Lettre 3.

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              Cinq ans. Tu sais combien de jours sa fait tout sa ? 1825. 1825 jours.  Pendant la première année sans toi, avec seulement les appels, je le supportais, je devais le supporter. Mais les choses ne se sont pas amélioré. Non, elles se sont aggravées. Je me souviens que lorsque tu m'appelais, se n'était que pour me faire des critiques, me faire remarquer mes petite erreurs, me faire des leçons de moral, comme si tu étais meilleur que moi. Crois moi, tu es la pire des espèces. Tu as rencontré A. C'est là, en voyant à quel point je souffrais, pour ne pas dire que tu m'avais anéantie, que j'ai décidé de ne plus du tout te parler, ne plus te répondre. Tu crois vraiment que je le vivais bien ? De la voir elle, à ma place ? Même si je n'ai jamais été à cette place, cette place de celle que tu aimes, bien que tu me l'as fait espéré un million de fois. Tu crois que je ne souffrais pas quand je voyais tes appels que je manquais exprès ? A chaque fois que tu m'envoyais un message je devais rassemblé toute ma force, pour ne pas y répondre, et le pire c'était les appels, quand je voyais ton surnom apparaître, je fermais les yeux, et je laissais sonner. Je ne supportais plus de t'entendre parlé d'elle, je ne supportais plus t'entendre tout court. Sa me prenait une partie de moi à chaque fois. Chaque fois qu'on me disais "Alors, tu parles toujours à R?", je répondais simplement qu'en ce moment tu étais occupé et que moi aussi, alors ont ne pouvaient plus se parlé à longueur de journée, les excuses rapide qui ne contiennent pas de détails. Je ne compte plus les nuits où je pleurais face à ma décision, les nuits où je relisais en boucle nos messages. Il y'a eu un jour où l'ont s'est vus, c'était un trois, le mois et l'année je ne la citerais pas, bien que je m'en souviennes. Je me souviens de ces derniers câlins. C'était la dernière fois que je t'ai serré dans mes bras. La dernière fois que j'ai pu sentir ton odeur, et la première fois où j'ai senti tes lèvres sur les miennes,mais également la dernière. Pourtant tu m'as oublié si vite, pour elle. Je la déteste tu sais. Je ne parvenais pas à accepté le fait que toi et moi c'étaient sans doute sans espoirs, et pourtant, combien de fois tu m'as laissé sur des phrases où soudain une flamme d'espoir apparaissait. Mais j'ai fini par comprendre, comprendre après toutes les larmes que j'ai versé, toutes les entailles que tu as laissé dans mon âme, à quel point tu étais néfaste pour moi, à quel point tu faisais sortir ce qu'il y'avait de pire en moi. Dans l'océan de l'oublie, tu m'a rattrapé, et tu m'as noyé, tu m'as entraîné au fond, dans les endroits où ce n'est pas seulement de l'obscurité mais le noir, le néant, là où il n'y a même pas une lumière pour que je reprennes ma respiration, car oui un an après t'avoir ignoré, tu es revenu. "Tu me manques" , ces trois mots qui encore une fois ont causé ma perte. Je suis retombée dans ton piège, tes griffes enfoncés dans mon âme, impossible de t'oublié, impossible de ne plus t'aimer, tu étais ma plus grande faiblesse, mais encore aujourd'hui, rien n'a changé. Je t'en veux, je t'en veux encore plus aujourd'hui, mais on en est pas encore au présent. On en ai toujours au actes du passé, parce que je suis incapable de faire une croix sur notre passé, sur tout le mal que tu m'as fait avant, j'ai besoin de le crier, de crié à quel point je te haïs pour tout ça. Et toi R, m'en veux-tu de t'avoir tourné le dos pendant un an ?

J.

Néfaste.Where stories live. Discover now