Lettre 2.

39 2 0
                                    

         Tu sais R, quand je parle de toi, je me sens obligée de mettre de l'humour dans ce que je dis, de peur de sonner trop triste. 

Continuons, petit à petit, l'amitié que je ressentais pour toi, c'était transformé depuis un bon moment, deux mois à vrai dire. Mais j'étais heureuse, tellement heureuse. Jusqu'à ce que je t'ai vu l'embrassé, K. K, était une ex à toi, tu m'avais dit qu'il n'y avait plus rien, j'y croyais, alors même si ont étaient que "amis", quand je t'ai vu avec elle, je n'ai pas pu m'empêcher de partir. Tu te souviens ? Je ne t'adressais même plus la parole, sa n'a pas durer bien longtemps, mais j'ai tenu une semaine sans te parler. Puis avec K, sa s'est fini. Alors notre complicité est revenue. Cette complicité hein. Tu sais, je sais que tu m'avais entendu. Ce jour où je sortais des toilettes avec M, et que je lui ai dit "Sa ne marchera jamais, il est plus grand, et il ne m'aime pas comme moi je le veux.".  Tu me l'a avoué quelques temps après, quand j'ai quitté les cours, quand je suis partie ailleurs, deux mois après ça. Je me souviens avoir pleuré toute les larmes de mon corps en partant, je ne t'ai pas dit au revoir, j'en étais incapable. Je me souviens que je te voyais partout, j'avais l'impression que chaque fois que je tournais les yeux sur quelqu'un s'était toi, fausse illusion c'était quelqu'un d'autre. Tu me manquais, mais, je me contentais des appels, je me contentais seulement de ta voix, fini les câlins, et terminer de pouvoir sentir ton odeur, alors je me la rappelais en vain, et aussi étonnant que cela puisse paraître, je m'en souviens encore. A chaque appels, je me retenais de pleuré, puis dès qu'on raccrochés, c'est là que je craquais, je me disais que c'était injuste, je t'avais avec moi tous les jours avant, pendant quatre mois j'avais eu la chance de te voir tous les jours, et après je n'arrivais pas à me contentais de ces simples appels, non j'en voulais plus, j'en voulais toujours plus. Plus le manque m'assaillait, et plus je t'aimais, oui je t'aimais. Avec moi la devise loin des yeux, loin du cœur ne marchait pas, la preuve. Bien sûr, toi non, toi, tu me parlais de tes copines, et moi je faisais semblant d'être heureuse pour toi, je ne voulais pas que tu saches, tu ne devais pas savoir. Je ne l'avais dit qu'à une seule personne. Je ne voulais pas l'avouer, par fierté je suppose. Tu me faisais du mal, tu m'avais entendus pourtant quand j'en avais parlé à M, et toi tu ne t'ai pas dit dans ta tête que si tu me parlais de tes conquêtes que sa allait forcément me blessée? Tu ne t'ai pas dit une seule seconde que tu me faisais du mal ? Non, toi tu t'en moquais, tu le faisais exprès en réalité. A chaque fin d'appelle, je ressentais un vide, un vide qui tu as remplis à ton image, et pourtant, à chaque fois que tu rigolais au téléphone, sa faisait l'effet de miroir sur moi. Mais c'est après, c'est après que je sentais la solitude. Et elle me rappelais à quel point c'était dur. Je me sentais seule, et si vide . Et toi ? Tu pensais à moi la nuit ? Arrivais-tu à dormir après m'avoir eu au téléphone pendant des heures ? Je suis persuadée que oui alors que moi non. Je pensais à toi, je n'arrivais pas à dormir, je me forçais à fermer les yeux, mais encore une fois, c'était ton visage qui me revenait à chaque fois.  

J.

Néfaste.Where stories live. Discover now