CHAPITRE 9

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Média : Robbie

C'est une main forte qui je réveille ce matin. La main d'Écris pour être plus précise.

Aller debout ma belle. Il me souffle doucement avec un petit sourire attendrissant.

Je pousse un long grognement accompagner de l'étirement le moins gracieux que je n'ai jamais fais. Je remarque qu'on est les premier réveiller, Éric m'attend déjà devant la grotte, c'est vrai qu'on n'a rien à prendre avec nous puisqu'on a rien.
A l'aide de mes mains je me hisse sur mes jambes engourdies. Il fait extrêmement froid mais l'atmosphère à l'air très lourde. Je n'ai aucune idée de ce que ça présage.
En voyant Éric s'impatienter je trottine rapidement jusqu'à lui.

Bien dormis ? Il me demande de son sourire enjouée.

J'ai connue mieux. Je soupire en remarquant que mes cheveux sont une véritable catastrophe.

Tu veux qu'on commence par où ? Il me demande plus sérieusement.

Je pense que comme il est encore tôt on pourrait essayer de voler quelque truc dans les jardins. Je propose en levant maladroitement mes épaules.

Bonne idée, on prépare une liste ? Il me demande en regardant autour de nous.

Comme tu veux. Tu sais si Audrey est rentrée hier soir ? Je demande subitement.

Ouais quelques minutes après que tu te sois endormie petit marmotte. Il ricane tout en commençant à marcher.

On va où ? Je lui demande curieuse.

Donner à manger aux canards. Il me répond sans se retourner.

Je soupire et cours quelques mètres pour le rattraper. Éric reste silencieux, il doit encore pensée à la plaque. Je ne voie pas trop comment lui remonter le moral car je ne connais pas les personnes aux quelles Éric pense.

Ne te fais pas de soucis pour moi. Il me souffle sans se retourner ni même s'arrêter.

Qui te dis que je m'en fais. Je sourie.

Je sens comment tu me regarde depuis tout à l'heure. Il ricane en me lançant un regard par dessus son épaule.

Je ne me fessais pas de soucis... je dis dans une voix de bébé pour essayer de contourner ce sujet.

Il s'arrête et me fais face.

Tu sais Teagan, je suis une personne qui a beaucoup de mal à m'attacher aux gens. Alors la disparition soudaine de toutes ces personnes que je connais si peu me fait presque ni chaud ni froid. Il souffle sur un ton que je ne connais pas ou que je n'ai jamais vue chez lui : la peine.

Tu sais Éric je pense que tu essaye simplement de te convaincre toi-même que ça ne t'atteint pas. Je soupire et reprend la marche.

Teagan tu sais que tu fais flipper quand tu arrive à comprendre aussi bien les gens. Éric ricane en passant devant moi.

Je sais. Je pouffe de rire.

On reste silencieuse jusqu'à arriver devant une première maison. On est arriver par derrière, la petite maison en pierre comporte une petite cour ornée de barrière blanches. J'aime beaucoup ce style un peu campagnard mais aussi très royal. Je prend quelques secondes pour observer ce havre de paix qui m'apaise.

MutanteWhere stories live. Discover now