Trapped || HS

1.8

Je la balaye du regard attentivement puis finis par me diriger vers les ordinateurs rapidement.

Je soulève chaque clavier avant de regarder derriere chaque écran. Mais je ne trouve rien.

Je cherche dans les bureaux, je cherche sur les appuis de fenêtre.

Rien.

Étant désespérée et fatiguée, je m'affaisse sur une chaise. Je la balaye à nouveau du regard, me disant que j'aie sûrement dû laisser passer quelque chose d'important.

Je finis par lâcher un soupir de désespoir.

Il n'y a rien.

J'en ai déjà marre de ce jeu.

Je regarde les ordinateurs, pensant à mes amies qui doivent se délecter de me voir ramer à ce point pour une fois.

En fixant les ordinateurs, je remarque une chose qui a l'air sans importance mais pourtant, je l'espère, est importante.

Toutes les souris sont grises, à part une.

Elle est verte.

Je me lève d'un bond et accourt vers celle-ci.

Je l'examine. Rien.

J'allume l'ordinateur, me disant que toutes les réponses s'afficheront instantanément.

Rien.

L'ordinateur reste allumer deux secondes avant que l'écran noir réapparaisse.

-Putain, lâchais-je dans un grognement de colère.

Mon visage se crispe, tout comme mes muscles.

Étant une mauvaise perdante, je m'énerve assez vite lorsque je n'arrive pas à gagner rapidement un jeu.

Je me lève, me tirant la racine de mes cheveux.

La frustration et la colère me pousse à prendre cette souris et la balancer contre le mur.

Je lache des souffles saccadés, en regardant cette souris avec haine.

Après quelques secondes, un rire nerveux sort de ma bouche. Je me mets dans des états pas possibles, juste parce que je n'arrive pas à résoudre une stupide énigme.

Les filles doivent surement me traiter de rageuse à ce moment même.

Mon regard se tourne vers cette souris une dernière fois.

Alors que j'allais détourner le regard, une chose m'interpelle.

Parmi les débris de la souris, il y a un petit objet blanc.

Je m'approche lentement, n'arrivant pas à le voir de loin.

Étant à son niveau, je peux affirmer que c'est un papier plié en quatre. Plutôt huit.

Un sourire énorme vient se placer sur mon visage auparavant crispé.

Je tourne ma tête vers la caméra de la salle avant de l'honorer avec mon plus beau sourire hypocrite et un doigt d'honneur.

J'attrape le papier et le déplie.

Vierge.

Il est vierge.

-Je t'ai bien eu, hein? Me dit une voix robotique, de manière sarcastique.

Sans me donner le temps de réagir ou de me tourner, la personne m'assène d'un coup sur la tête.

Trou noir.