Violence conjugale (la vérité)

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J'ai cherché un article sur les hommes, mais riwnne m'a satisfait,je n'ai pas trouvé de bons témoignages. Même pas avec les femmes. Alors je laisse ça ici.

À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, l'émission L'heure de pointe a rencontré une femme victime de violence conjugale. Elle livre son témoignage sous couvert de l'anonymat.

« Je voulais juste partager mon histoire et aider ces femmes qui peut-être vivent ce que j’ai vécu », a confié une victime de violence conjugale à l’animatrice de l’émission L’heure de pointe, Line Boily.

« C’est comme si sans statut tu n’as aucun droit. Ton abuseur à tous les droits sur toi. Tout ce que tu as c’est de subir en silence », dit-elle.

Elle raconte son choix de rester avec son abuseur par crainte de perdre son enfant, la peur pour sa propre vie et la sérénité retrouvée au refuge La Maison, un centre d’hébergement pour femmes victimes de violence à Toronto.

Pendant tout le séjour que j’ai fait dans le refuge, j’avais ressenti la paix. Il n’y avait plus de peur, il n’y avait plus d’angoisse.



La directrice de La Maison, Jeanne Françoise Mouè, explique en effet que les femmes victimes de violence sont à la recherche d’un lieu sécuritaire parce que « décider de quitter une situation de violence c’est comme décider de se lancer dans le vide : on a peur pour notre sécurité, mais on ne sait pas ce qui va nous arriver ».

C’est quand les femmes décident de quitter une situation de violence que leur sécurité est plus compromise parce que l’abuseur va prendre ça comme un défi.

Jeanne Françoise Mouè, directrice de La Maison


Des données

La violence conjugale est en baisse au Canada, mais il reste qu'environ tous les six jours, une femme est tuée par son partenaire intime ou un ancien partenaire selon le rapport Homicides au Canada 2014 de Statistique Canada.

L'Enquête sociale générale de Statistique Canada en 2014 révélait aussi que 760 000 Canadiens, ou 4 % de de la population en couple, avaient déclaré avoir été victimes de violence physique ou sexuelle, ou les deux, de la part de leur conjoint au cours des cinq années précédentes.

Les femmes sont aussi plus susceptibles que les hommes d’être victimes de formes graves de violence conjugale et sept incidents de violence conjugale autodéclarés sur 10 ne sont pas portés à l'attention de la police selon l'Enquête.

Une journée soulignée en Ontario

Plusieurs activités auront lieu en Ontario pour souligner la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

L'hôtel de ville de Toronto ainsi que le panneau « Toronto » seront illuminés en orange qui est la couleur désignée par la campagne des Nations Unies pour symboliser un avenir meilleur sans violence.

Plusieurs organismes, dont Oasis Centre des femmes, la police de Toronto, le Centre francophone, CAMH et La maison d'hébergement ont aussi lancé une campagne de 16 jours d'activisme afin d'agir au sein de la communauté francophone contre la violence faite aux femmes et aux filles.

Plusieurs organismes, dont Oasis Centre des femmes, la police de Toronto, le Centre francophone, CAMH et La maison d'hébergement ont aussi lancé une campagne de 16 jours d'activisme afin d'agir au sein de la communauté francophone contre la violen...

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