Carnet de Prologues

Prologue 12: How we livin'

-Quoi!?

Je fondis aussitôt en  larme. Ce n'était pas possible, ils ne pouvaient pas me laisser. Pas  maintenant, avec le divorce de mes parents et les cours au  lycée...Comment allai-je m'en sortir toute seule?

-Lucy...on ne peut pas refuser c'est une chance énorme! Tenta de me convaincre Gilinsky

-Je sais mais...je reniflai ça va être long, on a jamais été séparé plus de deux semaines!

Johnson se risqua à poser une main apaisante sur mon épaule mais je m'y refusai violement:

-Ne me touche pas!

Ils me regardaient tout  les deux avec pitié. J'avais envie de hurler. C'était égoïste de ma part  mais je leur en voulais de partir sans moi. J'avais toujours été là  pour eux. Ils faisaient partie de ma famille et voilà qu'ils me  laissaient en plan pour une tournée nationale avec huit gars et une  fille qu'ils ne connaissaient même pas!

-Ce n'est qu'un mois, et on t'appelera le plus souvent possible tu peux nous croire Lucy. Dit Gilinsky

Au fond je crois que  Johnson ne disait rien car il savait se que je ressentais. L'abandon, la  trahison, la peur de ne plus les revoir.

J'essuyai rageusement les larmes qui coulaient sur mes joues et tentai de me calmer. Se sont tes meilleurs amis Luce, tu peux avoir confiance en eux, si ils disent qu'ils t'appeleront ils le feront.  Je  relevai la tête vers ce duo de Jack qui étaient mes amis depuis la  maternelle. Oui, je pouvais leur faire confiance. Jack Gilinsky, le  brun, ne sachant que faire de ses bras voulu les croiser mais trop  stressé, il me prit dans ses bras.

-Comment veux-tu que je me calme si tu me saute dessus comme ça Jack!

-Desolé, mais tu vas me manquer.

-Toi aussi. Dis-je après avoir prit une grande inspiration

Je vis Johnson derrière,  qui tentait de cacher ses larmes avec la visière de sa casquette en  vain. Je me décollai donc du beau brun pour prendre dans mes bras cet  ange qu'était Johnson. Mon arrivée fracassante dans ses bras fit voler  sa casquette, que le brun récupéra. Il s'approcha de nous et un câlin  collectif s'en suivi.

Après avoir bien profité  de notre après-midi tout les trois, nous allâmes chez Johnson. Sa mère  avait pour habitude de nous inviter à dîner les samedis soir. Nous la  saluâmes chaleureusement et montâmes à la chambre de Jack après avoir  dit bonjour à son frère, Will. Nous entendîmes les amis de celui-ci  faire des petits cris suraiguë à l'attention du cadet de la maison.  C'était comme d'habitude parce que lui et Gilinsky étaient SEULS avec  une fille. Seigneur dieux, quel affront!

Une fois dans la  chambre, notre petit rituel se mit en place, j'allumai les guirlandes  lumineuses, le brun la musique et le blond les enceintes. Nous nous  installâmes par terre au pied du lit et commençâmes à discuter de tout  et de rien.

Ensuite vint l'heure du  repas. Les amis de Will étaient partis. L'ambiance était bonne enfant.  Soudain, Will aborda le sujet tabou.

-Vous partez quand les gars déjà?

Johnson me lança un regard navré avant de répondre:

-Après demain, Bart à  dit qu'on apprendrait tous à se connaître demain. Il a dit que vu que  c'était chez nous on avait le droit d'inviter des amis.

-Je fais partis de vos amis?

-Non.

-Je vois, t'es vraiment un frère Jack. Répondit Will ironiquement