Prologue 19: Goodbye my death

2 1 0
                                    

Je poussais Olivaney qui s'étalait par terre. Un  peu plus et il se prenait une balle en pleine tête. Il me gratifiait  d'un sourire et je tirais dans le tas. De toute façon nous n'avions que  ça à faire pour sortir de se guêpier. Beks nous avait donné rendez-vous à  sept heures et il était six heures cinquante. Il nous restait dix  minutes et Beks aimait la ponctualité. Olivaney me regarda et  j'acquiesçais, il voulait qu'on se mette à découvert et qu'on cour pour  partir. Je me levais et il se mit dos à moi pour me couvrir, je fis de  même pour lui. Nous tirions sur tout se qui bougeait, les italiens nous  tiraient eux aussi dessus. Je remarquais alors cinq corps à terre, tous  italiens. Nous n'étions venus que tout les deux. Les italiens étaient  forts et précis mais pas autant que nous. Mon coéquipier donna un coup  de pied dans la porte et nous courûmes jusqu'à notre 4x4. Là nous  sautâmes dans le véhicule et il démarra. Nous allions pour sortir du  parking quand un dernier coup de feu retentit et brisa la vitre  passager. Olivaney ignora cet évènement. Je grimaçais, j'avais été  touchée à l'épaule. Il s'arrêta quelques pâtés de maisons plus loin.

-Tu vois je t'avais dis qu'on aurait pas dû venir. me dit-il en un soupir. A chaque fois ça se passe mal.

-Il faut bien qu'on se venge non? Ils ont tué Jo et Fred. Et puis ça ne c'est pas trop mal passé.

-Tu rigoles ou quoi j'ai  failli y rester! Et je sais qu'ils les ont tué je dis simplement qu'on  aurait pu laisser ce travaille à d'autres.

-Mouai. dis-je en grimaçant à nouveau

Il me dévisagea et retira ma main de mon épaule se qui laissa apparaître une tâche de sang sur ma chemise blanche.

-Ils ont taché ma chemise les salops! râlai-je

-Tu as perdu beaucoup de sang. me dit Olivaney en secouant la tête

Il appuya sa main sur  mon épaule pour stopper l'hémorragie et je serrai les dents pour ne pas  pousser un cri. Mon coéquipier déchira le bas de ma chemise et m'en fit  un garrot.

-Eh!

-Elle est déjà foutue ta chemise.

Je secouai la tête. Il  se réinstalla comme il faut dans son siège et redémarra. Nous arrivâmes à  sept heures pile au rendez-vous. Nous sortîmes de la voiture et  montâmes au troisième étage d'un immeuble. Olivaney frappa à la deuxième  porte à droite et un homme nous ouvrit:

-Mot de passe?

-Death before.

-Entrez.

L'homme ouvrit la porte et sortit de la pièce pour attendre à l'extérieur. Nous avançâmes vers le bureau de Beks:

-Asseyez-vous.

Nous nous exécutâmes et  il fit tourner son siège pour être face à nous. Beks avait un visage  rond, des yeux bridés bruns et des cheveux noirs qu'il avait noué en  tresse dans son dos.

-Hum, je vois que vous êtes allé chez les italiens. Vous irez au deuxième étage Mademoiselle V Oniris vous soignera.

-Je n'ai pas besoin  d'être soignée je vais très bien! m'exclamai-je en faisant bouger mon  bras gauche pour lui montrer que j'avais raison, malheureusement ma  grimace en dit long sur se que je ressentais vraiment et je me rassis

-Vous irez au deuxième étage. cette fois j'acquiesçais. Bien, Combien?

J'allai ouvrir la bouche  quand Beks me regarda sévèrement. Qu'est-ce qu'il pouvait être  susceptible parfois. Il savait pourtant très bien que j'étais un bon  agent le fait que je ne veuille pas me faire soigner était juste ma  façon de lui faire comprendre qu'une femme était assez forte pour  supporter la douleur. Saleté d'italiens je les tuerais tous un jour!  D'une ils me décrédibilisaient auprès de mon boss et de deux ils avaient  tué pas mal des notre en l'espace de deux mois.

-Cinq. dit Olivaney en me lançant un regard d'excuse

Depuis quand la  compassion faisait partie de notre travail? Nous avions tous été formés  pour ne rien ressentir en cas de perte de coéquipier et maintenant il se  mettait à faire comme les gens normaux. Quel imbécile! Il ne devrait  pas s'empêtrer dans de telles émotions, ça n'amenait jamais rien de bon.

-Bien, il faut donc se préparer à avoir une baisse d'effectif d'ici à la fin de la semaine.

-Quoi! m'insurgeai-je. On ne va pas les laisser faire il faut protéger nos troupes!

-Nous n'avons pas que ça à faire Mademoiselle V et je vous prie de ne plus me couper la parole.

Je croisai les bras sur  ma poitrine en une grimace et soufflai après avoir levé les yeux au  ciel. Quel lâcheur celui là, en plus j'étais persuadée que dès que les  italiens pointeront le bout de leur nez il se tirera la queue entre les  jambes.

-Bien, je reprends, je  vais vous demander de réfléchir à ma question très attentivement. Vous  avez jusqu'à demain soir. Enfin si l'un de vous se fait tuer le problème  sera vite régler mais n'allons pas trop vite en besogne.  Vous êtes de  très bons éléments sur le terrain. C'est pour ça que je vous pose la  question à vous. De plus vous avez déjà participé à des infiltrations.  Celle-ci ne sera pas sans risque mais nous devons savoir si les russes  compte prendre d'assaut notre QG. L'équipe B les a mit sur écoute et  pense que nous devons nous méfier. Il ne reste qu'à le prouver.

-Attendez, vous voulez  qu'on infiltre la mafia russe? dit Olivaney. Vous êtes malade ils vont  sentir l'entourloupe à dix kilomètres!

-Non, l'opération sera encadrée par nos meilleurs agents pour se qui est de l'informatique.

-Je suis désolé mais vous nous envoyez à la morgue, vous vous en rendez compte?

-Je vais faire comme si  je n'avais pas entendu agent Olivaney. Je récapitule, rendez-vous ici  même demain soir pour celui qui participera à l'infiltration.

-Il n'y a pas à attendre jusqu'à demain c'est tout vu c'est moi qui y vais. gronda mon coéquipier

-Quoi? Il en est hors de question tu es meilleur que moi et tu serai une plus grosse perte que moi si tu meurs.

Nous étions à présent debout et nous toisions avec férocité.

-Non mais tu plaisantes! Je te rappelle que tu es blessée V!

-Et alors?

-Voilà pourquoi je vous demande de réfléchir à ma question, vous pouvez disposer.

Je sortais après  Olivaney et claquais la porte derrière moi. J'étais sûre que Beks était  persuadé que j'allai réussir à convaincre mon coéquipier qu'il valait  mieux que ça soit moi qui fasse l'infiltration. Après tout ça  l'arrangerait bien que je ne reviennes pas. Car il fallait l'avouer,  Beks m'avait gardé juste parce que j'étais un bon élément. Il ne  supportait pas l'idée d'avoir une femme dans ses rangs. Ça contredisait  tout se qu'il disait sur les femmes que nous étions: faible, bonne à  garder les enfants, faire la cuisine et à "baiser" pour reprendre ses  mots. Ayant un esprit j'allai effectivement convaincre Olivaney de me  laisser y aller mais contrairement à se qu'il pensait je n'allai pas y  rester. Enfin je l'espérais.

Carnet de ProloguesWhere stories live. Discover now