Un espoir ?

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La nuit terrassée le monde quand j'ouvris la porte délavée. Le ciel brillait comme s'il souhaitait m'offrir un infime espoir, une simple chance de m'en sortir parmi cet enfers. J'étais complètement désorientée, malgré l'éclaircie que m'offraient les étoiles, il n'y avait que le noir que je percevais.

Flash jack.

« Je rentrais d'une belle soirée sous les étoiles, des amis, une bouteille d'alcool entamée, accompagnés simplement de mes poumons noircis par la nicotine et le cannabis. La fête était merveilleuse, malgré la nuit noire d'hiver qui me suivait à la trace. Il y avait que cinq-cent mètres avant que j'aille me coucher, dans ce lit vide et sans âme. Puis sans que je me rende compte, un scooter, puis deux me dépassèrent. Pour cause j'avais mon tout nouveau casque JBL  et la musique fine de Yimura berçaient tendrement mes oreilles, je n'avais pas entendu le brouara derrière moi. Il s'arrêtaient et c'est la que je reconnu celui qui pendant une année entière, m'avait traumatisé. M'avait rendu peureuse, paranoïaque, malchanceuse.
J'étais sa proie et il le savait.
Lui et son ami, ce sont approchés de moi, et avec l'une des plus grande aisance, m'ont attrapé, et tandis que son collègue me tenait, lui, m'infligea - avec un de ses sourires les plus diaboliques - un coup comme lui seul connaissait le secret, encore.
En plein milieu du ventre.
Pas de marques, pas de preuve.
Je tomba à la renverse. Son ami me lâcha et ils partirent comme si tout cela n'était rien.
Il se retourna :
- Tu vois, je suis toujours là, et je le serais toujours, tamisé dans l'ombre. »

Et depuis ce jour là, la nuit me terrorise, m'enferme dans un cercle vicieux, comme si on mettait un claustrophobe un peu trop longtemps dans un ascenseur. "

fin flash black. 

Je n'y voyais pas, et sur le moment une crise de panique se rajouta. Les yeux gonflés par les coups de pierre, je me réfugia tant bien que mal dans un fossé, qui se trouvait un peu plus loin. En manque de souffle et d'espoir. Je mis les écouteurs de mon mp3 dans mes oreilles et mis une musique au hasard. Me laissant de nouveau bercer. Tout en réfléchissant à mon avenir, si j'en avais un.
Et je me disais, que si je sortais de là vivante, je parlerais. Pour toutes ces femmes, que la vie a délaissé, un soir ou une journée. Dans les bras du diable, d'un homme se croyant supérieur, fort. Pour toutes ces jeunes filles qui ont grandi trop vite à cause d'hommes machiste qui ne considérés la femme que comme des tissus fragiles. Je lèverais mon poing et ma force avec elles. Comme le monde devrait le faire. Pour moi, pour elles et pour tout le monde.

Le jour où Abby est morteWhere stories live. Discover now