Le bouchon || fin heureuse

352 17 4
                                    

J'ouvre les yeux dans une chambre bleue, on dirait la mer, c'est joli. J'ai mal à la tête. J'ai regardé mes jambes qui étaient toutes les deux enroulées dans du plâtre, puis mon ventre, totalement bandé et j'ai compris. L'hôpital.
?? : Bonjour mademoiselle, vous nous avez fait peur.
Moi : ...
?? : Je me présente, je suis Clément, l'infirmier qui va vous prendre en charge. Actuellement, vous avez toutes les chances de vous en sortir.
Moi : Qu'est-ce que... Que s'est il passé ?
Clément : Vous avez percuté une barrière sur l'autoroute.
Quelques souvenirs me revenaient lentement. Je pleurais, à cause de mon père, en y repensant, les larmes me sont montées. J'avais pris l'autoroute et j'avais roulé, les yeux remplis de larmes. Ma vision s'était brouillée et je n'ai aucun souvenir de la suite. Cet accident restera un mystère déclenché par mon propre père. Clément a refait le bandage de mon ventre puis, il est parti.
Quelques heures plus tard, j'ai eu la visite de Flo et d'Oli. Ils m'avaient apporté des roses jaunes, mes préférées. Flo pleurait, il me disait qu'il s'en voulait de ne pas avoir été là, de ne pas avoir regardé son téléphone au studio. Je lui répondais que ce n'était pas grave, que je n'aurais pas voulu lui faire voir l'enfer qu'était mon père et sa maison, je lui disais que j'avais beaucoup de chance de m'en être sortie mais que j'allais me battre pour rester vivante. Oli m'a dit qu'il n'était plus avec Célia. Ça ne m'étonnait pas vraiment. Ils m'ont raconté ce qu'ils avaient fait au studio, leurs voix sur les instru, leurs petits pas de danse sur les chansons terminées, leur tic de se gratter la tête quand ils stressent et la recherche des paroles. C'est beau de les voir se donner du mal.
🕰 Trois ans plus tard 🕰
Le temps est passé, mais les amitiés sont restées, j'ai pu sortir de l'hôpital deux semaines après que j'y suis rentrée. J'ai pu reprendre mon travail malgré mes deux jambes dans le plâtre. Je vois Flo et Oli ce soir à Toulouse, ils donnent un concert. Et je vais leur fournir leurs chaussures aussi. C'est vrai qu'en trois ans, il ont eu le temps de se faire une certaine notoriété. Je les aime vraiment beaucoup. D'ailleurs, ils me dédient chaque soir une chanson, « Le bouchon ». La dernière phrase fait : « L'homme qui râle contre le connard qui fait de son aprem un enfer, saura plus tard que c'est une Juliette triste qui a percuté une barrière. ».
————
Fiiin

On avait le cœur brisé au même endroit..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant