Chapitre 60 Nouvelle vengeance

228 25 0
                                    


Pdv Ginny

- Ginny !

J'ouvris les yeux et me rendis compte que j'étais encore dans la salle commune des Gryffondors sauf qu'il faisait jour. En résumé, je m'étais endormie dans mon fauteuil. Génial !

- Désolé de te réveiller mais je pensais que tu préférerais que je le fasse, me dit une élève de cinquième année que je connaissais vaguement.

- Oui bien-sûr merci.

Elle sourit avant de sortir de la pièce.

Heureusement pour moi, il devait être encore tôt car peu de gens étaient dans la salle commune.

Je me hissai de mon fauteuil avec un affreux mal de tête en tentant de me rappeler ce qu'il m'était arrivé la veille. En particulier, la soirée et Dorian. On pouvait dire que j'avais un nouvel ennemi.

J'allai me préparer avant de me rendre dans la grande salle pour déjeuner.

Tout au long de mon repas, je jettai des coups d'oeil à la table des Serpentards. Je vérifiais si je voyais Drago ou Dorian en espérant qu'aucun des deux ne vienne. Ce fut le cas et finalement je sortis de la salle, légèrement moins stressée qu'au moment où j'étais entrée.

Je passai ensuite dans mon dortoir récupérer mes affaires et me rendis au premier cours de la journée : potions. Quoi de mieux que ce cours pour baisser encore plus mon moral. Je n'avais aucune envie d'aller étudier mais je n'avais pas le choix.

Je m'assis en silence et préparai la potion demandée. J'avais encore mal à la tête mais j'avais connu pire. En revanche, ma potion fut un désastre et mon professeur me le fit très bien comprendre.

Je rangeai mes affaires en soupirant et sortis de la salle avant de croiser Drago. Je fis mine de ne pas l'avoir aperçu car je n'avais pas envie de parler mais il m'interpella :

- Hé Ginny !

Il me rattrapa en quelques secondes et on continua de marcher.

- Je m'excuse encore pour hier soir.

- Ce n'est pas grave, je ne t'en veux pas et puis Blaise m'a prévenu de toute façon, répondis-je en haussant les épaules.

- Justement il m'a parlé de Dorian. Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

- Rien de spécial. Il a juste ma baguette.

- Quoi ? Comment ça ?

- Il m'a légèrement agressé et je n'ai pas été assez rapide donc il m'a désarmé. Et comme il est parti, il a emporté ma baguette avec lui, expliquai-je en montant des escaliers.

- Je vais vraiment le tuer. Comme son stupide père.

- Drago je me sens bien, il ne m'a rien fait de grave.

- Ça aurait pu si Blaise n'était pas intervenu. Tu te souviens de l'avoir vu pendant ton agression ?

- J'en sais rien. Laisses tomber c'est bon. On se voit plus tard.

Je partis sans laisser le temps à Drago de dire quelque chose. Je ne savais pas pourquoi j'étais autant énervée. Sûrement car je n'avais pas envie de reparler de toute cette histoire.

Pdv Drago

Je regardai Ginny partir. Je l'avais énervé ? Elle m'en voulait ? Je me posais trop de questions comme toujours mais je ne savais pas quoi faire. Enfin, peut être... J'avais quelques idées...

Je lâchai un léger soupir avant de rejoindre ma salle de classe préocuppé. Qu'est-ce que j'en avais marre de la plupart des choses.

Après une matinée de cours bien remplie mais surtout ennuyante, je pus enfin aller déjeuner. J'avais plutôt faim étant donné que je n'avais pas mangé depuis la veille.

Je sortis de la salle de métamorphose et me dirigeai vers la grande salle avec Blaise quand tout ce compliqua :

- C'est lui Dorian, celui qui avance juste en face de nous, m'indiqua Blaise.

Je relevai la tête et le dévisageai quelques secondes avant de réagir :

- Le Dorian dont on parlait hier ?

Blaise eut à peine le temps d'hocher la tête que je me mis à courir vers Dorian avant de lui mettre mon poing dans la figure. D'autres élèves étaient là mais je n'en avais rien à faire. J'aurai très bien pu me servir de ma baguette mais je n'en avais pas l'envie. Je préférais frapper sa tête d'imbécile.

Blaise accourut pour m'empêcher de faire n'importe quoi et des personnes que je ne connaissais pas retinrent Dorian qui s'apprêtait à répliquer sauf que je fus plus rapide. Je lui mis un second coup, puis un troisième, puis un quatrième, puis un cinquième.

Il semblait souffrir, tant mieux ! En revanche ma main n'était pas dans un très bon état mais ça ce n'était qu'un détail.

- Tu as tué mon père et tu oses t'en prendre à moi Malefoy ? s'exclama Dorian à moitié sonné.

J'éclatai nerveusement de rire avant de l'agripper par le col et de le pousser contre un mur.

- Approches-toi encore de Ginny et je m'assurerais que tu rejoignes ton très cher père ! répliquai-je.

On fut séparé sûrement juste à temps, par des élèves dont certains que je ne connaissais pas et quelques minutes plus tard, on atterrit dans le bureau de Rogue.

J'étais donc assis sur une chaise et j'avais rarement était aussi énervé. Dorian baissait la tête qui d'ailleurs saignait assez, tout comme ma main d'ailleurs.

Je n'écoutais aucun mot de ce que disait Rogue car j'en avais franchement rien à faire. De temps en temps, je jetais un regard noir à Dorian qui se comportait comme une victime. J'avais encore plus envie de le tuer.

Au bout d'un temps indéterminable, Rogue ordonna à Dorian de partir mais moi je devais rester. Je sentais que la discution allait être très intéressante...

- Drago. Tu penses vraiment que ta mère ou miss Weasley souhaiteraient que tu t'en prennes à ce jeune homme et que tu sois renvoyé de Poudlard ?

- Je n'en ai aucune idée mais moi je souhaiterais que lui ne soit plus ici.

- Qu'a-t-il fait ?

- Trop de choses. Bref.

Je soupirai avant de plier et déplier mes doigts pour vérifier qu'ils n'étaient pas cassés.

- Tu as eu des nouvelles de ton père recemment ?

C'était quoi le rapport ? Je fronçai les sourcils avant de répondre :

- Non. Pas depuis qu'on était allé au manoir avec ma mère pendant les vacances. Pourquoi ?

- Il parle souvent de vous deux. Et il lui est déjà arrivé de me poser des questions à ton sujet.

- Il n'a qu'à m'envoyer des lettres, j'en ai reçu qu'une seule et elle venait de ma tante.

- Il s'est toujours conduit de manière étrange.

- Ça je l'avais remarqué.

Je ne savais pas quoi dire d'autre. C'était plutôt gênant.

- La plupart du temps où je passe le voir, il est énervé et il t'en veut énormément, m'informa-t-il.

- Moi aussi je lui en veux. Il ne souhaite plus être mon père tout ça parce que j'aime Ginny.

- Je sais, il m'a parlé de cette histoire. Il n'a pas l'air d'avoir de regrets.

- Ça ne m'étonne pas venant de lui. Je peux y aller ?

- Oui. Tu devrais aller soigner ta main. Je ferais en sorte qu'il n'y ait pas de suite à cet incident.

- Juste une chose, ça serait mieux que ma mère et Ginny ne sache rien de ça.

- Très bien comme tu voudras.

Je souris légèrement et sortis du bureau avant d'aller à l'infirmerie. Il fallait que je trouve ensuite Ginny pour lui parler vu la façon dont on s'était quitté.

Quand vos familles se détestent [Drinny]Where stories live. Discover now