Roses blanches

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Je suis tranquillement entrain de regarder la télé, lorsque quelqu'un sonne à ma porte. Ça m'étonne car je n'attends personne, j'ouvre et un bouquet est déposé à ma porte. Ce sont des rose blanches, elles sont magnifiques. Un mot y est déposé, il est écrit "Bonne nuit Colins, -L~M". Je pense de suite que c'est Maxime est souris à cette attention qui me touche énormément. Je met mes belles fleurs dans un vase et part me coucher. Je regarde mon téléphone et j'ai trois messages.

Louis: Bonne nuit Charlie, j'espère que tu voudras un jour faire ma connaissance.

Je décide de lui répondre et pourquoi pas faire sa connaissance.

Moi: Bonne nuit Louis, et oui je veux bien demain car je part me coucher.
Louis: Très bien, à demain.

Alix: Je sens que avec M.Jones c'est très chaud si tu vois ce que je veux dire ! ;)
Moi: Cool !

Elle m'agace avec ces histoires de cul.... surtout avec le nouveau patron. Je met mon téléphone sur ma table de nuit et me force à dormir, mais mes pensée sont toujours pour Jones, je ne sais pas pourquoi mais leurs couple Alix/Jones me plait pas. Peut être que je suis jalouse mais je ne comprends pas pourquoi, ce n'est pas du tout logique. Apres 30 minutes de questionnement j'arrive enfin à m'endormir.

Mercredi 25 janvier:

Je me lève de bonne humeur, me douche et me prépare assez gaiement. Je décide même de prendre un café au Starbucks. Arrivé au café, j'en commande un à emporté et vois Alix avec Jones..... mercii ma bonne humeur vient de s'envoler, ils s'embrassent, se câline et blablblaaaa.... Mais je remarque que Maxime est à côté d'eux et je vais donc le rejoindre.

- Hey petit romantique, dis-je en arrivant.

- Pourquoi romantique, rigole t-il. Je vois que Jones nous écoute et me fixe.

- Bah les rose blanches c'est bien toi non ?, dis-je en lui tapant l'épaules.

- Quelle roses ? C'est pas moi désolé poupée, dit-il avant de boire une gorgée de son café. Jones lui, sourit tout en écoutant.

- Bah t'avais marqué t'es initiales, je sais que c'est toi arrête, dis-je en rigolant.

- Charlie je t'assure que non, ça ne peut être que quelqu'un d'autre mais pas moi, dit Maxime. Jones sourit de toutes ses dents.

- Qu'est ce qui vous fait sourire vous ?, dis-je à Jones.

- Rien, et à vous maintenant d'enquêter sur votre mystérieux homme aux roses blanches, dit-il.

- Je n'est pas que ça à faire, c'est juste pour se rendre intéressant qu'il l'a fait. Je vais pas lui donner le plaisir de le chercher, dis-je avec un clin d'œil et son sourire disparaît en 2 secondes, mais Alix prends son visage et l'embrasse. Je suis écœuré et me retiens de vomir.

Je me retrouve vers Maxime et on se sourit, on décide après avoir fini nos café de laisser le patron avec Alix. Je me demande qui est celui qui a déposées les roses, mais ça ne fait rien je le saurais tôt ou tard.

Nous arrivons au travail, et tout ce passe comme d'habitude. Je suis assez contente de cette journée car elle était banale mais plaisante pour une fois. Je rentre chez moi et reçois un message de Louis.

Louis: Hey Charlie !
Moi: Hey Louis, comment vas tu ?
Louis: Bien et toi ?
Moi: Ça va, journée de travail assez fatigante mais voila. Et toi tu boss dans quoi ?
Louis: Je suis patron d'une entreprise.
Moi: A génial, de quoi ?
Louis: Euh.. de journalisme. Mais un petit journal quoi.
Moi: A cool, bon tu es d'où toi ?
Louis: De Paris, et toi ?
Moi: Pareil, peut être qu'on s'est déjà croisée ahah.
Louis: Certainement, as tu un copain toi ?
Moi: Non je n'est pas, pas trop le temps pour ça et toi ?
Louis: Non rien de très sérieux, d'ailleurs je dois y aller. Bonne nuit Charlie Colins.
Moi: Bonne nuit Louis....mdr.

Louis a l'air d'être quelqu'un de très sympas, c'est marrant qu'il soit aussi dans le journalisme et peut être que je l'ai déjà vu, personne ne sais. Je m'endors assez vite en pensant à ma journée banale.

Jeudi 26 janvier:

<Appel entrant: Alix>

Je me réveille en sursaut, regarde l'heure. Merde il est 9h30, je suis en retard. Le patron ne vas pas être content, je répond donc à Alix.

<Conversation téléphonique>

- Allô ?, dis-je affolée.
- Charlie mais tu es où ? Le patron te cherche partout, dit-elle.
- Je me suis pas réveillée, dis que j'arrive c'est juste que je me sentais pas bien.
- Mais dépêche toi hein, t'inquiète pas je lui dirais.
- Pourquoi il me cherche d'ailleurs ?, dis-je.
- Il fait une fête je crois, il veut inviter tout le monde lui même.
- C'est débile et puis j'irais pas à ça fête débile. C'est notre patron sérieux.
- Je sais, moi j'irais pour conclure, dit-elle en rigolant.
- Arg, pas obliger de me le dire. Je m'en passerais volontiers. Bon je te laisse, j'arrive dans 15 minutes max, dis-je.
- Ok à toute à l'heure, dit-elle avant de raccrocher.

<Fin de la conversation téléphonique>

Je m'habille rapidement, je ne mange même pas car je suis en retard. Je sors de chez moi affolée et dans la rue je cours même. Enfin arrivé au travail, je vois directement Jones m'attendre devant mon bureau, aie. Je pense que je vais passer un mauvais quart d'heure. J'arrive devant lui essoufflée et retire ma veste pour la mettre sur mon bureau. Lui est devant moi, les mains dans les poches et fixe le moindre fais et geste que je fais.

- Désolé monsieur Jones, j'ai eu un petit problème, dis-je honteuse.

- C'est le dernier retard que je laisse passé, dit-il calmement.

- Oui merci beaucoup, dis-je soulagée.

- Je voudrais vous invitez à une fête que j'organise samedi soir, dit-il en me tenant un papier avec tous les renseignements.

- C'est a dire, que je ne suis pas là samedi, dis-je désolée.

- Je verrais bien si vous êtes la ou pas c'est tout, je me contenterais de la compagnie de madame Kartel, dit-il avec un grand sourire accompagné d'un clin d'œil.

J'ai un pincement au cœur lorsqu'il parle d'Alix, mais je ne montre rien et sourit simplement.

- Alors vous aller vous en contenté, dis-je en lui redonnant son papier.

- Très bien madame Colins, dit-il en se rapprochant de moi, il marque une pose.

- Nous savons tous les deux que vous y serais, je ne m'en fais pas pour ça mais vous pour Alix et moi oui, dit-il en souriant.

- Qu'insinuez vous ? Vous faites se que vous voulez avec Alix, ça m'est égale, dis-je énervée.

- Rien bien sûr, allez bon travail et à samedi, dit-il avant de partir.

Je me met au travail rapidement et ne pense pas à ça. Le vendredi tout se passe bien, malgré les jeux de regards avec Jones et les nombreux sous entendus qu'ils y'a entre nous mais je n'y prête pas attention.

Oups, patronWhere stories live. Discover now