Faux couple

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Mardi 22 mars:

Deuxième jours avec un super patron !... non je rigole, je n'ai pas vraiment envie de sortir de mon magnifique lit de deux places habillé de jolie draps fleurit bleu. A vrai dire, je n'ai envie de rien faire aujourd'hui, mon nouveau patron est pire que ce que je pensais, mon demi-frère. Enfaite ce n'est plus le demi-frère car ma mère a quittée son père depuis quelques années maintenant. Ma mère a le don de toujours trouvée des salauds en beau père après la disparition de mon père. Je ne sais pas si je dois dire la fuite ou la disparition de mon père ? Je me suis toujours posée cette question mais je n'y est jamais trouvée de réponse. En tout cas, je n'y porte plus d'attention. Mon père n'est jamais revenue et c'est peut être mieux comme cela.

Louis était rentré chez lui car il a une réunion tôt ce matin et il ne voulait pas être en retard devant de grands hommes d'affaires. Moi, je me lève lentement de mon lit et me prépare psychologiquement pour cette journée qui commence.

Après m'être préparée, je vais au café comme d'habitude et croise Maxime.

- Alors ?!, comment va notre Charlie ?, dit Maxime heureux.

- Très bien et toi ?, dis-je avec un grand sourire.

- Oui, à part que Louis est... froid. Tu n'es parti que depuis un jour mais l'ambiance avec Louis c'est tendu. En tout cas tu n'a plus de soucis à te faire pour Alix, dit-il avec un clin d'œil.

- Comment ça ?, dis-je.

- Voila le loup, quand on parle de lui, dit-il en riant.

Je me retourne et admire le spectacle que je vois. Je souris nerveusement mais j'ai pitié. Pourquoi ai-je pitié ? Par pour elle, ni pour lui, je devrais l'avoir. Je remet en face de Maxime et lui se met à rire de nouveau.

- Depuis quand ça ?, dis-je encore stupéfaite.

- Euh... depuis 1 semaine, ou moins. C'est vraiment récent, dit-il redevenu sérieux.

- C'est du cinéma ou ... c'est réel leurs...amour ?, dis-je amèrement.

- Je n'en sais rien du tout, dit-il en haussant les épaules.

- Moi je te dis que c'est faux, regarde les un peu. C'est pathétique, dis-je.

- Tu le connais n'est ce pas ?, dit-il.

- Euh... non mais c'est juste que elle je la connais, dis-je. Bon je dois te laisser, salut, lui dis-je après lui avoir fais la bise.

Je sors vite du café et souffle un bon coups avant de partir dans la direction de mon boulot.

A peine arrivée, Valentin me saute dessus comme si j'étais un mouton et lui un loup. Mais je ne ressemble pas à un mouton, enfin j'espère. Qu'en pensez vous ?

Je monte dans mon bureau rapidement pour ne pas le croiser et manque de bol je croise l'autre vipère de Hannah, c'est une Alix 2.0. Oui je suis ici que depuis hier, mais j'ai déjà mes ennemis, étrange non ? Je l'ignore malgré son accolade faussement amicale lorsque j'étais passée près d'elle. La secrétaire l'avait vu mais je voyais dans ses yeux juste une empathie. Je suis enfin dans mon bureau, prête à travaillée et à traiter tous les dossiers qui m'attendent avec impatience, ce qui n'est pas réciproque de ma part.

Il est 10h37, toujours pas de nouvelle de Martin et tant mieux, j'ai bien avancée et décide donc de prendre ma pause. Une pause pour me dégourdir les jambes et non fumer car tout simplement je ne fume pas, j'ai déjà essayée mais cette fumée toxique me procure qu'une tou héritée et rien d'impressionnant comme certains le dise. En sortant devant le bâtiment je me pose tranquillement et regarde mon téléphone, d'ailleurs j'ai un appel de Jay. Je le rappel de suite comme ça, c'est fais.

<Conversation téléphone>

- Allô ?, dit Jay.
- Oui c'est Charlie, pourquoi m'a tu appelé ?, dis-je.
- Ça te dis te sortir ce soir ?, dit-il.
- Tu es au courant c'est ça... dis-je exaspérée.
- Oui... mais aller je veux voir ma jolie sœur !, dit-il.
- Que si l'autre ne vient pas, dis-je.
- D'ailleurs... je l'ai quitté, dit-il.
- Ah bon ?! Pourquoi ?, dis-je.
- Je te le dirais ce soir, bisous, dit-il avant de raccrocher.

<Fin de la conversation téléphonique>

Je souris en éteignant mon téléphone et en le mettant de ma poche. Je lève la tête pour admirer la ville en action. Quelques secondes après mon sourire disparaît face à ce que je vois. J'ai même envie de me réveiller de ce cauchemar, pincez moi s'il vous plaît. Je reste bouche bée, immobile, plus rien n'existe autour de moi. J'ai envie de pleurer, mourrir, de me réveiller surtout. Oui me réveiller, car cela ne peut être possible.

- Eh, Charlie ça va ?, dit Valentin en me sortant de mes pensées. Je me rends compte que je ne rêve pas et que ceci est bien réel.

- Euh... oui je crois, dis-je perdue.

- Viens rentre, il fait pas chaud, dit-il.

- D'accord, et en plus je dois continuer de traiter mes dossiers, dis-je machinalement.

- D'abord tu vas boire un truc chaud car tu m'a l'air très pâle et même avec ton maquillage, dit-il avec un sourire.

- Tu abuses, je n'ai pas tellement de maquillage Valentin, dis-je en regardant en bas.

- C'est vrai et tu es mieux sans, dit-il.

- Merci c'est gentil, dis-je avec un léger sourire.

Nos regards se croisèrent et j'ai cru voir une sincérité dans ses paroles avec aussi une flamme dans le creux de la pupille de ses yeux. J'ignore ce détail devant lui et commence à partir dans l'ascenseur. Valentin me suis et monte. Personne ne parle, je n'ose pas à vrai dire. Valentin est tendu, cela ce voit facilement, il me jete quelques regard, s'approche de moi et en quelque seconde il tient entre ses mains mon visages et presse mes lèvres d'une passion que je ne connaissais trop peu. Il recule, ce qui me permet de respirer.

- Je... je suis désolé je n'ai pas voulu, dit Valentin vraiment sincère.

- Valentin, je suis en couple avec... avec Louis. Donc ceci restera entre nous. Juste un accident.

Il me fait un faux sourire que je reconnais facilement et sort pour aller à son bureau. Je fais de même pour finir mon travail.

Oups, patronWhere stories live. Discover now