LE VRAI VISAGE DE MON PÈRE II (SCÈNE 13)

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LE VRAI VISAGE DE MON PÈRE II (SCÈNE 13)

(Onana, dans une colère monstre regarde Ewolo avec beaucoup de mépris sa main serrant avec force le bras de son père pour l'empêcher de frapper sa mère. La scène parle ici de l'amour d'un enfant pour sa mère mais surtout de l'amour maternel qui amène la femme a souvent tout sacrifier et tout supporter parfois jusqu'à perdre sa dignité dans le but de protéger ses enfants au détriment de son propre bonheur. La femme est un être d'une force remarquable et inépuisable. Sur elle repose beaucoup de responsabilités, d'elle on attend tout . Il serait temps que les hommes leur déroulent un tapis rouge d'amour, de respect, de fidélité et de complémentarité à la place de la violence , du mépris et de l'ingratitude , de tromperie à la vite fait et du mensonge car la femme , la vraie, mérite mieux et plus . L'amour d'une mère ne s'éteint jamais et celui d'un fils est important et réconfortant.)

ONANA : Ne touche plus jamais ma mère ! Je ne te frappe pas même si ma main me démange Je ne le ferai pas! Ce serait aller à l'encontre de la bonne éducation reçue d'elle. Oui ! De cette femme merveilleuse !

( dit-il en pointant Solange du doigt )

C'est ma mère et je l'aime encore plus maintenant si c'est possible et dire qu'elle a subi en silence toutes tes fourberies , que dire ! Toute ta cruauté pour me protéger!

( il se tourne vers sa mère )

Merci maman !

(Il se retourne et fixe son père le regard menaçant ) .

Quant à toi, oublie dès cet instant précis que tu as un fils car le père que je connais n'existe pas, en réalité tout cela n'était qu'une fumée de mensonge , de manipulation , de cruauté et de jalousie rien n'est vrai !

(Il se tourne encore une fois vers sa mère en pleurs et toute tremblante , lui demande gentiment d'aller faire ses valises)

Je ne dormirai plus jamais dans la même maison que ce monstre ! Vas-y maman laisse-nous entre hommes s'il te plait, ne t'inquiète pas, tu as déjà trop fait, à moi de m'occuper de toi maintenant ! Prends le strict nécessaire .

SOLANGE : Je... Il... Je

( elle se remet à pleurer bruyamment et à chaudes larmes, son fils lâche alors le bras de son père qu'il serrait pour courir la prendre dans ses bras avec amour et douceur ).

ONANA : Arrête de pleurer maman, je m'occupe de tout maintenant ; plus jamais tu ne subiras la cruauté de cet homme, je te le promets !

( Ewolo placé comme un piquet regarde cette scène d'amour avec indifférence et dans un je M'EN FOUTISME total il s'assoit en croise les pieds) .

SOLANGE : Merci tu es tellement différent de lui ! j'ai toujours remercié le Bon Dieu pour ça. Dans cette galère, j'ai eu la chance de t'avoir, ne sois pas trop dur avec lui, il reste ton père. Je suis fière de toi et je loue ta maîtrise, un enfant ne doit jamais poser la main sur ses géniteurs c'est une malédiction, une abomination qu'il ait raison ou pas . Je m'en vais faire mes valises, merci.

( Elle embrasse son fils une deuxième fois avant de prendre la direction de la chambre, tête haute, dans une démarche digne d'une lionne sans un regard pour celui qui lui sert de mari et sous le regard adorateur et admirateur de son fils. Ewolo lui, tord sa grosse bouche de côté avec ironie, son nez épaté comme la pâte d'arachide frémit de mesquinerie avenir).

EWOLO : Vous avez terminé votre parodie de mise en scène?

(demande-t-il à son fils toujours assis pieds croisés comme un vulgaire pacha des temps anciens. Onana le regarde fixement puis commence alors une bataille silencieuse du regard, Ewolo finit par baisser ses yeux en premier ne pouvant pas supporter la lueur haineuse de ce fils qui l'aimait encore ce matin et dont les sentiments ont brusquement disparu. Il fronce son visage et relève sa tête en forme de marteau vers Onana dans une attitude insolente et très provoquante puis il dit en rigolant hypocritement) .

ET SI EYENGA EST ENCEINTE? Where stories live. Discover now