Partie20

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      Le hall d'entrée de la maison Martinez est aussi Grand lorsqu'elle ne fait pas office de bal . C'est intriguant de savoir que Stephen vit tout seul dans cette maison aussi Grand qu'un monument .
Concentrée à admirer les tableaux conçus sûrement par de grands peintres , je ne remarque pas la grande silhouette élancé de Stephen .
Stephen : Mi Cara . Fait-il lorsqu'il attrape ma main et la baise lentement .

Il s'est enfin décidé à me téléphoner hier alors que j'étais au lit avec Nate . Jaloux comme l'est mon copain , il n'a pas lésiné sur les remontrances en me confiant que même enfant il n'a jamais réellement apprécié Stephen et que c'était sans aucun doute réciproque.
C'est pour cela qu'aujourd'hui à la première heure j'ai décidé de passer par l'espèce de château afin de mettre fin à ce qui n'a même pas existé  entre nous deux .
Stephen : En quoi je peux t'aider Andy ?

Je suis dégoûtée par son expression froide et sérieuse qui n'a nullement l'air d'être celle d'un petit copain . Il se comporte comme si j'étais une de ses associés et que je voulais lui reprendre son duché .
Moi : C'est fini .

Ma voix retentit comme une cloche devant le silence qui nous a envahit. Je marque un temps d'arrêt , inspire avant de poursuivre:
Andrea : Écoute , ça ne marche réellement pas entre nous et puis tu es occupé et tout ça.....
Il m'intime le silence en levant un Bras au ciel comme si j'étais un de ses sujets ; malgré tout , je me tais , n'ayant plus rien à dire .
Moi : À présent on est fixé . Au revoir Stephen .
Stephen : Il te satisfait tant que ça ? Fit-il en m'attirant brutalement vers lui .
Moi : Tu parles de quoi ?

Ses lèvres forcent la barrière que forment les miennes , et parvient à insinuer sa langue baladeuse dans ma bouche . Il me presse contre lui de telle sorte à ce que sa langue aille tout au fond . Je me débats afin qu'il me lâche mais plus je me débats ; plus , il resserre son étreinte . Je parviens néanmoins à marmonner un lâche moi , qu'il ne considère pas . Je lui mordille la langue mais apparemment il ne la sent pas . Sa main apparemment baladeuse comme sa langue , se glisse doucement sous ma courte jupe et palpe mes fesses rebondies . Je le griffe de mes ongles pour qu'il arrête , mais il ne fait que continuer . Je le tape , je le griffe , j'essaye de le repousser mais rien . L'homme qui est devant Moi n'est plus l'ami que j'ai connu , il a envie de Moi et utilise la force pour assouvir son désir pervers .
Lorsqu'il me relâche buccalement , mes lèvres sont gonflées . Il me fusille du regard et présente un sourire carnassier qui me donne des sueurs froides .
Stephen : Le duc Stephen te considère pour acquis donc soit tu passes dans ma chambre de ton plein gré , soit je te viole . Tu ne pensais pas que j'allais te laisser partir sans avoir goûté ce fruit dont Mayson semble raffoler comme un fou .
Je suis pétrifiée , la peur a envahi mes jambes ainsi que mes lèvres . Je cherche du regard quelque chose avec quoi je pourrais le frapper afin de m'enfuir mais rien . Les tableaux sont solidement accrochés au mur , les couteaux et autres ne se trouvent malheureusement pas dans le hall . De plus , je suis maintenue fermement sur le torse dur de mon agresseur .
Stephen : Tu as choisi ?
Moi : Pourquoi fais tu ça ? Tu disais être mon ami . Tu voulais perpétuer la tradition .
Stephen : Oui , je voulais . Jusqu'au moment où je t'ai vu rentrer dans la voiture de Mayson , à moitié nue et cherchant désespérément ses baisers ; m'abandonnant ainsi à une soirée à laquelle je t'avais conviée. Tu as accepté de sortir avec moi car tu étais confuse . Je ne t'ai laissé aucune nouvelle voyant si tu allais faire le premier pas . Et aujourd'hui tu viens me plaquer ? Je suis le duc Martinez mon cœur , tout est une acquisition pour Moi .
Moi : Tu es impitoyable et détestable . Pourquoi tu détestes Nate ?
Stephen : Je ne l'ai jamais tellement encadré . Il est arrogant , narcissique et tout lui réussit, il a toujours les femmes les plus belles malgré son caractère de cochon .
Moi : Je te trouve particulièrement pathétique .
Stephen : T'inquiète pas bébé , quand je me serais enfoncé en toi , tu crieras tellement que tu te trouveras toi Même pathétique .
Malgré la force avec laquelle il tient ma main je parviens à la libérer et lui assène deux gifles. Ces yeux déjà sombres, s'assombrissent encore plus. Il me pousse en arrière , je tombe  et il me donne des coups de pieds dans le ventre. Il me frappe comme un déchaîné  en évitant le visage . Ignorant complètement mes supplications , il finit par me rendre mes gifles sur la joue . Je me sens faible . J'ai mal partout et j'ai du mal à respirer .
.......? : Stephen , lâche là merde .

Même les yeux mi-clos , je distingue toujours le beau visage de mon étalon . Je sais par sa mine de chien enragé que Stephen ne survivra pas aux coups qu'ils commencent à lui donner .

Nate : Bébé dis moi que ça va .

Sa voix sombre dans le néant car je suis déjà dans les vapes .

Emprise Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang