Zeinah - «Cœur Battant De Syrie»

5-

"Où m'emmènes tu ?" dis-je en voyant une voiture s'approcher de nous.

"Montes et fermes ta gueule."

Je fus alors propulser dans celle-ci avant qu'il
ne referme la porte et qu'un homme prit le volant à tout allure.

Quelques minutes plus tard

"Oui.... j'emmène une d'elles sur le camp.... En espérant qu'on gaspille pas l'essence pour qu'elle soit finalement pas acheter..."

J'écoute la conversation téléphonique de l'homme au volant avant de lier chacune de ses paroles et de me rendre compte que je m'apprêtais à vivre ce dont Radha m'avait parlé quelques heures plus tôt.
Je me mis à réfléchir. Comment pouvais-je m'enfuir ? Il est armé et probablement plus fort que moi.
Je tente d'appuyer doucement sur la clanche mais j'aurais dû me douter que la voiture serait verrouillé.

"Oh tu fais quoi la ?" dit-il en regardant dans le rétroviseur.

"Laissez moi partir je vous en supplie."

"C'est toi qui va me payer, hyn salope ?"

"Je t'interdis de continuer de me nommer comme TU NE CESSES DE LE FAIRE ! JE T'INTERDIS ! JE T'INTERDIS !" hurlais-je.

Je devenais hystérique, je tapais sur les vitres et me jetais sur le volant, sur lui. Il stoppa la voiture. Je fus alors projeter en dehors de la voiture.
Il n'y avait personne dehors, on ne percevait aucune habitations, seul le sable et le gravier était visible.
Je me relève avec difficulté. Mon coude était ensanglanté et ma tête me faisait plus mal que jamais. Je me lève à cause d'une main agrippant mes longs cheveux brun dévoilés sans mon voile.

"Tu peux me dire à quoi tu joues la ?" dit-il en braquant son arme sur ma tempe.

"Tu ne peux pas me tuer je suis ta source d'argent." répondais-je en lui crachant au visage.

Il passa sa main sur son visage avant de me gifler ce qui me fit retomber au sol.

"Non en effet, mais jpeux te faire ce dont tu n'es bonne qu'à faire." dit-il un sourire au coin des lèvres.

Il déboutonna son jean à tout allure en gardant son arme dirigé vers moi. La panique s'intensifia, mes larmes montèrent quand j'aperçus une pierre à ma droite.
Pendant qu'il s'immisçait au creux de mon cou, je pris avec dégoût l'un des pires choix qu'il m'ai donné de prendre dans ma vie.

"Vas pas si vite, fais durer le plaisir." dis-je avec dégoût.

Il releva la tête. Ses yeux ne quittèrent pas les miens pendant ce qui me semblait être une éternité.

"Toutes des chiennes."

"C'est ce que tu veux oui, ou non ?" dis-je en mettant ma main sur la partie droite de son torse.

Il acquiesça et balança son arme sous l'excitation, avant de retirer son haut.
Il reprit ses baisers dans mon cou et je fis semblant d'avoir une envie affolante de lui.

"T'arrêtes pas." dis-je tout en ondulant des hanches.

Sans qu'ils ne s'en aperçoivent, j'attrapais la pierre à ma droite.

"Pourquoi tu bouges autant ?"

"Parce que c'est ce dont je ne suis bonne qu'à faire"

Il releva sa tête comprenant probablement ce qui allait lui arriver. À ce même moment la pierre atterri sur son crâne, le faisant alors tomber, le sang s'écoulant dans une flaque.

Je me lève alors avec précipitation et cours dans la voiture.
Puisse Dieu me pardonner
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Zeinah - Coeur battant de Syrie ©