Chapitre 69 De nouveau à la case départ

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Bonsoir à tous ! Pardonnez mon gros retard, je suis vraiment désolée de ne pas avoir posté plus tôt. En tout cas j'ai deux semaines de vacances devant moi et je compte bien en profiter pour me rattraper. Je risque sûrement de finir cette histoire pendant les vacances étant donné qu'il doit rester deux chapitres avant la fin. Bref, j'arrête de raconter ma vie et je vous laisse poursuivre votre lecture 😘


Pdv Ginny

J'étais toujours fatiguée mais je voulais savoir ce qu'il s'était passé.

- Donc, reprit Narcissa. Quand nous étions au manoir, nous avons dû nous défendre du mieux que nous pouvions et ça n'a pas vraiment été évident. Finalement, je vous ai fait transplané ici avec moi et nous en sommes sortis indemnes.

- Ah, lâcha Drago. Il y a eu des morts ?

Je fis les yeux ronds. Il venait de poser cette question avec tellement de naturel, comme si ça lui était égal.

- Non, enfin je ne crois pas, je n'y ai pas prêté attention.

Inutile de préciser que je ne servais strictement à rien dans cette conversation. De toute façon j'étais trop fatiguée pour réfléchir et parler. J'avais l'impression que mes paupières pesaient des tonnes.

- Dommage, continua Drago en baillant.

Sérieusement ? Je savais très bien qu'il ne s'entendait pas avec tous ces gens présents dans la manoir mais au point qu'il dise ça. En même temps, ça n'avait rien d'étonnant vu qu'il souhaitait tuer son père...

Personne ne dit rien pendant un moment et j'appréciais ce silence. Il était des plus reposants.

- Je suppose que je vais devoir retourner à Poudlard, soupira Drago en se frottant les yeux.

Il comptait ne pas y retourner ?

- En effet tu supposes bien, répondit sa mère. Et cette fois-ci tu as intérêt à y rester.

- Oui, oui, marmonna-t-il.

Pas besoin de le connaître par coeur pour remarquer que son enthousiaste était proche de zéro même en dessous, du genre moins quarante.

- Je suis très sérieuse Drago. Tu n'as pas intérêt à refaire ce que tu as fait. Il aurait pu t'arriver n'importe quoi. Et puis tu es presque à la fin de tes études à Poudlard alors attends au moins la fin de l'année et tu seras libre.

C'est vrai que je n'y avais pas pensé. C'était la dernière année de Drago à Poudlard. En toute logique, il ne serait plus là pendant ma septième année. Ça risquait d'être long sans lui.

- Oui. J'ai compris.

Il leva les yeux au ciel visiblement exaspéré.

- J'ai une question. Est-ce que mes parents sont au courant que je suis là ? parlai-je enfin.

- Non je n'ai pas encore eu le temps de les prévenir. Cependant comme tu n'étais pas à Poudlard aujourd'hui, peut-être qu'ils ont reçu une lettre. Tout dépend sans doute de la façon dont tu es partie de Poudlard, m'expliqua-t-elle.

La façon dont je suis partie ? Ça ne serait pas quand j'étais dans le bureau avec Blaise et Jean-Benoît et que McGonagall était arrivée ? C'est-à-dire ce moment où je me suis enfuie alors qu'elle était en train de nous demander ce qu'il se passait ? Ah si. Sûrement.

- Ginny tu rentres à Poudlard aussi toi ? s'intéressa Drago en tournant la tête pour me regarder.

Je me voyais mal ne pas y aller. Et puis mes parents n'auraient pas vraiment apprécié non plus.

- Oui bien-sûr, confirmai-je.

- Êtes-vous prêts à vous y rendre tout de suite ? s'enquit-elle.

Drago se leva et j'hochai la tête.

- Oui. De toute façon nous n'avons pas vraiment le choix, grimaça Drago en s'étirant.

On se prépara tous rapidement à partir. Je n'en avais vraiment pas la force mais quand il fallait y aller...

Pdv Drago

Je ne voulais pas retourner à Poudlard. Je n'avais pas encore fait ce que j'avais à faire. La seule raison qui me donnait envie d'y aller c'était que j'allais pouvoir être dans mon lit et être surtout enfin tranquille. Sauf qu'il allait falloir que je parle à Blaise mais vu la façon dont j'étais parti en claquant la porte, ça n'allait pas être genial.

On venait d'arriver à Poudlard et j'étais dans le bureau de Rogue, pour changer... Les personnes autour de moi parlaient mais je n'en avais pas grand chose à faire. Sauf que ma mère le remarqua :

- N'est-ce pas Drago ? dit-elle en me lançant un regard glacial.

De quoi elle parlait ? On ne pouvait même pas se perdre quelques instants dans ses pensées...

- Pardon ?

Elle lâcha un long soupir.

- Vous devriez y aller, termina-t-elle.

Super ! J'allais enfin pouvoir rejoindre mon dortoir et ne plus rien faire jusqu'à demain. Tout le monde commençait à m'énerver sérieusement.

Je dis au-revoir à ma mère ce qui prit des siècles car elle me répéta encore de ne plus recommencer et de faire attention puis je sortis enfin de ce bureau en compagnie de Ginny.

- Quelle journée ! s'exclama-t-elle en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

- Oui c'est sûr. Au fait, repris-je. Tu ne m'as pas expliqué comment tu étais venue au manoir.

- Je suis passée par le même endroit que toi car mon professeur a dit que la porte de son bureau avait été fracassée. J'en ai conclus que c'était toi surtout quand j'ai vu ta baguette devant la cheminée. D'ailleurs j'ai dû laisser Blaise, j'espère qu'il n'a pas eu d'ennui.

- Comment ça ? me renseignai-je.

- Il y avait un autre élève qui nous a empêché de passer et bref ça a créé de légers problèmes surtout que McGonagall est arrivée au même moment. C'est à cet instant là que je suis partie.

- Tu te rebelles de plus en plus, souris-je.

- Je n'avais juste pas de temps à perdre, rit-elle.

Je la raccompagnai jusqu'au portrait de la grosse dame pour qu'elle puisse retourner dans sa salle commune. On n'avait pas dîné mais de toute façon il était trop tard et personnellement je n'avais pas faim.

Je l'embrassai pour lui dire bonne nuit avant de la serrer longuement dans mes bras.

- Je ne te remercierai jamais assez d'avoir voulu venir me chercher. C'est vrai que j'ai peut-être agi stupidement. J'ai mis en danger la vie de plusieurs personnes auxquelles je tenais et je le regrettre.

- C'est gentil mais ça m'a fait plaisir d'essayer de t'aider. Et oui ce que tu as fait c'était plutôt stupide mais je ne t'en veux pas.

Je souris une nouvelle fois. Elle avait tout simplement raison.

- Je reconnais qu'il m'arrive d'agir stupidement et parfois sans réfléchir. Je dois m'énerver un peu trop vite, reconnus-je.

- Ce n'est pas grave, je t'aime comme ça.

- Moi aussi je t'aime. Bonne nuit.

Elle m'embrassa une dernière fois et disparut derrière le portrait de la grosse dame.

Moi, je n'avais plus qu'à aller me coucher.

Je descendis des tas d'escaliers avant de rejoindre enfin ma salle commune et ensuite mon dortoir. Tout le monde dormait déjà sauf Blaise car il n'était pas là.

Je voulais l'attendre. Il fallait qu'on parle et je ne tenais pas à remettre cette conversation au lendemain.

Heureusement il ne mit pas longtemps à arriver. Au bout de quelques minutes je pus voir la porte s'ouvrir. Il semblait surpris de me voir.

- Salut, commençai-je.

Quand vos familles se détestent [Drinny]Where stories live. Discover now