Partie 14 : [Throwback]

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J'étais adossée à la portière de la voiture de maman et soupirait entre mes cheveux pour exprimer d'une certaine façon mon exténuation dûe au long voyage et mon malencombre .
New York city était une Belle ville ; mais j'aurais préféré rester dans le Wisconsin . Maman m'avait assuré que j'allais facilement m'y faire et qu'elle avait déjà trouvé un super travail en tant que Traductrice . Quant à Moi mon seul réconfort en tant que jeune adolescente de 17 ans était que j'allais retrouver ma meilleure amie Anny partie il y'a de cela 5 ans du Milwaukee.

Je m'étais tout de suite adaptée à ma vie en tant que New-yorkaise à mon grand étonnement . Tout était beau . Et surtout les hommes 😻 . Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec mon petit-ami , Derreck et j'espérais que ma tenue allait lui plaire . Je passai la porte sans oublier de me regarder dans la glace afin de voir si mon jean et mon chemisier decolté allait bien ensemble . J'avais de gros seins et je les mettais en valeur sans bien sûr pousser le bouchon sur la vulgarité. Je ne m'aimais pas pour autant et trouvais le regard sur Moi de la gente masculine , totalement absurde . Je savais très bien que j'avais un bon physique mais quelque part en Moi je ne me trouvais pas assez bien . C'était sans doute pour cela que pour me persuader d'être bien , je provoquais les hommes et les rejetais juste après . Je savais que c'était mal et je n'en parlais à personne sauf à Anny ; car si maman l'apprenait , elle pèterait un câble .
L'appartement de Derreck était splendide mais je ne me sentais pas dans le lot comme on dit . On était seule à la maison et ce n'était pas sa conduite qui me mettait "à l'aise " .
Il me dévorait des yeux , surtout la courbe fine de mon decolté .
Derreck : Tu sais que tu me plais ?
Je souris faiblement.
Moi : Quand tu as parlé de rendez-vous jeune pensais pas qu'on passerait du temps chez toi .
Il se leva d'un bond .
Derreck : Si on avait été ailleurs , aurais-je pu faire ça .
Il m'embrassa avec une lenteur dégoûtante et me maintenait fermement contre lui afin que Je ne puisse me détacher de lui . Lorsqu'il me relâcha j'étais à la fois en colère , dégoûtée , exaspérée et prête à rompre .
Moi : Pourquoi tu m'as embrassé ? Jamais je n'ai embrassé de garçon . C'était mon premier merde .
Derreck : Quoi tu dis m'aimer non ?
Moi : Grossier personnage .
Il me sortit un sourire carnassier tout en se jetant sur Moi lorsque j'essayais de me lever . Je sentis soudain ses grosses pattes s'insinuer sous mon soutien-gorge dans mon decolté . Je me retirais à ce contact irritant tandis qu'il me détaillait avec envie . Dégoûtée je voulus me lever afin de prendre congé de ses manières perverses , mais sa lourde masse m'en empêchais .
Derreck : Non mais t'as cru quoi ? Que tu allais te pointer chez moi , m'allumer et que j'allais te laisser repartir sans avoir rien fait ? Laisse les bisounours de côté Andrea .
Moi : Laisse Moi partir sinon....
Derreck : Sinon rien . Dit-il en s'approchant à toute allure de Moi et en m'attrapant violemment par la taille , tout en m'attirant contre mon gré dans ce qui semblait être sa chambre . Jetée sur le lit , j'étais impuissante face à la masse de l'homme qui s'abattait sur mon corps frêle . Il m'arrache mon chemisier d'un geste en me l abîmant. J'étais hors de moi mais tout aussi impuissante .
Moi : Lâche Moi . Sale connard .
Il m'embrassa brutalement , sans doute pour me faire taire . J'avais mal aux lèvres quand il se décolla . il continua ensuite sa besogne en tentant de m'arracher mon jean . Et c'est seulement là, seulement que je remarquai la bouteille de vin placée à ma droite sur la table au chevet du lit ; et sans réfléchir je m'en saisis et la brisai sur la tête de mon agresseur pour ensuite m'enfuir sans regarder derrière. Lorsque que je quittai l'immeuble , je pleurais à chaudes larmes et m'empressai de sortir mon téléphone pour appeler ma mère .
     
                           •
Maman : Tu es devenue une pute , Andrea .
Maman était assise juste en face de moi sur le canapé . On venait de rentrer du commissariat où j'avais fait ma déposition et , elle ne m'avait touché un seul mot ; à part maintenant .
Moi : il a voulu me violer maman . Qu'est ce que j'ai fait ?
Maman : JE NE T'AI PAS ÉLEVÉE COMME ÇA MA FILLE . POURQUOI ETAIS-TU CHEZ CET HOMME ? TU NE TES PAS DIS UN SEUL INSTANT QUIL AURAIT PU SE PASSER CE QUI EST ARRIVÉ ?
Moi : NE ME CRIE PAS DESSUS MAMAN . JE NAI JAMAIS VOULU QUOIQUE CE SOIT . IL M'A INVITÉE LÀ CETAIT UN RENCARD. COMMENT PEUX-TU ME TRAITER DE PUTE ? MOI TA PROPRE FILLE ?
Et comme l'adolescente attardée que j'étais je fonçais dans ma chambre sans un seul regard pour ma génitrice .

-:-
Et c'est comme ça que depuis ce jour , jai toujours veillé à ce qu'aucun homme n'entre trop dans mon intimité jusqu'à ce que je rencontre cet homme , qui me brise le cœur volontairement sans se soucier de ce que je serais sans lui .
Ah , Nate ! 😪

Emprise Where stories live. Discover now