayon. Mes pieds se plient en deux, un cadi viens me piétiner le talon des pieds. Je lâcha un crie de douleur pour ceux qui connaisse pas c'est la même sensation que quand tu te prends le doigt dans une porte. Je me retourne et vois un petit garçon se faire tapé le pouce par une femme de la vingtaine. Les deux relèvent la tête et je reconnais Alladin, le petit frère de Reza accompagné de sa grande soeur Ezzahra. Elle lui parle avec les lèvres et lui utilise ses mains pour faire des signes. C'était trop mignon en même temps triste, je sais pas pourquoi.

Ezzahra - Oh désolé madame, il a pas fait attention.

Moi - Pas grave ne vous inquiétez pas.

Je me souviens qu'il m'entend pas le pauvre.
C'est pour sa qu'il communique comme ça tout les deux. Il écarquille ses yeux qui deviennent globuleux puis me fixe un moment. Afin de refaire de nouveau signe à sa soeur qui se retourne face à moi.

Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]Where stories live. Discover now