La mort au trousse

90 5 10
                                    




Je me réveille douloureusement, mon crâne ne me fait pas mal, il me tue à petit feu.. Cette douleur est affreuse, j'ai l'impression d'avoir un tournevis planté au creux du cerveau  et croyez moi c'est mortellement horrible.. J'ouvre les yeux, ma vue est brouillée, un rayon de soleil traverse la fine couche de tissue recouvrant les vitres lugubres. La luminosité reste en soit faible mais je peux apercevoir une table sur  le côté gauche de la pièce, où sont déposés des objets tout aussi flippant les uns que les autres. Je suis attachée à une chaise métallique, les cordes me lacèrent les poignets et les chevilles, je sens quelque chose derrière moi ou quelqu'un je ne sais pas trop.. Je panique, me balance de droite à gauche jusqu'à atterir sur le sol humide de ce hangar, ce qui créa un brouhara monumental. J'essaie de toucher ma jambe pour voir s'il y a encore mon arme de cachée, malgré la difficulté, j'arrive avec le bout de mes doigts à y parvenir. Les dieux sont avec moi aujourd'hui car l'objet en question est toujours présent.

Une clé se glisse dans la serrure de la porte qui se trouve derrière moi, la peur gagne de nouveau mon être, je trembles, j'ai froid, je pleures  à chaudes larmes, mais cela ne suffira pas à les vaincre surtout que je ne sais encore ce qu'ils  me veulent.. l'envie d'uriner est de plus en plus oppressante mais je suis tellement terrorisé que cela ne devient plus ma préoccupation principale.

- Enfin réveillé princesse, ca fait vingt-quatre heures que tu somnoles me répond la voix stridante d'un homme derrière moi.

- ouais, lui répondis-je froidement ( tout en ayant très peur de la suite).

Il me relève d'une force surhumaine et me repose comme je l'étais au paravent, me regarde dans les yeux et se met d'un coup à rire.

- Je n'aurais jamais cru qu'une petite gamine comme toi fasse aussi mal à mon ami, mon patron n'est pas contant que tu te sois  enfuies aussi facilement, je ne t'aurais pas retrouvé ce serait nous à ta place en ce moment. Mais heureusement pour nous c'est toi qui a ton petit cul posé sur cette chaise de torture.

- Va te faire foutre, et puis qu'est ce que vous me voulez d'abord? Je n'appartiens à aucun clan de drogue, aucun mouvement terroriste, je suis une adolescente comme les autres qui veut juste rentrer chez elle bordel.

il me mît une claque tellement forte, que je me renverssa avec la chaise.

- Ne m'adresse plus la parole sur ce ton pauvre gamine, tu veux ta mort ou quoi ?! Tu vas très vite savoir pourquoi tu es là !! Et ne compte pas rentrer chez toi.

- Je veux parler à ton boss crétin, toi tu n'es que son mouton, celui qui suit les ordres sans réfléchir. Tu pourras me tabasser autant que tu le souhaites mais je suis pas sûre que ton "PATRON" apprécie beaucoup.

- Tu es maligne en plus, tu vas nous donner du fil à retordre petite, mais un petit conseil, joue pas à ça avec mes amis, tu risques d'y laisser ta peau.

- Je suis dêjà morte, crois-tu sincèrement que quelque chose va sortir de ma bouche après ce que vous m'avez fait ? et il est où le mec de la camionnette, tu sais celui qui veut arreter de fumer, qui du coup prend des pastilles à la menthe et qui a un tatouage des marines sur le bras gauche ? A et j'oubliais tes lentilles bleues sont dicernable même à deux killomètres, alors la prochaine fois que tu kidnappe quelqu'un, pense à les mettre correctement pour pas qu'elle voit tes yeux marons lui dis-je avec un clin d'oeil.

- et toi la prochaine fois que tu ouvrira les yeux pense à fermer ta gueule, me répond t'il avant de me mettre un coup de poing dans le ventre..

Le jour où Abby est morteOnde histórias criam vida. Descubra agora