FILLE INAPPRIVOISÉE

~Chapitre 27~

- DÉGAGE DE MON ROYAUME AVANT QUE JE T'ENFONCE MON ÉPÉE DANS TA TÊTE D'IDIOT !!!! ALLEZ, OUSTE !! DÉGAGE !

Verlaine s'est réveillée avec ces paroles qui lui avaient massacrer les tympans. Un homme hurlait à deux pas d'elle. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit des barreaux. En fer bien épais. Des barreaux à droite, à gauche, derrière devant, au dessus..

- Une.. Une cage ????

Elle se leva, complètement perdue. Elle était munie d'une muselière extrêmement solide. Elle regarda où elle était. Il faisait chaud. C'était une immense salle qui faisait 6 fois la taille du terrier. Il y avait des portes gigantesques qui servaient d'entrée. Elles étaient grandes ouvertes. Un homme frêle et faible s'avança lentement au milieu de la salle. Il s'arrêta en face d'un espèce de siège situé juste à coté de la cage de Verlaine. Il y avait un homme confortablement installé dans ce siège. Il avait une couronne en or sur la tête. Le roi ! Il était imposant, avec un peu de barbe. Les cheveux descendaient jusqu'au épaule. Il était assez beau. Dommage que c'était un dictateur cruel...

- QU'EST-CE QUE TU VEUX TOI ENCORE ?!!! -cria-t-il a l'homme présent devant lui-.

- Et bien... Vos gardes.. Ils m'ont volés sans raison, j'aimerais que vous leur disiez de.. D'arrêter s'il vous plait..

L'homme était mort de trouille, baissant la tête en signe de soumission.

- Et si ils ont faim, c'est leur droit !!! Si tu n'es pas content c'est pareil !! Maintenant dégage !!

- Mais.. Sire..

- DEHORS ! GARDES !!

En un instant, le pauvre paysan était trainé sur le sol et fut jeté dehors.
Verlaine contemplait la scène et s'aperçut qu'elle gémissait doucement comme les chiens. Elle s'arrêta immédiatement et se retourna vers le dictateur. Elle croisa son regard. Un homme horrible, le regard éteint.. Ils se fixèrent durant un long moment. Puis le roi finit par tourner la tête. Verlaine se coucha sur le sol froid et glissant et tenta de reprendre des forces.