2. Would you really die ?

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"Cher journal,

Je voudrais tellement leur dire ! Mais c'est si compliqué, j'ai peur de les blesser, de le blesser. Pourquoi ?"

-Tu veux nous dire quoi ? S'empressa le blond.

-Je.. euh..

-Qu'est-ce qu'il y a Louis ? Dit le bouclé, inquiet.

-Je.. Rien.

Puis il partit en courant s'enfermer à double tour dans sa chambre, journal en main. Il ne pouvait pas, absolument pas. Lorsque ses yeux avaient croisés ceux de Harry, paniqués, il s'était dit qu'il ne pouvait pas, la force lui manquait. Seuls ses yeux lui permettent de rester la tête hors de l'eau..

Pour lui, cette "nouvelle" était inconcevable, cela détruirait que trop celui qu'il aime. Alors il se résigna.

*.*.*.*

La vérité nous rattrape toujours, et elle avait fini par rattraper Louis. Cela faisait trois jours qu'il tournait en rond sans jamais sortir de cette pièce qu'il connait comme ça poche. Il avait retourné son cerveau maintes et maintes fois pour trouver une explication rationnelle et pour éviter un énorme choc psychologique au bouclé. En vain. Et le jour fatal devait arriver, un jour ou l'autre.

-Comment ça tu veux partir ? Lui demanda le métisse.

-Je.. Je dois partir. Lui répondit Louis.

-Qu.. Quoi ? Dit le bouclé, venant de comprendre. Tu... Tu ne peux pas. Je veux dire, et le groupe, les fans, et nous... Tu n'as pas le droit !

-Harry, calme toi... Lui dit Liam.

-Non, non, non et non ! Je ne peux pas. Putain les gars, il veut, il veut partir ! PAR-TIR !!

Les trois autres jeunes gens se regardaient, comprenant enfin la signification du mot "partir". Ils étaient restés silencieux tandis que Louis baissait la tête. Mais il la releva bien vite lorsqu'il entendit les sursauts qu'Harry faisait entre deux sanglots. Il le prit alors dans ces bras et lui chuchota tout bas des "pas maintenant, pas encore, je suis là" qui avaient le don d'apaiser un peu plus le bouclé. Ses sursauts s'atténuèrent, et quand ils furent totalement disparus, il descendis son regard sur Louis. Celui-ci y vit de la tristesse, de la colère, de la rage. Pleins de sentiments mélangés et il admirait la façon dont Harold les contenaient en lui. Harry craqua une nouvelle fois et alla se réfugier dans sa chambre.

-Tu veux vraiment mourir ? Risqua Liam.

-Peut-être pas dans les prochains jours mais oui, ça fait trop longtemps..

Puis il se dirigea en direction de son antre, laissant les trois autres dans la confusion. Qu'est-ce qui fait trop longtemps ? Nul ne le savais et pourtant..

*.*.*.*

Le cousin trempé, les yeux rougis et avec un mal de crâne, Harold se tournait encore et encore dans son lit en grimaçant. Le souvenir des mots de son amant lui revenait sans cesse en tête.

~Flashback~

-Les gars, je vais être bref : je veux partir, je dois partir.. Annonça Louis.

-Comment ça tu veux partir ? Lui demanda le métisse.

-Je.. Je dois partir. Lui répondit Louis.

~Fin du flashback~

Le mot "partir" résonnait dans tous les recoins de sa tête.

Il succomba de nouveau et laissa les larmes glissées de leur plein gré. Au point où j'en suis, pensait-il. Lorsqu'il entendit des pas devant sa porte, il enfouit instantanément son visage dans son oreiller imbibé d'eau quelque peu salée. Des coups se firent entendre suivit d'une voix.

-Hazz', je peux entrer ? Lui demanda le blond.

Évidemment, celui-ci n'attendait pas de réponse et entrait dans la chambre. Il se posa au bord du lit, retira ses chaussures et vint se poster près du corps du bouclé. Il lui laissa le temps de reprendre peu à peu ses esprits et un silence fit surface dans la pièce, coupé parfois par les sursauts que faisait le plus jeune.

*.*.*.*

Il n'aurait pas dû, et il le savait, pertinemment. Mais il est le roi des conneries alors celle-ci aurait été impossible à ne pas faire. Il revoyait encore et en boucle le ton et les yeux inquiets d'Harry le fixer pour lui implorer que tout ceci était une blague. Mais malheureusement non. C'était belle et bien la triste vérité. Le monde est contre moi, se disait-il en permanence. Lorsqu'il sentit une perle d'eau roulée contre sa peau, il se laissa aller et pleura.

Encore.

Toujours.

Laissant libre court à ses pensées, se délaissant de toutes sensations ou émotions. Il se vida, complètement. Néanmoins, il se rappela une phrase d'un dessin animé nommé "Shrek" qu'ils avaient regardé ensemble : "Le bonheur, c'est simple comme une larme". Foutaises ! Pensait-il. Puis il laissa Morphée l'emporter au pays des rêves, malheureusement pas éternel..

It's Over (Terminé)Where stories live. Discover now