Partie 17

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Moi : Et si tu arrêtais de t'en prendre ainsi à mon sang froid ? J'en ai marre que tu essayes de me bercer d'illusions . Repondis-je en gardant toutes fois la maîtrise de mes émotions.

Il me regardait , un petit rictus amusé scotché aux lèvres . Tout ça ne faisait que l'amuser .
Lorsque je me levai afin de récupérer rapidement mes affaires et prendre congé de cet indésirable homme qui m'avait servi d'hôte durant cette insupportable nuit ; l'imposant torse de mon ex me barrait totalement la route. Je me heurtai à cette partie très virile de son Corps .
Nate : Tu veux déjà partir ?

Son souffle chaud et glaçant à la fois me parvenait jusqu'à la nuque , vu la distance minime qui nous séparait .
Moi : Ouais . Je dois aller au travail .
Nate : C'est quoi l'affaire en cours ? Encore une affaire où tu devras défendre l'assassin de la mère de l'homme que t'aimes ?
Je rougis , tant que je ne peux  masquer ma gêne . Il ne doutait même pas de mes sentiments pour lui . Je me levais avec le plus grand mal qui soit vu ma migraine . Cette situation pénible m'arracha un cri . Une lueur d'inquiétude passe rapidement dans les émeraudes avant de se métamorphoser en cette indifférence foudroyante .
Moi : Je vais rentrer . Tu peux me raccompagner s'il te plaît ? Je ne
Peux pas prendre de transport en commun avec cette migraine . Fis-je en mettant toute ma fierté de côté .

Il se contenta d'enfiler un t-shirt noir au passage à enfiler ses chaussures et déjà il m'entraînais jusque dans une de ses voitures .

Je me débattais tant bien que mal avec ma migraine pour arriver à mettre cette maudite clé dans la serrure de la porte .
Nate avait tenu à me raccompagner tout en haut , feignant sûrement de s'inquiéter pour moi . Il n'était jamais venu jusqu'à mon appartement modeste et jamais un homme n'y étais entré d'ailleurs . Gênée et fatiguée je luttais contre l'envie de m'évanouir en essayant d'ouvrir la porte de ma maison ; quand la main forte se posa sur mes reins et me poussa délicatement en arrière .
Nate : Passe les clés ?

J'émets un sursaut avant d'obéir à l'ordre . Lorsque la porte est ouverte , je me précipite dans ma demeure en balançant mes chaussures à l'entrée .
Moi : Merci de m'avoir raccompagner .
Nate : De rien . Je ne compte même pas partir . Tu es fatiguée et tu risques de faire un malaise ici toute seule .
Moi : Nate je t'en prie . Pas la peine de faire semblant de t'inquiéter pour moi .Je ferrais un malaise uniquement si tu restes près de Moi une minute de plus .
Nate : T'es Belle quand tu as peur .

Prise au dépourvue par ce compliment qui est loin de me déplaire , Je fronce les sourcils .
Moi : Pourquoi aurais-je peur ? Tu vas me violer ? Ricané-Je
S'approchant dangereusement de Moi , il m'attrape par la taille ; mettant ses pierres précieuses d'yeux dans les miens . En communion parfaite , nos yeux ne faisaient plus qu'un .
Nate : La seule raison pour laquelle je ne te viole pas , c'est ta migraine . Me souffla-t'il dans l'oreille .
Moi : Ca suffit !
Je tremblais et pouvais ressentir l'impact de mes palpitations sur mon corps . Comment fuir face à ce tourbillon de sensations différentes ?
Nate : Ce n'est pas parce qu'on est plus ensemble qu'on ne peut pas prendre du bon temps . Dit-il en s'éloignant prudemment de Moi comme s'il tentait lui Même de maîtriser ses émotions .
Moi : Tu es un connard . Passer du bon temps ? Même si tu étais le dernier homme , jamais .
Il se déplaça jusqu'au petit frigo placé au centre de ma cuisine juste à côté du plan de travail . Il en sortit une canette de Coca sans se gêner et revint toujours vers Moi . Je me retenais de rire tellement il se comportait comme un enfant .
Nate : Tu es sûre ? Pourtant je connais Ce jolie corps mieux que toi . Tu veux que je te le décrives ?
Je levai les yeux au ciel .
Moi : Sale connard .
Je fonçais jusqu'à ma chambre afin de prendre une douche . Je risquais un regard vers lui en passant et je le vis sourire .
Nate : En passant hier t'étais très sexy. Schmidt a dû se régaler du regard . Pourtant Moi , j'y suis déjà passé .

J'avais envie de hurler comme une furie , tellement j'étais sur les nerfs ; qu'il parle comme ça de Moi . Mais je me contentai de faire la sourde oreille .
Revenue de ma douche , après avoir enfilé un short et un débardeur Moulant ; je me précipitais vers le plan de travail ; décidée à faire à manger Même avec Ce mal de tête .
Nate : J'ai commandé chinois . Prends des couverts .

Ce genre de petite attention me faisait fondre et continuerait .
Moi : Tu n'étais pas obligé .
Nate : Je voulais . Je l'ai fait .

Je soupirai et me contentait de prendre mes couverts pour mettre fin à cette discussion qui ne nous mènera sûrement à rien .
Lorsque nous avions terminé le repas , je débarrassais et balança tout dans le lave-vaisselle .
Moi : Nate ? Tu peux aller ouvrir ?
Nate : Of course baby.

Je pouffais de rire face à son faux accent Américain.

| PDV NATE |

Lorsque j'ouvre , je tombe sur l'imbécile de la boîte , et je ne peux me retenir de le rendre jaloux.
Moi : Un problème?
Aiden : Vous faites quoi chez Andrea ?
Moi : Non pour vous  ce sera mademoiselle Breigton . Ma copine n'est certainement rien d'autre que votre avocate . Rien ne vous oblige à l'appeler par son prénom .
Aiden : Pardon . Mais vous n'êtes pas son copain .
J'ai envie de claquer la porte sur sa tête de con . Mais elle intervient .
Andrea : Nate ! Laisse-le entrer .

Je fais non de la tête et claque la porte au nez à l'autre . 
Andrea : T'es qu'un sale goss . Dit-elle en essayant de me pousser pour ouvrir à l'autre ; mais n'y arrivant pas .

Après une énième tentative pour me faire bouger , je la laisse passer .
Andrea : Aid ? Bonjour . Désolée pour Nate .
Schmidt: Non non ce n'est rien . Ca va depuis l'autre soir ?
J'essaye de garder mon calme face à l'attitude de cet homme .
Andrea : Tu veux entrer ?
Schmidt : Non . Je voulais juste savoir comme tu allais . Et maintenant que ça va , je suis rassuré .
Elle ferme la porte après lui avoir dit au revoir et s'être excusée mille fois .
Le regard sensé être terrifiant qu'elle me lance me fait sourire au lieu de me faire peur . Qu'est ce qu'elle est mignonne ! J'ai envie de l'embrasser , j'ai envie d'elle ; je ne veux pas la partager , je ne veux plus qu'elle revoye ce type .
Moi : Un problème mon cœur ?

Elle continuât à me fusiller de son beau regard noisette .
Andrea : Tu es incroyable Nate .
Nate : Tu es tombée amoureuse d'un sacré phénomène bébé .
Andrea : Vas-y je me sens mieux .       Va t'en allez !
Je dévore ce débardeur qu'elle a mis des yeux , devenant sourd , face à son corps superbe . Je sens la chaleur de mon érection entre mes jambes , et ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras et de l'embrasser comme un fou . Je suis fou de cette femme . Merde !

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